Niveau d'étude
BAC +5
ECTS
4 crédits
Composante
École d'histoire de l'art & d'archéo. de la Sorbonne (EHAAS)
Période de l'année
Automne
Description
Trois mois de stage minimum (6 maximum) sont nécessaires pour valider le second semestre du M2 Ingénierie. Ces stages seront réalisés dans différentes institutions qui permettront de mieux connaître le cadre professionnel, d'un opérateur d'archéologie préventive, dont l'INRAP, à un service archéologique de collectivité ou de l'état, ou encore un organisme de recherche.
Celui-ci fait l’objet d’un mémoire de synthèse sur l’ensemble des stages soutenu en public en Juin et rapporté par un enseignant et un archéologue externe à Paris 1.
Le semestre de stage se décompose en trois types de stages.
- Stage en opération de diagnostic et en opération de fouille (8 semaines)
Le stage de terrain est obligatoire dans le cadre des enseignements du Master Professionnel d’archéologie (Master 2). Ce stage d’une durée de deux mois au total (dont 2 semaines minimum en diagnostic) et réalisé au second semestre. Il peut être réalisé chez tout opérateur d’archéologie préventive (INRAP, collectivité, opérateur privé) ou dans le cadre de l’archéologie programmée. Il peut s’agir d’une opération de prospection, de diagnostic ou de fouille.
En opération de diagnostic, le stage se déroule en situation d’observation. En effet, sauf exception, les étudiants du Master n’ont jamais eu d’expérience en opération de diagnostic.
En opération de fouille, comme en diagnostic, les compétences acquises en cours seront mises en œuvre.
Les points suivants devront être appréhendés et pris en compte dans le rapport de stage :
- suivi du décapage et guidage des conducteurs de pelle mécanique,
- lecture des unités géomorphologiques,
- choix des structures à fouiller,
- fouille,
- stratégie d’enregistrement et gestion,
- gestion de la documentation,
- relevé des structures et topographie,
- suivi technique du chantier, relations avec l’aménageur.
En situation de fouille et du fait de leur expérience préalable, les étudiants sont capables d’une plus grande autonomie qu’en diagnostic et pourront se voir confier des tâches de responsabilité.
Il est souhaitable que chaque stagiaire puisse participer à la phase de mise en place et de démarrage d’un chantier. Le post-fouille sur des opérations courtes (diagnostic de quelques jours) sera intégré au stage dit de fouille.
Exemples de structures d’accueil : INRAP, collectivités, opérateurs d’archéologie préventive, ONF, autres structures à l’étranger
- 2°Stage en service archéologique (2 à 3 semaines)
Ce stage est d’une durée de deux semaines minimum.
Il consiste en une observation des tâches et des missions réalisées au sein d’un service archéologique – d’état, de collectivité ou d’un autre établissement public.
L’étudiant accompagnera les membres du service dans leurs différentes activités afin d’avoir une vision d’ensemble et mettre en pratique ses connaissances sur la réglementation, la conduite de projet la gestion et la valorisation du patrimoine. L’étudiant devra rendre compte de l’organisation globale du service, y compris administrative, des processus de décision et participer aux réunions de service et aux autres moments de la vie de la structure.
Un organigramme de la structure d’accueil sera présenté systématiquement.
Des travaux ponctuels pourront lui être confiés, comme la réalisation d’un inventaire, un travail sur la carte archéologique, la recherche documentaire ou une mission de terrain. En particulier, il serait intéressant que le stagiaire puisse avoir un aperçu du montage et du suivi un projet, soit le montage d’un dossier d’opération préventive ou programmée ou encore un projet de médiation et de valorisation du patrimoine.
Exemples de structures d’accueil : DRAC/SRA, service archéologique de collectivité, INRAP (Direction régionale avec un DAST)
- 3° Stage de laboratoire (2 à 3 semaines)
Ce stage est d’une durée de deux semaines minimum. Il est néanmoins recommandé de rester au moins trois semaines selon les tâches confiées afin de bénéficier pleinement de la formation aux outils utilisés. Certains laboratoires n’acceptent d’ailleurs pas moins.
Il se déroulera dans le cadre de l’INRAP, d’un service archéologique de collectivité, ou d’un laboratoire de recherche (UMR ou autre), voire d’un musée ou une autre institution de recherche – éventuellement une entreprise. Le stagiaire sera confronté aux méthodes et techniques de traitement des données archéologiques, que ce soit lors d’un travail de post-fouille, de préparation du rapport, d’analyses de laboratoire, de modélisation 3D, de participation à un projet de recherches ou de valorisation des données (publication). Il devra avoir un aperçu des activités de l’organisme d’accueil, des protocoles de travail et d’analyse, des méthodes et techniques mises en œuvre et des procédures. Selon les compétences acquises lors du premier semestre et de ses années d’études antérieures, il réalisera une étude de cas ou l’analyse d’un échantillon de données, à définir lors de l’établissement de la convention de stage. Ce travail, s’il est plus volumineux que demandé dans le mémoire, sera résumé dans le mémoire et annexé in extenso au rapport de stage.
Exemples de structures d’accueil : laboratoire de recherches de type UMR/USR (CNRS, université), services archéologiques de collectivité, Musée, structure privée, INRAP (bases de recherche), ONF, maison d’édition scientifique (FMSH, MSH Mondes Nanterre).
Objectifs
Connaissance du milieu professionnel et des acteurs
Voir la mise en ouevre des procédures en archéologie préventive et de la gestion du patrimoine archéologique
Acquérir des compténces en archéologie de terrain et de la pratique du diagnostic archéologique
Acquérir et appliquer des compétences en traitemlent des données post-fouille et de laboratoire
Pré-requis obligatoires
Une expérience de terrain minimale est requise (13 semaines de stages minimum) pour intégrer le master et accéder à ce semestre de stages professionnalisants
Contrôle des connaissances
Mémoire de fin de semestre