Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
Description
UE2 : enseignements mutualisés (7 ECTS)
Deux cours au choix dans la liste suivante (chacun des cours au choix vaut 3,5 ECTS) :
- un cours choisi dans l'UE1 (autre que ceux qui ont été pris au titre de l'UE1)
- métaphysique
- philosophie de la connaissance et du langage
- un cours d’un programme partenaire
Liste des enseignements
Au choix: parmi
Cours programme partenaire
Métaphysique
19,5hPhilosophie de connaissance et du langage
19,5hPhilosophie histoire des sciences C
19,5hPhilosophie histoire des sciences D
19,5hPhilosophie histoire des sciences formelles C
19,5hPhilosophie histoire des sciences formelles D
19,5hTPLE ou séminaire en anglais
Au choix: parmi
Séminaire en anglais
3,5 crédits19,5hTPLE Anglais
4 crédits19,5hTPLE Grec
4 crédits19,5hTPLE Latin
4 crédits19,5h
Cours programme partenaire
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
Métaphysique
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
Philosophie de connaissance et du langage
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
Philosophie histoire des sciences C
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
1- Philosophie de la logique (philo/histoire des sciences formelles C) 4 ECTS
Marianna Antonutti |
Mercredi 9h-11h |
IHPST, salle de conférences |
Carnap et Quine sur le langage et la logique
R. Carnap et W.V.O. Quine sont des figures clés de l'histoire de la philosophie analytique. Leur travail a été extrêmement influent dans de nombreux domaines, notamment l'épistémologie, la métaphysique, la logique et la philosophie des sciences. Ce cours se concentrera sur leurs travaux en philosophie du langage, au sens large, en explorant en détail le développement des points de vue respectifs de Carnap et de Quine sur le langage et la logique, ainsi que les principaux points de désaccord entre eux : leurs attitudes à l'égard des langages naturels et formels, des langages intensionnels et extensionnels (y compris leurs attitudes à l'égard de la logique modale quantifiée), du langage et de la logique des théories scientifiques, du vérificationnisme, et leur dispute sur la distinction analytique/synthétique, y compris notamment le principe de tolérance de Carnap et les objections de Quine à ce principe.
Pour une bibliographie indicative, voir :
Hylton, Peter and Gary Kemp, "Willard Van Orman Quine", The Stanford Encyclopedia of Philosophy, 2020 (https://plato.stanford.edu/entries/quine/), et
Leitgeb, Hannes and André Carus, "Rudolf Carnap", The Stanford Encyclopedia of Philosophy, 2019 (https://plato.stanford.edu/entries/carnap/), ou
Wagner, Pierre, "Carnap", L’encyclopédie philosophique, 2018 (https://encyclo-philo.fr/item/142).
Philosophie histoire des sciences D
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
2- Philosophie des mathématiques (philo/histoire des sciences formelles D)
4 ECTS
Olivier Rey |
Mercredi 14h-16h |
IHPST, salle de conférences |
Des μαθηματα aux mathématiques
Sur la quatrième de couverture des deux ultimes ouvrages de Michel Foucault, L’Usage des plaisirs et Le Souci de soi (1984), figure cette citation de René Char (L’Âge cassant, 1965) : « L’histoire des hommes est la longue succession des synonymes d’un même vocable. Y contredire est un devoir. » Foucault entend cette phrase à sa manière : elle lui permet de critiquer les écarts, voire les béances de sens que dissimulent les fausses synonymies (comme lorsqu’on imagine, par exemple, que « sexualité » traduit adéquatement l’eros des Anciens).
De fausses synonymies se dissimulent aussi dans l’invariance de certains vocables, dont le signifié change avec le temps. Ainsi, les mathemata des anciens Grecs n’étaient pas les mathématiques des modernes – tant par la manière dont elles étaient conçues que par la place qu’elles occupaient dans l’économie générale de la pensée. Contredire cette synonymie est, sinon un devoir, du moins une tâche pour une philosophie des mathématiques.
Cela étant, la perception des différences entre mathemata et mathématiques, au sens moderne du terme, ne doit pas, à son tour, venir dissimuler une profonde parenté. Au contraire : la perception des variations doit permettre de mieux cerner en quoi consiste cette parenté, à mieux dégager une essence du mathématique. On s’intéressera, en particulier, aux liens entre mathématiques et schèmes d’action, et à la dualité fondamentale entre « espaces » et « fonctions » définies sur ces espaces.
Bibliographie
Jean-François Mattéi, Pythagore et les pythagoriciens (1983), Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2013.
Platon, La République, trad. Pierre Pachet, Paris, Gallimard, coll. « Folio essais », 1993.
Martin Heidegger, Qu’est-ce qu’une chose ? (1935-1936), trad. Jean Reboul et Jacques Taminiaux, Paris, Gallimard, coll. « Tel », 1971.
Edmund Husserl, La Terre ne se meut pas (1934), trad. Didier Franck, Paris, Éditions de Minuit, 1989.
Henri Poincaré, La Valeur de la science (1905) [extraits], Paris, Flammarion, coll. « Champs », 1999.
Jean Piaget, Introduction à l’épistémologie génétique. I. La Pensée mathématiques, Paris, PUF, coll. « Bibl. de philosophie contemporaine, Logique et philosophie des sciences », 1950.
Evert W. Beth et Jean Piaget, Épistémologie mathématique et psychologie. Essai sur les relations entre la logique formelle et la pensée réelle, Paris, PUF, coll. « Bibl. scientifique internationale », 1961.
- Bourbaki, Éléments de mathématiques. Théorie des ensembles [Introduction], Paris, Hermann, 1970.
Simone Weil, L’Enracinement (1943), Paris, Flammarion, coll. « Champs classiques », 2014.
Philosophie histoire des sciences formelles C
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
3- Philosophie des sciences (philo/histoire des sciences C) 4 ECTS
Denis Forest |
Mardi, 10h-11h30 |
IHPST, salle de conférences |
Problèmes fondamentaux de la philosophie de la psychiatrie
Depuis le livre de Rachel Cooper publié en 2007, Psychiatrie et philosophie des sciences, la philosophie de la psychiatrie a connu un essor important. Le cours passera en revue quelques grandes questions topiques en philosophie des sciences et en philosophie de la médecine telles qu’elles se posent aujourd’hui dans le champ de l’analyse philosophique de la psychiatrie. On abordera notamment le débat sur la démarcation entre normal et pathologique (à partir de la notion de dysfonction préjudiciable et la relation entre faits et valeurs), la question de l’explication en psychiatrie (notamment à partir des défenses du pluralisme explicatif), et la question des relations entre connaissances et interventions thérapeutiques (sur les exemples d’une part de la relation entre mécanismes de la mémoire et médecine post-traumatique et d’autre part du Contingency management).
Bibliographie :
COOPER (Rachel), 2007. Psychiatry and philosophy of science, Montreal, MacGill-Queen’s University press.
FAUCHER (Luc) et GOYER (Simon), 2016, « Le Research Domain Criteria (RDoC), le réductionnisme et la psychiatrie clinique », Revue de synthèse, 137- 1/2, p. 117-149.
GOLDSTEIN (Jan), 1997. Consoler et classifier. Les empêcheurs de penser en rond, Le Plessis Roobinson.
HIGGINS et al., 2008. Contingency Management in Substance Abuse Treatment. Guilford Press.
KENDLER (Kenneth), 2012, “Levels of explanation in psychiatric and substance use disorders: implications for the development of an etiologically based nosology”, Molecular Psychiatry, 17(1): 11–21.
PICKARD (Hannah), 2021. Is addiction a brain disease? A plea for agnosticism and heterogeneity, Psychopharmacology, https://doi.org/10.1007/s00213-021-06013-4
STICH (S.) et MURPHY (D.), 2000, Darwin in the madhouse: evolutionary psychology and the classification of mental disorders, in Carruthers et Chamberlain, Evolution and the human mind, Cambridge University Press.
WAKEFIELD (Jerome), 1992a, The concept of mental disorder. On the Boundary between biological Facts and social values. American Psychologist, Vol. 47 n°3, p. 373-388. Traduction par S. Demazeux in Philosophie de la médecine, textes édités par Elodie Giroux et Maël Lemoine, Paris, Vrin, p. 127-176.
ZACHAR (Peter), 2006, Les troubles psychiatriques et le modèle des espèces pratiques, in Philosophiques, 2006, volume 33 /1, p. 81-97
Philosophie histoire des sciences formelles D
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
4- Philosophie des sciences (philo/histoire des sciences D) 4 ECTS
Philippe Huneman |
Mardi, 11h45-13h15 |
IHPST, salle de conférences |
Problèmes philosophiques de la biologie évolutive et de l’écologie théorique : lois, explications, stochasticité
Le cours étudiera certains des problèmes de philosophie des sciences posés par la biologie évolutive contemporaine et l’écologie. On commencera par étudier ce qu’est une explication par sélection naturelle. On replacera celle-ci dans la structure conceptuelle de la biologie évolutive, dont on a pu dire qu’elle est le cadre général pour les sciences biologiques – « nothing in biology makes sense except in the light of evolution », disait Dobzhansky dans une formule célèbre –, ou bien qu’elle en détient les seules lois à proprement parler.
On s’intéressera ensuite à la question des lois naturelles en biologie et en écologie. En biologie évolutive, l’horizon de ce problème est constitué par la possibilité de concevoir la sélection naturelle comme porteuse de généralités nomothétiques. En écologie, plusieurs questions s’entremêlent : rapport entre modèles mécanistes et modèles phénoménologiques, rôles de la stochasticité, rapport entre valeurs épistémiques dans la modélisation (prédiction, réalisme, généralité). Ls écologues eux-mêmes ont largement contribué au débat par leurs réflexions méthodologiques.
Le cours traitera donc de la nature des explications, des modèles et des lois en écologie et évolution, sur le fond de cette problématique de la légalité propre à l’évolution et à l’écologie (ainsi qu’à leurs interrelations).
Bibliographie
Articles importants historiquement :
- Larry Wright, “Functions”, Journal of philosophy, 1973.
- Stephen Jay Gould & Richard Lewontin, “The spandrels of San Marco and the adaptationist program”, Proceedings of the royal society, 1979.
- Ernst Mayr, “Cause and effect in biology”, Science, 134 (1961), 1501-1506.
Articles liés aux problématiques du cours :
- Lawton, J. H. 1999. ‘’Are There General Laws in Ecology?’’ - Oikos 84: 177–192.
- Levins, R. (1966) “The Strategy of Model Building in Population Biology”, American Scientist, 54: 421–431.
- Walsh, D., Lewens, T., Ariew, A. (2002) “Trials of life: natural selection and random drift,” Philosophy of Science 69: 452–473.
Livres :
- Paul Griffiths, Kim Sterelny, Sex and death, MIT Press, 1998.
- A Rosenberg, D Mc Shea, Philosophy of biology, Routledge, 2011.
- Elliott Sober, Philosophy of biology, 1993, 2002.
- Kim Sterelny, Gould vs. Dawkins, NY, 2002.
- C Sachse. Philosophie de la biologie, PPUR, 2012.
- Heams T, Huneman P, Lecointre G, Silberstein M (eds.) Les mondes darwiniens. Paris: Matériologiques, 2011.
- George Williams, Adaptation and natural selection, Cambridge, 1966
Deux recueils d’articles fondamentaux :
- Elliott Sober, Conceptual issues in evolutionary biology, Cambridge UP, 1989.
- David Hull, Michael Ruse, Philosophy of biology, Oxford readings in philosophy, Oxford UP.
TPLE ou séminaire en anglais
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
Séminaire en anglais
ECTS
3,5 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
TPLE Anglais
ECTS
4 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
TPLE Grec
ECTS
4 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
TPLE Latin
ECTS
4 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps