ECTS
15 crédits
Composante
EDS - Institut d'administration économique et sociale (IAES)
Période de l'année
Printemps
Liste des enseignements
Analyse économique approfondie 2
37,5hDroit Administratif 2
37,5hSociologie des relations sociales 2
37,5h
Analyse économique approfondie 2
Niveau d'étude
BAC +2
Composante
EDS - Institut d'administration économique et sociale (IAES)
Volume horaire
37,5h
Période de l'année
Printemps
L2 - M2011419 Analyse économique approfondie 2
Résumé de cours
- L’objet de la macroéconomie est concrètement de représenter l’articulation entre les agrégats de la comptabilité nationale, mesurant les ressorts de la production et la répartition de la valeur ajoutée par les unités institutionnelles résidentes, ainsi que les échanges avec le reste du monde. La première partie du cours définit et présente l’évolution de ces grandeurs pour l’économie française. La seconde partie expose les modèles théoriques tentant d’adapter leurs hypothèses pour représenter différents cas. Elle est inaugurée par un exposé de la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, publiée en 1936 par John Maynard Keynes, considéré comme le fondateur de la macroéconomie. Le modèle de la synthèse de John Hicks, permettant de représenter les cas « classique » et « keynésien » évoqués dans la Théorie générale, est ensuite détaillé, ainsi que, dans son prolongement, le modèle offre-demande globales, incluant un bloc d’offre, à côté des déterminants de la demande effective. Ces modèles néokeynésiens mettent en scène différentes variantes qui se distinguent selon le degré de rigidité nominale des prix et des salaires. Ils ne remettent pas en cause l’hypothèse d’une offre de monnaie exogène, mais amendent la théorie orthodoxe en introduisant une demande de monnaie pour motif de spéculation. Les modèles postkeynésiens, pour leur part, innovent à de nombreux titres par rapport à la théorie néoclassique. Ils introduisent l’hypothèse de monnaie endogène, utilisent une fonction de production à facteurs complémentaires, plus conforme pour représenter le travail posté dans l’industrie et tiennent compte des tensions sur la répartition des revenus en concurrence imparfaite, de nature à expliquer la présence d’une inflation d’origine non-monétaire. Enfin, ils mettent en évidence l’impact macroéconomique de l’augmentation de la part des profits et des dividendes dans la valeur ajoutée, trait caractéristique du capitalisme financier.
Résumé de cours
- L’objet de la macroéconomie est concrètement de représenter l’articulation entre les agrégats de la comptabilité nationale, mesurant les ressorts de la production et la répartition de la valeur ajoutée par les unités institutionnelles résidentes, ainsi que les échanges avec le reste du monde. La première partie du cours définit et présente l’évolution de ces grandeurs pour l’économie française. La seconde partie expose les modèles théoriques tentant d’adapter leurs hypothèses pour représenter différents cas. Elle est inaugurée par un exposé de la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, publiée en 1936 par John Maynard Keynes, considéré comme le fondateur de la macroéconomie. Le modèle de la synthèse de John Hicks, permettant de représenter les cas « classique » et « keynésien » évoqués dans la Théorie générale, est ensuite détaillé, ainsi que, dans son prolongement, le modèle offre-demande globales, incluant un bloc d’offre, à côté des déterminants de la demande effective. Ces modèles néokeynésiens mettent en scène différentes variantes qui se distinguent selon le degré de rigidité nominale des prix et des salaires. Ils ne remettent pas en cause l’hypothèse d’une offre de monnaie exogène, mais amendent la théorie orthodoxe en introduisant une demande de monnaie pour motif de spéculation. Les modèles postkeynésiens, pour leur part, innovent à de nombreux titres par rapport à la théorie néoclassique. Ils introduisent l’hypothèse de monnaie endogène, utilisent une fonction de production à facteurs complémentaires, plus conforme pour représenter le travail posté dans l’industrie et tiennent compte des tensions sur la répartition des revenus en concurrence imparfaite, de nature à expliquer la présence d’une inflation d’origine non-monétaire. Enfin, ils mettent en évidence l’impact macroéconomique de l’augmentation de la part des profits et des dividendes dans la valeur ajoutée, trait caractéristique du capitalisme financier.
Droit Administratif 2
Niveau d'étude
BAC +2
Composante
EDS - Institut d'administration économique et sociale (IAES)
Volume horaire
37,5h
Période de l'année
Printemps
L2 - DROIT ADMINISTRATIF S1 et S2
Pr Jean-François AKANDJI-KOMBÉ
Objet du cours : Ce cours annuel vise à familiariser des étudiants qui n’ont pas nécessairement pour majeure le Droit avec les outils intellectuels du droit administratif, matière centrale du droit public, tout en favorisant la maîtrise par eux des concepts, notions et mécanismes fondamentaux du droit administratif. Le programme est centré sur l’action administrative (service public et police administrative) et sur la légalité administrative (sources et contrôle). Ce cours est assorti de travaux dirigés.
Prérequis éventuels : Pas de prérequis spécifique à part les acquis de la L1 AES dans les matières juridiques.
Modalités d’enseignement : CM en présentiel ou, si les circonstances l’exigent, à distance
Modalités d’évaluation : contrôle continu en TD et examen écrit de 3h en conditions normales, ou modalités adaptées aux circonstances exceptionnelles si celle-ci se présentent.
Modalités de contact : jfak.kom@gmail.com
Sociologie des relations sociales 2
Niveau d'étude
BAC +2
Composante
EDS - Institut d'administration économique et sociale (IAES)
Volume horaire
37,5h
Période de l'année
Printemps
L2 S2
L2 - M2011614 Sociologie des relations sociales 2
Résumé de cours
- Quels sont les liens entre éducation familiale et éducation scolaire ?
Dans le prolongement de l'enseignement mené au premier semestre, nous aborderons les manières dont le système d’enseignement contemporain contribue à la reproduction des inégalités sociales par la légitimation des manières d’être de faire (et donc d’apprendre) des classes supérieures. Nous aborderons les stratégies scolaires des familles et la question de la scolarisation des femmes.