ECTS
10 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
Liste des enseignements
choix séminaire offre M1 philosophie hors spécialité
4 créditsAu choix: parmi
Complétude et indécidabilité
26hHistoire de la philosophie ancienne
26hHistoire de la philosophie arabe et médiévale
26hHistoire de la philosophie moderne et contemporaine A
26hHistoire de la philosophie moderne et contemporaine B
26hLogique des modalités
26hLogique et fondements de l'informatique
26hPhilosophie de la connaissance et du langage
26hPhilosophie d'une sciences particulière C
26hPhilosophie d'une sciences particulière D
26hPhilosophie économique, sociale et politique
26hPhilosophie et théorie du droit
26hSociologie et anthropologie des techniques
26hThéorie de la connaissance
26h
choix séminaire offre M1 philosophie hors spécialité
5 créditsAu choix: parmi
Complétude et indécidabilité
26hHistoire de la philosophie ancienne
26hHistoire de la philosophie arabe et médiévale
26hHistoire de la philosophie moderne et contemporaine A
26hHistoire de la philosophie moderne et contemporaine B
26hLogique des modalités
26hLogique et fondements de l'informatique
26hPhilosophie de la connaissance et du langage
26hPhilosophie d'une sciences particulière C
26hPhilosophie d'une sciences particulière D
26hPhilosophie économique, sociale et politique
26hPhilosophie et théorie du droit
26hSociologie et anthropologie des techniques
26hThéorie de la connaissance
26h
Langues vivantes
1 crédits
choix séminaire offre M1 philosophie hors spécialité
ECTS
4 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
Complétude et indécidabilité
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Complétude et indécidabilité (3 ECTS) K4041215
David Waszek |
Mercredi 13h30-15h30 |
G303 – esc. C, 3e étage |
Le but de ce cours est de démontrer plusieurs théorèmes célèbres d'incomplétude et d'indécidabilité et d'en discuter l'interprétation et les conséquences philosophiques.
Le cœur du cours consiste en la démonstration de deux théorèmes importants : le premier théorème d'incomplétude de Gödel (qui affirme en substance que toute théorie axiomatique de l'arithmétique qui est cohérente et « suffisamment forte » est incomplète, au sens où il existe des énoncés de son langage qu'elle ne permet ni de démontrer ni de réfuter), et un théorème d'indécidabilité apparenté (d'après lequel toute théorie vérifiant les hypothèses précédentes est indécidable, au sens où il n'existe pas de procédure algorithmique permettant, étant donné un énoncé de son langage, de déterminer en un temps fini si celui-ci y est ou n'y est pas démontrable). La démonstration de ces théorèmes est très instructive et introduit des idées et outils essentiels en logique mathématique, qui, entre autres, font le lien entre étude des systèmes formels et théorie de la calculabilité.
Nous aborderons également le second théorème d'incomplétude de Gödel et le théorème d'indéfinissabilité de la vérité de Tarski, et discuterons la signification et la portée des résultats démontrés.
Quoique ce ne soit pas absolument indispensable (quelques rappels seront fournis), une familiarité préalable avec la théorie de la calculabilité, qui fait l'objet d'un cours au premier semestre, est recommandée. Des notes de cours seront fournies.
Indications bibliographiques
Smith, Peter. An Introduction to Gödel's Theorems. 2e édition, Cambridge : CUP, 2013.
Cori, René et Lascar, Daniel. Logique mathématique, vol. 2 : Fonctions récursives, théorème de Gödel, théorie des ensembles, théorie des modèles. Paris : Dunod, 2003.
Histoire de la philosophie ancienne
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Histoire de la philosophie arabe et médiévale
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Histoire de la philosophie moderne et contemporaine A
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Histoire de la philosophie moderne et contemporaine B
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Logique des modalités
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Logique des modalités K4040415
Francesca Poggiolesi |
Lundi 12h-15h, le 23 et 30 janvier 2023 |
Cavaillès |
Francesca Poggiolesi |
Lundi 12h-15h, le 13 et 20 février 2023 |
Cavaillès |
Francesca Poggiolesi |
Lundi 12h-15h, le 06 et 20 Mars 2023 |
Cavaillès |
Francesca Poggiolesi |
Lundi 12h-15h, le 03 , 17 et 24 Avril 2023 |
Cavaillès |
Logique des modalités (S2, UE2)
Résumé
Le terme logique modale est aujourd’hui employé pour indiquer une domaine d’investigation très vaste et très varié. Dans ce domaine on a pourtant isolé
un certain nombre de systèmes qui représentent la base et le fondement de tout étude concernant la logique modale. Nous allons analyser ces systèmes dans le détail.
- d’un point de vue formel, nous allons étudier les principaux systèmes de logique modale à travers trois diverses formalisations : les axiomes à la Hilbert, la sémantique de mondes possibles et les systèmes de preuves. Nous allons examiner les relations entre ces trois différentes formalisations et nous allons aussi mettre en relief le lien avec la logique du premier ordre.
- d’un point de vue conceptuel, nous allons introduire les principales interprétations liées à nos systèmes de logique modale. Nous allons commencer par le concept de nécessité et de possibilité, puis nous allons nous arrêter sur une interprétation en termes d’obligation et de permission. Finalement nous allons consacrer une analyse approfondie à une interprétation épistémique, c’est-à-dire en termes de connaissance et de croyance. Cette dernière interprétation nous permettra de dire quelques mots sur les derniers développements de logique modale, à savoir la logique dynamique.
Bibliographie
- Blackburn, M. de Rijke, et Y. Venema. Modal Logic. Cambridge University Press, 2001.
- van Ditmarsch, W. van der Hoek, et B. Kooi. Dynamic Epistemic Logic. Springer, 2008.
- Fitting et R. L. Mendelsohn. First-Order Modal Logic. Springer, 1998
- E. Hughes et M. J. Cresswell. A New Introduction to Modal Logic. Routledge, 1996
- Garson, Modal Logic, The Stanford Encyclopedia of Philosophy (Spring 2016 Edition), Edward N. Zalta (ed.)
- Poggiolesi. Gentzen Calculi for Modal Propositional Logic. Springer, 2010.
Logique et fondements de l'informatique
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Logique et fondements de l’informatique (3 ECTS) K4041415
Christophe Denis |
Mardi 12H-14H |
D630 Sorbonne Galerie Dumas |
Philosophie de la connaissance et du langage
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Philosophie de la connaissance et du langage
(cours du parcours Philosophie contemporaine).
K4040615
Ronan de Calan |
Vendredi 14h-16h |
Cavaillès |
Cours de mise à niveau : "Histoire de la philosophie : introduction au problème de la connaissance"
Le cours de mise à niveau en philosophie s’adresse aux étudiant(e)s qui souhaitent s’inscrire en Master 2 « LoPhiSC » alors qu’ils n’ont pas suivi le cursus classique, de la licence au Master 1 de philosophie ; il s’agit notamment des étudiant(e)s d’origine scientifique ou qui ont un parcours en histoire de l’art. L’objectif est de fournir aux étudiant(e)s concernés les éléments de base d’un cours d’histoire de la philosophie et de philosophie générale. Ce cours est organisé en une série de leçons au cours desquelles nous examinons quelques-uns des principaux systèmes de philosophie et nous introduisons et analysons un choix de problèmes classiques en philosophie. Sont également offerts dans cet enseignement une initiation à la recherche bibliographique en philosophie, une formation aux exercices classiques de la réflexion philosophique (dissertation philosophique, explication de textes). Certaines séances sont consacrées à des exercices pratiques effectués à partir de sujets de philosophie générale. On demande aux étudiant(e)s de lire une liste limitée mais significative d’œuvres majeures tirées de l’histoire de la philosophie. Les étudiant(e)s rédigent dissertations et commentaires de textes qui font l’objet d’une évaluation.
Cet enseignement de mise à niveau en philosophie est aussi le lieu où les étudiant(e)s peuvent poser toutes sortes de questions relatives à des points qu’ils ne maîtrisent pas et qui seraient présupposés dans les séminaires de master 2 qu’ils suivent par ailleurs. À titre indicatif, voici quelques-uns des sujets qui ont été abordés au cours des séances données les années précédentes :
- Physis et culture grecque : les Présocratiques
- Méthode et sagesse socratique
- Science et dialectique chez Platon
- L’âme, le vivant selon Aristote
- Science et métaphysique chez Descartes
- Déterminisme et liberté : Spinoza, Leibniz
- La révolution copernicienne en philosophie : Kant
- Idée de progrès et philosophies de l'histoire : Condorcet, Hegel
- La philosophie comme thérapeutique selon Wittgenstein
- Le rationalisme critique de Popper
- Canguilhem et l'histoire des sciences
- Foucault et l'archéologie du savoir ; etc...
Bibliographie
Des indications bibliographiques détaillées seront données au début de ce cours. Nous conseillons aux étudiant(e)s de lire, dès avant le début du cours, quelques-uns des livres suivants, que nous indiquons à titre d’exemples d’ouvrages particulièrement adaptés aux premières séances de ce travail de mise à niveau en philosophie :
- Hadot, Pierre, Qu’est-ce que la philosophie antique ? Paris, Gallimard, Folio-essais, 1995.
- Collectif, Un siècle de philosophie. 1900-2000, Paris, Gallimard, Folio-essais, 2000.
- Les Présocratiques, Pléiade, Gallimard, 1988.
Platon, L’apologie de Socrate, Paris, Garnier-Flammarion.
Philosophie d'une sciences particulière C
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Histoire et philosophie d’une science particulière C :
philosophie de la biologie
(6 ECTS) K4041015
Francesca Merlin |
Mardi de 16h à 18h |
D618 |
Analyse philosophique de la relation nature-nurture dans les sciences biomédicales : dichotomie ou interdépendance ?
Quel est la part des gènes et de l’environnement, de l’innée et de l’acquis, dans la construction d’un organisme vivant ? Autrement dit, quelle est la contribution de la nature et de la nurture (culture) dans la détermination de ce qu’il est ? Dans ce cours nous développerons une analyse philosophique de la relation entre nature et nurture dans les sciences biologiques et médicales à partir de la moitié du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Notre objectif sera d’évaluer la pertinence de ces questions, de saisir la signification et le rôle épistémologique de chacun de ces deux concepts au sein des théories et modèles, et l’évolution de leur relation par rapport aux avancées des sciences biologiques et médicales, tout particulièrement dans l’étude du développement et du comportement humains. Nous nous interrogerons aussi sur les enjeux soulevés par la relation nature-nurture dans la sphère sociétale, et sur comment sa conception peut avoir un impact dans les débats sur l’origine de certains traits et comportements humains tels que les capacités cognitives ou l’agressivité.
Quelques éléments bibliographiques :
Keller, E. F. (2010). The mirage of a space between nature and nurture. Duke University Press.
Lock, M. M., & Palsson, G. (2016). Can science resolve the nature/nurture debate?. John Wiley & Sons.
Paul, D. B. (1998). The politics of heredity: Essays on eugenics, biomedicine, and the nature-nurture debate. SUNY press.
Pigliucci, M. (2001). Phenotypic plasticity: beyond nature and nurture. JHU Press.Tabery, J. (2014). Beyond versus: The struggle to understand the interaction of nature and nurture. MIT Press.
Philosophie d'une sciences particulière D
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Histoire et philosophie d’une science particulière D :
philosophie de la physique
(6 ECTS) K4040815
Vincent Ardourel |
Vendredi 12h-14h |
G303 – esc. C, 3e étage |
Philosophie de la physique
Dans ce cours d’introduction à la philosophie de la physique, nous nous intéresserons à différents problèmes soulevés par la physique contemporaine, et en particulier par la théorie de la relativité, la mécanique quantique et la physique statistique. Nous aborderons notamment les questions suivantes : Quelle est la nature de l’espace et du temps ? Qu’est-ce que l’espace-temps ? Comment doit-on concevoir la matière ? Comment interpréter la mécanique quantique ? Peut-on expliquer la flèche du temps ? Qu’est-ce que le déterminisme en physique ?
Bibliographie
- Albert, D. Quantum Mechanics and Experience. Harvard University Press 1992.
- Barberousse, A., « Philosophie de la Physique » in, Précis de philosophie des sciences (dir. Barberousse, Bonnay, Cozic), Vuibert, 2011.
- Boyer-Kassem, T., Qu’est-ce que la mécanique quantique ? Vrin, 2015.
- Einstein, A., La Théorie de la relativité restreinte et générale, Dunod, 2000.
Philosophie économique, sociale et politique
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Philosophie et théorie du droit
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Sociologie et anthropologie des techniques
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Théorie de la connaissance
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Théorie de la connaissance (6 ECTS) K4040215
Marion Vorms |
Jeudi, 14h-16h |
D622 |
Raisonnement scientifique et raisonnement judiciaire : données, hypothèses, preuves
Comment, sur la base d’un ensemble de données initialement disparates, en vient-on à formuler, élaborer, et finalement à adopter — au moins temporairement — des hypothèses ? À partir de quel moment est-il légitime de considérer que les données parlent suffisamment en faveur d’une certaine hypothèse pour accepter cette dernière, et en rejeter d’autres ? Quelle(s) décision(s), théorique(s) ou pratique(s) une telle acceptation implique-t-elle ?
La théorie de la connaissance, quand elle traite de ces questions, se concentre presque exclusivement sur l’enquête scientifique : le cœur des théories dites « de la confirmation » consiste ainsi à élucider la manière dont les théories scientifiques sont soutenues par les données empiriques. L’objectif de ce cours est d’aborder un ensemble de questions relatives au raisonnement sur la base de données ou raisonnement probatoire (evidential reasoning) par le biais d’une analyse comparée entre raisonnement scientifique et raisonnement judiciaire. Plus précisément, il vise à éclairer d’un nouveau jour certains aspects du raisonnement scientifique au moyen d’une étude du raisonnement probatoire dans le domaine judiciaire, depuis l’enquête criminelle jusqu’au jugement rendu par le juge ou le jury — étude qui puisera des éléments de réflexion aussi bien en droit français qu’en Common Law.
Après avoir rappelé quelques éléments fondamentaux des théories de la confirmation (problème de l’induction, approche hypothéthico-déductive, approche bayésienne), on abordera en particulier les thèmes suivants :
- La notion de donnée : que nous enseigne à ce sujet la réflexion juridique sur les différents types de preuve (testimoniale, tangible, scientifique, etc.), leur crédibilité, leur pertinence, leur admissibilité ?
- L’acceptation des hypothèses : que nous enseignent les différents types de standards de preuve (ou de règles de conviction) en usage selon les juridictions, les notions de charge de la preuve et de présomptions, sur l’acceptation des hypothèses scientifiques (et en particulier la notion significativité statistique en science) ? Comment les seuils d’acceptation des hypothèses varient-ils selon le contexte — juridique ou scientifique ? Comment, de ce point de vue, la réflexion sur le juridique permet-elle de repenser le rôle des valeurs dans l’enquête scientifique ?
- Le statut du témoignage et le rôle des experts : que nous enseigne une analyse du témoignage au tribunal, et plus particulièrement de celui des experts et des recommandations qui leur sont faites (notamment en ce qui concerne l’expression de résultats statistiques) sur la communication de l’incertitude, et plus généralement le statut de la parole publique des scientifiques ?
Le cours s’appuiera sur des articles et ouvrages de philosophie, ainsi que sur des sources juridiques. La bibliographie ci-dessous concerne presque exclusivement les références philosophiques.
Bibliographie
- Bouchard, F. (2016). “The Roles of Institutional Trust and Distrust in Grounding Rational Deference to Scientific Expertise”, Perspectives on Science, vol. 24 (5) : 582-608.
- Cohen L. J. (2002). Should a jury say what it believes or what it accepts? In Knowledge and language. Selected Essays of L. Jonathan Cohen. Boston studies in the philosophy of science (Vol. 227), ed. and with an introduction by James Logue. Springer.
- Cozic, M. "Confirmation et induction", Précis de philosophie des sciences, Vuibert.
- Douglas, Heather. (2008), “The Role of Values in Expert Reasoning.” Public Affairs Quarterly 22 (1): 1–18.
- Earman, J. et Salmon, W. (1999). “The confirmation of scientific hypotheses”, in Salmon M. et al. Introduction to the philosophy of science, Indianapolis & Cambridge: Hackett publishers.
- Friedman, J. (2017). Why suspend judging? Noûs, 51(2), 302–326.
- Gelfert, A. (2014). A Critical Introduction to Testimony (London: Bloomsbury Publishing).
- Goldman, Alvin. 2001. “Experts: Which Ones Should You Trust?”, Philosophy and Phenomenological research, 63:1, 85-110
- Hardwig, John (1985). "Epistemic Dependence," Journal of Philosophy 82: 335-49.
- Hempel, Carl. (1965). “Science and Human values”, Aspects of scientific explanation and other essays in the philosophy of science
- Howson, C. et Urbach, P. (1993). Scientific Reasoning: The Bayesian Approach, 2nd edition. Chicago: Open Court.
- John, S. (2011). “Expert Testimony and Epistemological Free-Riding: The MME Controversy”, The Philosophical Quarterly 61: 496–517.
- John, Stephen. (2015). “The example of the IPCC does not vindicate the value free ideal”, Synthese.
- Picinali, Federico. (2013). Two Meanings of 'Reasonableness': dispelling the 'floating' Reasonable Doubt, The Modern Law Review.
- Roberts, P. et Zuckerman, A. (2010). Criminal evidence, Oxford University Press.
choix séminaire offre M1 philosophie hors spécialité
ECTS
5 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
Complétude et indécidabilité
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Complétude et indécidabilité (3 ECTS) K4041215
David Waszek |
Mercredi 13h30-15h30 |
G303 – esc. C, 3e étage |
Le but de ce cours est de démontrer plusieurs théorèmes célèbres d'incomplétude et d'indécidabilité et d'en discuter l'interprétation et les conséquences philosophiques.
Le cœur du cours consiste en la démonstration de deux théorèmes importants : le premier théorème d'incomplétude de Gödel (qui affirme en substance que toute théorie axiomatique de l'arithmétique qui est cohérente et « suffisamment forte » est incomplète, au sens où il existe des énoncés de son langage qu'elle ne permet ni de démontrer ni de réfuter), et un théorème d'indécidabilité apparenté (d'après lequel toute théorie vérifiant les hypothèses précédentes est indécidable, au sens où il n'existe pas de procédure algorithmique permettant, étant donné un énoncé de son langage, de déterminer en un temps fini si celui-ci y est ou n'y est pas démontrable). La démonstration de ces théorèmes est très instructive et introduit des idées et outils essentiels en logique mathématique, qui, entre autres, font le lien entre étude des systèmes formels et théorie de la calculabilité.
Nous aborderons également le second théorème d'incomplétude de Gödel et le théorème d'indéfinissabilité de la vérité de Tarski, et discuterons la signification et la portée des résultats démontrés.
Quoique ce ne soit pas absolument indispensable (quelques rappels seront fournis), une familiarité préalable avec la théorie de la calculabilité, qui fait l'objet d'un cours au premier semestre, est recommandée. Des notes de cours seront fournies.
Indications bibliographiques
Smith, Peter. An Introduction to Gödel's Theorems. 2e édition, Cambridge : CUP, 2013.
Cori, René et Lascar, Daniel. Logique mathématique, vol. 2 : Fonctions récursives, théorème de Gödel, théorie des ensembles, théorie des modèles. Paris : Dunod, 2003.
Histoire de la philosophie ancienne
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Histoire de la philosophie arabe et médiévale
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Histoire de la philosophie moderne et contemporaine A
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Histoire de la philosophie moderne et contemporaine B
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Logique des modalités
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Logique des modalités K4040415
Francesca Poggiolesi |
Lundi 12h-15h, le 23 et 30 janvier 2023 |
Cavaillès |
Francesca Poggiolesi |
Lundi 12h-15h, le 13 et 20 février 2023 |
Cavaillès |
Francesca Poggiolesi |
Lundi 12h-15h, le 06 et 20 Mars 2023 |
Cavaillès |
Francesca Poggiolesi |
Lundi 12h-15h, le 03 , 17 et 24 Avril 2023 |
Cavaillès |
Logique des modalités (S2, UE2)
Résumé
Le terme logique modale est aujourd’hui employé pour indiquer une domaine d’investigation très vaste et très varié. Dans ce domaine on a pourtant isolé
un certain nombre de systèmes qui représentent la base et le fondement de tout étude concernant la logique modale. Nous allons analyser ces systèmes dans le détail.
- d’un point de vue formel, nous allons étudier les principaux systèmes de logique modale à travers trois diverses formalisations : les axiomes à la Hilbert, la sémantique de mondes possibles et les systèmes de preuves. Nous allons examiner les relations entre ces trois différentes formalisations et nous allons aussi mettre en relief le lien avec la logique du premier ordre.
- d’un point de vue conceptuel, nous allons introduire les principales interprétations liées à nos systèmes de logique modale. Nous allons commencer par le concept de nécessité et de possibilité, puis nous allons nous arrêter sur une interprétation en termes d’obligation et de permission. Finalement nous allons consacrer une analyse approfondie à une interprétation épistémique, c’est-à-dire en termes de connaissance et de croyance. Cette dernière interprétation nous permettra de dire quelques mots sur les derniers développements de logique modale, à savoir la logique dynamique.
Bibliographie
- Blackburn, M. de Rijke, et Y. Venema. Modal Logic. Cambridge University Press, 2001.
- van Ditmarsch, W. van der Hoek, et B. Kooi. Dynamic Epistemic Logic. Springer, 2008.
- Fitting et R. L. Mendelsohn. First-Order Modal Logic. Springer, 1998
- E. Hughes et M. J. Cresswell. A New Introduction to Modal Logic. Routledge, 1996
- Garson, Modal Logic, The Stanford Encyclopedia of Philosophy (Spring 2016 Edition), Edward N. Zalta (ed.)
- Poggiolesi. Gentzen Calculi for Modal Propositional Logic. Springer, 2010.
Logique et fondements de l'informatique
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Logique et fondements de l’informatique (3 ECTS) K4041415
Christophe Denis |
Mardi 12H-14H |
D630 Sorbonne Galerie Dumas |
Philosophie de la connaissance et du langage
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Philosophie de la connaissance et du langage
(cours du parcours Philosophie contemporaine).
K4040615
Ronan de Calan |
Vendredi 14h-16h |
Cavaillès |
Cours de mise à niveau : "Histoire de la philosophie : introduction au problème de la connaissance"
Le cours de mise à niveau en philosophie s’adresse aux étudiant(e)s qui souhaitent s’inscrire en Master 2 « LoPhiSC » alors qu’ils n’ont pas suivi le cursus classique, de la licence au Master 1 de philosophie ; il s’agit notamment des étudiant(e)s d’origine scientifique ou qui ont un parcours en histoire de l’art. L’objectif est de fournir aux étudiant(e)s concernés les éléments de base d’un cours d’histoire de la philosophie et de philosophie générale. Ce cours est organisé en une série de leçons au cours desquelles nous examinons quelques-uns des principaux systèmes de philosophie et nous introduisons et analysons un choix de problèmes classiques en philosophie. Sont également offerts dans cet enseignement une initiation à la recherche bibliographique en philosophie, une formation aux exercices classiques de la réflexion philosophique (dissertation philosophique, explication de textes). Certaines séances sont consacrées à des exercices pratiques effectués à partir de sujets de philosophie générale. On demande aux étudiant(e)s de lire une liste limitée mais significative d’œuvres majeures tirées de l’histoire de la philosophie. Les étudiant(e)s rédigent dissertations et commentaires de textes qui font l’objet d’une évaluation.
Cet enseignement de mise à niveau en philosophie est aussi le lieu où les étudiant(e)s peuvent poser toutes sortes de questions relatives à des points qu’ils ne maîtrisent pas et qui seraient présupposés dans les séminaires de master 2 qu’ils suivent par ailleurs. À titre indicatif, voici quelques-uns des sujets qui ont été abordés au cours des séances données les années précédentes :
- Physis et culture grecque : les Présocratiques
- Méthode et sagesse socratique
- Science et dialectique chez Platon
- L’âme, le vivant selon Aristote
- Science et métaphysique chez Descartes
- Déterminisme et liberté : Spinoza, Leibniz
- La révolution copernicienne en philosophie : Kant
- Idée de progrès et philosophies de l'histoire : Condorcet, Hegel
- La philosophie comme thérapeutique selon Wittgenstein
- Le rationalisme critique de Popper
- Canguilhem et l'histoire des sciences
- Foucault et l'archéologie du savoir ; etc...
Bibliographie
Des indications bibliographiques détaillées seront données au début de ce cours. Nous conseillons aux étudiant(e)s de lire, dès avant le début du cours, quelques-uns des livres suivants, que nous indiquons à titre d’exemples d’ouvrages particulièrement adaptés aux premières séances de ce travail de mise à niveau en philosophie :
- Hadot, Pierre, Qu’est-ce que la philosophie antique ? Paris, Gallimard, Folio-essais, 1995.
- Collectif, Un siècle de philosophie. 1900-2000, Paris, Gallimard, Folio-essais, 2000.
- Les Présocratiques, Pléiade, Gallimard, 1988.
Platon, L’apologie de Socrate, Paris, Garnier-Flammarion.
Philosophie d'une sciences particulière C
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Histoire et philosophie d’une science particulière C :
philosophie de la biologie
(6 ECTS) K4041015
Francesca Merlin |
Mardi de 16h à 18h |
D618 |
Analyse philosophique de la relation nature-nurture dans les sciences biomédicales : dichotomie ou interdépendance ?
Quel est la part des gènes et de l’environnement, de l’innée et de l’acquis, dans la construction d’un organisme vivant ? Autrement dit, quelle est la contribution de la nature et de la nurture (culture) dans la détermination de ce qu’il est ? Dans ce cours nous développerons une analyse philosophique de la relation entre nature et nurture dans les sciences biologiques et médicales à partir de la moitié du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Notre objectif sera d’évaluer la pertinence de ces questions, de saisir la signification et le rôle épistémologique de chacun de ces deux concepts au sein des théories et modèles, et l’évolution de leur relation par rapport aux avancées des sciences biologiques et médicales, tout particulièrement dans l’étude du développement et du comportement humains. Nous nous interrogerons aussi sur les enjeux soulevés par la relation nature-nurture dans la sphère sociétale, et sur comment sa conception peut avoir un impact dans les débats sur l’origine de certains traits et comportements humains tels que les capacités cognitives ou l’agressivité.
Quelques éléments bibliographiques :
Keller, E. F. (2010). The mirage of a space between nature and nurture. Duke University Press.
Lock, M. M., & Palsson, G. (2016). Can science resolve the nature/nurture debate?. John Wiley & Sons.
Paul, D. B. (1998). The politics of heredity: Essays on eugenics, biomedicine, and the nature-nurture debate. SUNY press.
Pigliucci, M. (2001). Phenotypic plasticity: beyond nature and nurture. JHU Press.Tabery, J. (2014). Beyond versus: The struggle to understand the interaction of nature and nurture. MIT Press.
Philosophie d'une sciences particulière D
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Histoire et philosophie d’une science particulière D :
philosophie de la physique
(6 ECTS) K4040815
Vincent Ardourel |
Vendredi 12h-14h |
G303 – esc. C, 3e étage |
Philosophie de la physique
Dans ce cours d’introduction à la philosophie de la physique, nous nous intéresserons à différents problèmes soulevés par la physique contemporaine, et en particulier par la théorie de la relativité, la mécanique quantique et la physique statistique. Nous aborderons notamment les questions suivantes : Quelle est la nature de l’espace et du temps ? Qu’est-ce que l’espace-temps ? Comment doit-on concevoir la matière ? Comment interpréter la mécanique quantique ? Peut-on expliquer la flèche du temps ? Qu’est-ce que le déterminisme en physique ?
Bibliographie
- Albert, D. Quantum Mechanics and Experience. Harvard University Press 1992.
- Barberousse, A., « Philosophie de la Physique » in, Précis de philosophie des sciences (dir. Barberousse, Bonnay, Cozic), Vuibert, 2011.
- Boyer-Kassem, T., Qu’est-ce que la mécanique quantique ? Vrin, 2015.
- Einstein, A., La Théorie de la relativité restreinte et générale, Dunod, 2000.
Philosophie économique, sociale et politique
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Philosophie et théorie du droit
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Sociologie et anthropologie des techniques
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Théorie de la connaissance
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Théorie de la connaissance (6 ECTS) K4040215
Marion Vorms |
Jeudi, 14h-16h |
D622 |
Raisonnement scientifique et raisonnement judiciaire : données, hypothèses, preuves
Comment, sur la base d’un ensemble de données initialement disparates, en vient-on à formuler, élaborer, et finalement à adopter — au moins temporairement — des hypothèses ? À partir de quel moment est-il légitime de considérer que les données parlent suffisamment en faveur d’une certaine hypothèse pour accepter cette dernière, et en rejeter d’autres ? Quelle(s) décision(s), théorique(s) ou pratique(s) une telle acceptation implique-t-elle ?
La théorie de la connaissance, quand elle traite de ces questions, se concentre presque exclusivement sur l’enquête scientifique : le cœur des théories dites « de la confirmation » consiste ainsi à élucider la manière dont les théories scientifiques sont soutenues par les données empiriques. L’objectif de ce cours est d’aborder un ensemble de questions relatives au raisonnement sur la base de données ou raisonnement probatoire (evidential reasoning) par le biais d’une analyse comparée entre raisonnement scientifique et raisonnement judiciaire. Plus précisément, il vise à éclairer d’un nouveau jour certains aspects du raisonnement scientifique au moyen d’une étude du raisonnement probatoire dans le domaine judiciaire, depuis l’enquête criminelle jusqu’au jugement rendu par le juge ou le jury — étude qui puisera des éléments de réflexion aussi bien en droit français qu’en Common Law.
Après avoir rappelé quelques éléments fondamentaux des théories de la confirmation (problème de l’induction, approche hypothéthico-déductive, approche bayésienne), on abordera en particulier les thèmes suivants :
- La notion de donnée : que nous enseigne à ce sujet la réflexion juridique sur les différents types de preuve (testimoniale, tangible, scientifique, etc.), leur crédibilité, leur pertinence, leur admissibilité ?
- L’acceptation des hypothèses : que nous enseignent les différents types de standards de preuve (ou de règles de conviction) en usage selon les juridictions, les notions de charge de la preuve et de présomptions, sur l’acceptation des hypothèses scientifiques (et en particulier la notion significativité statistique en science) ? Comment les seuils d’acceptation des hypothèses varient-ils selon le contexte — juridique ou scientifique ? Comment, de ce point de vue, la réflexion sur le juridique permet-elle de repenser le rôle des valeurs dans l’enquête scientifique ?
- Le statut du témoignage et le rôle des experts : que nous enseigne une analyse du témoignage au tribunal, et plus particulièrement de celui des experts et des recommandations qui leur sont faites (notamment en ce qui concerne l’expression de résultats statistiques) sur la communication de l’incertitude, et plus généralement le statut de la parole publique des scientifiques ?
Le cours s’appuiera sur des articles et ouvrages de philosophie, ainsi que sur des sources juridiques. La bibliographie ci-dessous concerne presque exclusivement les références philosophiques.
Bibliographie
- Bouchard, F. (2016). “The Roles of Institutional Trust and Distrust in Grounding Rational Deference to Scientific Expertise”, Perspectives on Science, vol. 24 (5) : 582-608.
- Cohen L. J. (2002). Should a jury say what it believes or what it accepts? In Knowledge and language. Selected Essays of L. Jonathan Cohen. Boston studies in the philosophy of science (Vol. 227), ed. and with an introduction by James Logue. Springer.
- Cozic, M. "Confirmation et induction", Précis de philosophie des sciences, Vuibert.
- Douglas, Heather. (2008), “The Role of Values in Expert Reasoning.” Public Affairs Quarterly 22 (1): 1–18.
- Earman, J. et Salmon, W. (1999). “The confirmation of scientific hypotheses”, in Salmon M. et al. Introduction to the philosophy of science, Indianapolis & Cambridge: Hackett publishers.
- Friedman, J. (2017). Why suspend judging? Noûs, 51(2), 302–326.
- Gelfert, A. (2014). A Critical Introduction to Testimony (London: Bloomsbury Publishing).
- Goldman, Alvin. 2001. “Experts: Which Ones Should You Trust?”, Philosophy and Phenomenological research, 63:1, 85-110
- Hardwig, John (1985). "Epistemic Dependence," Journal of Philosophy 82: 335-49.
- Hempel, Carl. (1965). “Science and Human values”, Aspects of scientific explanation and other essays in the philosophy of science
- Howson, C. et Urbach, P. (1993). Scientific Reasoning: The Bayesian Approach, 2nd edition. Chicago: Open Court.
- John, S. (2011). “Expert Testimony and Epistemological Free-Riding: The MME Controversy”, The Philosophical Quarterly 61: 496–517.
- John, Stephen. (2015). “The example of the IPCC does not vindicate the value free ideal”, Synthese.
- Picinali, Federico. (2013). Two Meanings of 'Reasonableness': dispelling the 'floating' Reasonable Doubt, The Modern Law Review.
- Roberts, P. et Zuckerman, A. (2010). Criminal evidence, Oxford University Press.
Langues vivantes
ECTS
1 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps