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Depuis les années 1990, la mondialisation des échanges s’est accompagnée d’intégrations économiques macro-régionales. Ces associations qui résultent de stratégies contradictoires, apparaissent autant comme une étape dans un processus de construction de normes et de pratiques mondialisées, que comme des espaces de résistances à l’homogénéisation. Du « clash » des civilisations jusqu’à la nécessité de « préférences collectives » reposant sur des normes sociales et culturelles – et qui ne pourraient se construire à l’échelle du globe –, les idéologies de la globalisation mobilisent ainsi le concept d’aire culturelle. Le CM se propose d’interroger les enjeux d’une problématisation en terme d’aires culturelles dont les sciences sociales ont engagé depuis longtemps la critique, et qu’elles tentent aujourd’hui de dépasser par des approches en termes de circulation, de réseaux, de mondes connectés et transnationaux. Les TD mettent à l’épreuve les concepts par des études de cas concrets choisis dans ces « aires », et posant la question de leurs délimitations.

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Ce cours abordera, en des proportions variables selon les années : 

- Notions d'histoire des sciences, et en particulier d’histoire de la biologie
- Notions générales de philosophie des sciences
- Introductions à la philosophie de sciences particulières

Pourront être abordées : la philosophie de la biologie, de la psychiatrie, des neurosciences, de la médecine, ou de la physique.
NB : Ces introductions à la philosophie de sciences particulières seront précédées par une initiation aux disciplines scientifiques abordées.

Quelques références bibliographiques : 

Thomas Kuhn, La structure des révolutions scientifiques 

Alan F. Chalmers, Qu’est-ce que la science ?

Précis de philosophie des sciences, ed. A. Barberousse, D. Bonnay et M. Cozic

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Le cours d’Histoire de la pensée économique vise à rendre compte de la formation de l'Economie Politique moderne. Ce faisant, il s’attache à appréhender les ruptures à la fois historiques et théoriques qui s’opèrent à partir de la fin du XVIIIè siècle. D’un point de vue historique, il s’agira de rendre compte à la fois de la révolution industrielle, du développement du capitalisme et de celui du libéralisme. S’agissant de la théorique économique, les ruptures fondamentales introduites dans l’œuvre fondatrice  d’Adam Smith seront d’abord appréhendées au regard de l’analyse économique du XVIIè siècle, celle notamment de William Petty. On y fait notamment valoir, le désengagement de l’Etat dans la question économique, le rôle central du marché (Partie 1). C’est à l’aune de ces évolutions fondamentales que seront présentées ensuite les principales théories économiques du XIXè siècle (David Ricardo, John Stuart Mill, Karl Marx). L’objectif est alors notamment de rendre compte des analyses respectives de ces économistes au regard de la question sociale et des perspectives à venir du système économique (baisse tendancielle du taux de profit et état stationnaire) (Partie 2).

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