Niveau d'étude
BAC +4
ECTS
2 crédits
Composante
EDS - Institut d'administration économique et sociale (IAES)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Automne
Description
M1 S1
M1 - M4011919 Formation, qualification et compétences 1
Résumé de cours
- Le cours s'organise en deux parties et 4 chapitres. La première partie aborde successivement la formation initiale et la formation en entreprise. Un premier chapitre, en partant de la notion de "capital humain" montre comment la formation peut être conçue comme un investissement, dont on peut évaluer les coûts et les rendements, au niveau individuel comme au niveau collectif. Mais le rôle du système de formation n'est pas seulement de doter les individus en capital humain, il est aussi de jouer le rôle de filtre, les diplômes jouant le rôle de signaux. Le deuxième chapitre se place du point de vue des entreprises : quels sont leurs besoins en "formation" ? Comment y pourvoient-elles en arbitrant entre recrutement (formation initiale) et formation en interne (formation professionnelle) ? Comment, à travers les classifications en termes de qualification (aussi établies au niveau des branches professionnelles), associent-elles des niveaux de formation au sens large à des échelles de rémunération ? Pourquoi sont-elles passées d'une logique de "qualification" à un logique de "compétences" (qui sera plus particulièrement étudiée dans le cours de GRH)
La deuxième partie se focalise sur les problèmes d'adéquation entre offre et demande sur le marché du travail selon le niveau et la nature de la formation. Le chapitre 3 aborde les questions pénurie de main d'œuvre qualifiée et de chômage d’inadéquation, mais aussi de déclassement (quand des travailleurs occupent des emplois pour lesquels ils sont "surqualifiés"). Le chapitre 4 adopte une perspective plus globale et de plus long terme en étudiant plus particulièrement les évolutions des besoins en compétences et formation induites par les grandes mutations organisationnelles et technologiques qui affectent le système productif. Sont abordés notamment la révolution digitale et ses effets sur la structure et la nature des emplois, mais aussi sur l’activité du travail.