Master parcours Cadres de la mutualité, des assurances et de la prévoyance

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M1 S1
M1 - M4012719 Économie de l'entreprise 1

Résumé de cours

Karim AZIZI

Ce cours vise à présenter aux étudiants les théories économiques de l’entreprise. Après une première partie critique dédiée à l’approche néo-classique standard, nous présentons dans une seconde partie l’approche contractuelle de l’entreprise. Sont ainsi successivement étudiées la théorie des coûts de transaction, la théorie de l’agence et la théorie des contrats incomplets. Dans une troisième et dernière partie, nous mettons l’accent sur des approches souvent qualifiées d’hétérodoxes : théorie évolutionniste, et théorie de la régulation.

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M1 S1
M1 - M4012919 Histoire de l'impôt et de la justice sociale 1

Résumé de cours

• 
  L'actualité en témoigne tous les jours, la question fiscale, les impôts, sont au coeur de nos sociétés et figurent parmi les enjeux politiques essentiels.
  Comment assurer le fonctionnement des services publics et des missions de l'Etat (payer les enseignants par exemple), comment financer la protection sociale (allocations familiales, RSA, allocations logements etc.), qui doit payer ? Les riches doivent-ils payer beaucoup plus que d'autres ? Les réponses à ces questions peuvent sembler évidentes, "naturelles". En réalité il n'est en rien. Ce qui nous semble naturel aujourd'hui ne l'était pas autrefois. Le système fiscal dépend de la manière dont la société se représente elle-même; il repose notamment sur sa conception de la justice, et l'un des enjeux de ce cours est d'en prendre conscience.
  Nous verrons comment se sont forgées nos conceptions contemporaines de l'impôt, comment le système fiscal français s'est constitué et modernisé (avec des comparaisons étrangères si nécessaire), les grandes étapes. Nous verrons les principes ayant présidé à sa formation, les résistances que l'alourdissement fiscal et les changements ont suscitées. Que les citoyens "acceptent" l'impôt n'a rien d'évident à vrai dire. Le cours n'est donc pas technique ou comptable, il s'agit d'une histoire à la fois sociale, intellectuelle, culturelle et politique de l'impôt. Il s'agit d'un cours très interactif qui repose largement sur des documents que nous étudions ensemble.

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M1 S1
M1 - M4083719 Croissance, répartition, inégalités 1

Résumé de cours

AZIZI Karim

Favoriser la croissance du PIB constitue l’un des objectifs majeurs de politique économique. Dans ce cours, nous questionnons la légitimité d’un tel objectif. En effet, un ensemble de travaux montrent qu’au cours des trente dernières années, dans la plupart des économies développées de l’OCDE, la croissance du revenu national a, de façon progressive, principalement profité à une minorité de plus en plus faible de la population, les top incomes. Une telle situation ne va évidemment pas dans le sens de l’intérêt général. Ce cours vise à expliquer, à partir d’approches récentes en termes d’économie politique, pourquoi ce type de croissance fait l’objet d’un soutien diffus de la classe politique et de l’électorat alors que, paradoxalement, cette croissance ne profite qu’à une minorité des citoyens. Pour comprendre cette apparente contradiction, nous explicitons les ressorts de ce type de croissance et, plus spécifiquement, le fonctionnement du régime d’accumulation financiarisé qui s’est progressivement mis en place depuis une trentaine d’années. Nous exposons notamment, dans la première partie de ce cours, le déroulement de la crise des subprimes ainsi que celle des dettes souveraines qui sont inhérentes à ce régime d’accumulation. Nous étudions, dans une deuxième partie du cours, les politiques de sortie de crise qui visent toutes à renouer avec cette croissance par ailleurs très inégalitaire. Dans une troisième et dernière partie, nous détaillons le fonctionnement du régime d’accumulation financiarisé et expliquons, au moyen d’approches diverses en termes d’économie politique, pourquoi ce régime d’accumulation est soutenu par la classe politique et par une majorité de la population, alors qu’il ne profite, au moins sur la question de la croissance des revenus, qu’à une minorité des citoyens. Nous montrons alors que l’économie sociale et solidaire qui promeut l’intérêt général, l’utilité collective, constitue une alternative intéressante à ce régime d’accumulation financiarisé.

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Mme Irène POLITIS

Le droit de la Sécurité sociale vise à donner aux étudiants les bases juridiques de la protection sociale et de ses mécanismes. Les principaux points abordés sont :

• Présentation du système français de Sécurité sociale (contexte, sources, architecture du système, etc.)
• Les branches du régime général (de l’affiliation, à la couverture des risques santé, accident du travail et maladie professionnelle, retraite, et famille)

 Au-delà de l’utilité intellectuelle et personnelle que le cours peut avoir, il représente un secteur d’une spécialisation professionnelle possible, et vise à préparer les étudiants à leur entrée en M2, et, à les rendre directement opérationnel dans le cadre de leur carrière professionnelle future.

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Enseignant : Camille FRANÇOIS

Adresse électronique : camille.francois@univ-paris1.fr

Le cours porte sur un domaine central des recherches en sciences sociales : celui des inégalités. À partir d'un ancrage sociologique nourri des travaux d'autres disciplines (économie, anthropologie, mais également histoire et philosophie), cet enseignement explore ainsi les principaux aspects de la fabrique des inégalités entre les groupes et les individus sociaux : leur genèse à l'échelle du temps long des sociétés humaines, les débats entourant leur mesure et leur évolution contemporaine entre/dans les sociétés développées à économie de marché, le rôle de l’État et des institutions (école, fiscalité, justice, etc.) dans la production et la reproduction de ces dernières, les perceptions subjectives qu'en ont les individus, l'articulation des différents espaces et rapports sociaux (de classe, de genre, d'âge, de statut ethno-racial, etc.) entre lesquelles se jouent des relations inégalitaires, ou encore la manière dont les « théories de la justice sociale » et les politiques publiques définissent et se proposent de lutter contre ces dernières.

• Organisation du cours et modalités d’évaluation

S'agissant d'un cours magistral, l'enseignement est principalement guidé et animé par un impératif de transmission des connaissances fondamentales de la sociologie des inégalités.

Chaque séance exigera néanmoins de votre part, d'une semaine sur l'autre, la lecture d'un texte classique ou emblématique sur le thème des inégalités, sur lequel vous pourrez être interrogé.e soit oralement, soit par écrit, et ce à n'importe quel moment de la séance !

L'évaluation du cours repose sur un partiel final – dont la note pourra toutefois être modulée par les éventuels contrôles de connaissance des textes à lire survenus au cours du semestre.

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M1 S1
M1 - M4011519 Histoire des relations sociales en Europe 1

Résumé de cours

• Cours d’histoire des relations sociales en Europe occidentale
  CM Isabelle Lespinet-Moret
  TD Adeline Blaszkiewicz-Maison et Maxence Demeule
  
  Le cours se propose de parcourir l’ensemble du XX° siècle en Europe occidentale en abordant cette histoire par le biais des relations sociales.
  L’idée est d’approfondir l’étude des sociétés en interrogeant la façon dont ces sociétés s’organisent et fonctionnent au gré des situations économiques, politiques et sociales, c’est-à-dire dans des périodes de prospérité ou de crise, de paix ou de guerre, avec des régimes politiques démocratiques ou fascistes selon les cas.
  Pour approfondir l’étude de ces sociétés, nous analyserons les relations de travail ou de non-travail, les aspirations, revendications et contestations de ces sociétés, les mouvements sociaux, la place des femmes au sein de ces sociétés, les migrations intra-européennes et extra-européennes, les ruralités, les questions de logement et d’urbanisation, les catégories d’âge et les relations intergénérationnelles, les politiques sociales en matière de santé, d’éducation et de logement, les cultures, les loisirs.
  Le cadre de l’étude sera l’Europe occidentale en focalisant sur certains pays comme l’Allemagne, l’Espagne, la France et la Grande-Bretagne afin de comparer ces sociétés, d’étudier leurs divergences et convergences en matière sociale. Au premier semestre le cours portera sur le premier XX° siècle, de 1900 à 1944. Le second semestre se consacrera à la période 1945-1980.
  Une bibliographie sera déposée en septembre sur l’EPI.

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Laurence Lizé, Maître de conférences HDR, Université de Paris I

Intitulé : Politiques de l’emploi Master 1 AES

Résumé semestre 1

Ce cours aborde les différents objectifs et instruments des politiques de l’emploi qui se sont déployés en France et en Europe depuis les années 1970. Politiques actives, politiques passives, dispositifs ciblés sur certaines catégories de bénéficiaires ou encore dites « générales » car centrées sur les allègements de cotisations sociales patronales, ces politiques se sont profondément réformées. Dans quelle dynamique européenne ces tendances s’inscrivent-elles ? Ces politiques font l’objet de nombreux débats et leur efficacité est souvent contestée. L’orientation des politiques de l’emploi correspond à des conceptions économiques qui restent fortement débattues : les fondements théoriques qui sous-tendent ces politiques seront présentés et discutées. L’efficacité de ces politiques sera interrogée en mettant en perspective les différentes modalités de leur évaluation.

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Dans le cadre de ce cours, nous nous intéressons à la construction sociale, politique et médiatique des problèmessociaux. Il s’agit de voir en quoi les outils de la sociologie (cadre théorique et enquêtes empiriques) peuventrenouveler l’approche et la connaissance que nous pouvons avoir de tel ou tel « problème ». Plusieurs thématiquessont ainsi étudiées dans le courant de l’année : le travail étudiant, le phénomène des « bandes de jeunes »,l’absentéisme scolaire, le handicap, le service national universel et le service civique. L’idée est de travailler sur lafaçon dont la jeunesse / les jeunesses peuvent se voir élevées au rang de problème social.

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Mme Chaserant Camille, Mme Roger Muriel

Ce cours porte sur la protection sociale, entendue comme l’ensemble des régimes de base et complémentaires ainsi que l’aide et l’action sociale menées tant par l’État que par les collectivités territoriales et le secteur associatif. Système complexe faisant intervenir de nombreux acteurs, la protection sociale française est souvent présentée en distinguant chaque risque social. Ce cours a pour objectif de mettre en évidence les liens entre les risques, offrant une analyse historique et critique des politiques menées dans le champ de la protection sociale.

Le cours traite d’abord de l’émergence du risque pauvreté et de l’évolution des actions menées en faveur de la protection sociale des plus démunis. Les inégalités de santé sont ensuite abordées, soulignant l’évolution des principes de justice et d’organisation de notre système de protection sociale. Le cours se termine sur l’élaboration de notre système de retraites et l’impact des inégalités, notamment de santé, sur le niveau des pensions.

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Cours magistral assuré par Christel Coton

Le cours de sociologie des problèmes sociaux délivré aux étudiants inscrit en M1 AES est articulé autour d’un cours magistral hebdomadaire et d’une séance de travaux dirigés en lien avec le cours. Le cours et les textes abordés en TD permettent aux étudiants de se familiariser avec la démarche sociologique dans son approche des problèmes sociaux. Il s’agit de s’intéresser à la construction sociale, politique et médiatique des problèmes sociaux, et de voir en quoi les outils de la sociologie (cadre théorique et enquêtes empiriques) peuvent renouveler l’approche et la connaissance que nous pouvons avoir de tel ou tel « problème ». Plusieurs thématiques rattachées à la « mise en problème » des jeunes sont ainsi étudiées dans le courant de l’année : le phénomène des « bandes de jeunes », l’absentéisme scolaire, le handicap, le service national, le service militaire et le service civique, la délinquance juvénile et la question de la vidéo-surveillance, la question de la « radicalisation » religieuse.

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Sociologie des relations professionnelles

Cours optionnel sans TD M1 AES – Second semestre

Sylvie Contrepois

RESUME

Le cours de sociologie des relations professionnelles propose des clés de lecture pour comprendre les rapports coopératifs et/ou conflictuels qui se nouent entre les trois principaux acteurs clés – les organisations patronales, les organisations syndicales de salariés et l’Etat – intervenant dans la fixation des conditions d’emploi des salariés. Nous étudions le cadre formel de ces relations (notions de représentativité, de liberté syndicale) et la façon dont les acteurs se l’approprient et le négocient. Nous abordons également les différents types de conflits du travail et leur mode de résolution, ainsi que le fonctionnement des institutions représentatives du personnel. Nous abordons, enfin, le positionnement des acteurs sociaux sur des dimensions clés de la relation salariale : emploi, salaires, retraites, discriminations au travail, santé et conditions de travail.

PRESENTATION PLUS COMPLETE

Contenu du cours

Le cours de sociologie des relations professionnelles propose des clés de lecture pour comprendre les rapports coopératifs et/ou conflictuels qui s’établissent entre les trois principaux acteurs clés – les organisations patronales, les organisations syndicales de salariés et l’Etat – intervenant dans la fixation des conditions d’emploi des salariés.

Les deux premières séances abordent le cadre formel de ces relations et la façon dont les acteurs se l’approprient et le négocient. Nous nous arrêtons notamment sur les notions de représentativité et de liberté syndicale.

Un ensemble de séances sont ensuite consacrées aux différentes modalités d’expression des intérêts des parties, principalement au sein de l’entreprise. Nous étudions notamment les différents types de conflits du travail et leur mode de résolution ainsi que le fonctionnement des institutions représentatives du personnel. Ces dernières ayant connu une réforme majeure de leur structuration et de leur fonctionnement, avec la mise en place des Comités Sociaux et Economiques (CSE) à partir de 2018, nous consacrons une séance complète à l’analyse des conséquences de cette réforme.

Plusieurs séances, enfin, proposent un examen détaillé du positionnement des acteurs sociaux sur des dimensions clés de la relation salariale : l’accès à l’emploi, la fixation des salaires, les conditions de départ en retraite, la lutte contre les discriminations au travail, la prise en compte des questions de santé et l’amélioration des conditions de travail.

Les séances s’articulent autour de la lecture de travaux de recherche réalisés par des spécialistes du champ des relations professionnelles, sociologues mais aussi politologues, historiens ou économistes. Ces travaux présentent des résultats d’enquêtes récentes.

Evaluation

Bien que le cours soit sans TD, des modalités optionnelles de contrôle continu y sont proposées. Il peut s’agir d’exposés sur les textes étudiés ou d’un journal relatant et analysant le développement d’un conflit majeur ou d’une négociation structurante.

L’examen final porte sur une analyse de texte et nécessite une bonne maîtrise des concepts et notions vus en cours.

Perspectives

Le cours de sociologie des relations professionnelles propose un cadre de réflexion et des outils qui pourront être mobilisés ultérieurement dans l’exercice de différentes professions, par exemple : expert.e en matière de santé au travail ou en matière de politique sociale de l’entreprise ; chargé.e de mission au sein des organismes paritaires ; journaliste spécialisé.e ; responsable des relations sociales au sein d’une DRH ; chercheur.e.

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Mme Irène POLITIS

Le droit de la protection sociale complémentaire permet de développer des aspects opérationnels, mêlant différentes branches du droit (droit des assurances, du travail, de la sécurité sociale, des sociétés, etc.). Il constitue un complément au cours de droit de la sécurité sociale du 1^er semestre, dans lequel les régimes de bases ont été abordés, mais peut aussi être abordé séparément (notamment pour ceux qui s’orientent vers des parcours RH, car les enjeux RH de la matière sont importants).

 Au-delà de l’utilité intellectuelle et personnelle que le cours peut avoir, il représente un secteur d’une spécialisation professionnelle possible, et vise à préparer les étudiants à leur entrée en M2, et, à leur donner des repères importants pour des questions auxquelles ils pourront être confrontés dans le cadre de leur carrière professionnelle future (RH, cadres des organismes de protection sociale, conseil, etc.).

Les principaux aspects abordés consistent en :

• La présentation des différents acteurs de la protection sociale complémentaire (mutuelle, assurance, institutions de prévoyance)
• Les modes de mise en place de la protection sociale complémentaire en entreprise
• La présentation des risques couverts, de façon obligatoire ou non (santé, décès, retraite, chômage, etc.).

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M1 - M4083819 Économie sociale et solidaire 2

Résumé de cours

• Ce cours a pour objectif de présenter les spécificités des activités de l'économie sociale et solidaire et d'en dresser un panorama en France.
  
  Plan de cours :
  
  Chapitre 1 : Définition et spécificités de l’ESS
  Chapitre 2 : Panorama de l’ESS
  Chapitre 3 : L’action publique et l’ESS
  Chapitre 4 : L’insertion par l’activité économique
  Chapitre 5 : Le commerce équitable
  Chapitre 6 : L’économie circulaire

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M1 S1
M1 - M4012719 Économie de l'entreprise 1

Résumé de cours

Karim AZIZI

Ce cours vise à présenter aux étudiants les théories économiques de l’entreprise. Après une première partie critique dédiée à l’approche néo-classique standard, nous présentons dans une seconde partie l’approche contractuelle de l’entreprise. Sont ainsi successivement étudiées la théorie des coûts de transaction, la théorie de l’agence et la théorie des contrats incomplets. Dans une troisième et dernière partie, nous mettons l’accent sur des approches souvent qualifiées d’hétérodoxes : théorie évolutionniste, et théorie de la régulation.

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M1 S1
M1 - M4012919 Histoire de l'impôt et de la justice sociale 1

Résumé de cours

• 
  L'actualité en témoigne tous les jours, la question fiscale, les impôts, sont au coeur de nos sociétés et figurent parmi les enjeux politiques essentiels.
  Comment assurer le fonctionnement des services publics et des missions de l'Etat (payer les enseignants par exemple), comment financer la protection sociale (allocations familiales, RSA, allocations logements etc.), qui doit payer ? Les riches doivent-ils payer beaucoup plus que d'autres ? Les réponses à ces questions peuvent sembler évidentes, "naturelles". En réalité il n'est en rien. Ce qui nous semble naturel aujourd'hui ne l'était pas autrefois. Le système fiscal dépend de la manière dont la société se représente elle-même; il repose notamment sur sa conception de la justice, et l'un des enjeux de ce cours est d'en prendre conscience.
  Nous verrons comment se sont forgées nos conceptions contemporaines de l'impôt, comment le système fiscal français s'est constitué et modernisé (avec des comparaisons étrangères si nécessaire), les grandes étapes. Nous verrons les principes ayant présidé à sa formation, les résistances que l'alourdissement fiscal et les changements ont suscitées. Que les citoyens "acceptent" l'impôt n'a rien d'évident à vrai dire. Le cours n'est donc pas technique ou comptable, il s'agit d'une histoire à la fois sociale, intellectuelle, culturelle et politique de l'impôt. Il s'agit d'un cours très interactif qui repose largement sur des documents que nous étudions ensemble.

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M1 S1
M1 - M4011919 Formation, qualification et compétences 1

Résumé de cours

• Le cours s'organise en deux parties et 4 chapitres. La première partie aborde successivement la formation initiale et la formation en entreprise. Un premier chapitre, en partant de la notion de "capital humain" montre comment la formation peut être conçue comme un investissement, dont on peut évaluer les coûts et les rendements, au niveau individuel comme au niveau collectif. Mais le rôle du système de formation n'est pas seulement de doter les individus en capital humain, il est aussi de jouer le rôle de filtre, les diplômes jouant le rôle de signaux. Le deuxième chapitre se place du point de vue des entreprises : quels sont leurs besoins en "formation" ? Comment y pourvoient-elles en arbitrant entre recrutement (formation initiale) et formation en interne (formation professionnelle) ? Comment, à travers les classifications en termes de qualification (aussi établies au niveau des branches professionnelles), associent-elles des niveaux de formation au sens large à des échelles de rémunération ? Pourquoi sont-elles passées d'une logique de "qualification" à un logique de "compétences" (qui sera plus particulièrement étudiée dans le cours de GRH)
  
  La deuxième partie se focalise sur les problèmes d'adéquation entre offre et demande sur le marché du travail selon le niveau et la nature de la formation. Le chapitre 3 aborde les questions pénurie de main d'œuvre qualifiée et de chômage d’inadéquation, mais aussi de déclassement (quand des travailleurs occupent des emplois pour lesquels ils sont "surqualifiés"). Le chapitre 4 adopte une perspective plus globale et de plus long terme en étudiant plus particulièrement les évolutions des besoins en compétences et formation induites par les grandes mutations organisationnelles et technologiques qui affectent le système productif. Sont abordés notamment la révolution digitale et ses effets sur la structure et la nature des emplois, mais aussi sur l’activité du travail.

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Présentation du cours de Gestion des Ressources Humaines

M1 AES

(Semestre 1 et Semestre 2)

Valerie.Neveu@univ-paris1.fr

Le cours de Gestion des Ressources Humaines a lieu au premier et au second semestre du M1. Les TD se déroulent au semestre 2. L’objectif est de présenter et d’analyser les principaux enjeux du recours au management des compétences aujourd’hui dans les organisations. Pour cela, au premier semestre, après avoir présenté l’émergence de la gestion des « compétences » dans les organisations, en montrant notamment les points de rupture et de continuité avec une logique de « poste », le cours propose d’explorer les principaux domaines d’application du management des compétences. Cela suppose d’étudier ainsi, par exemple, la formation comme moyen pour les entreprises de développer les compétences de leurs salariés, ou encore le champ de la rémunération dite « stratégique » des compétences, ou encore les enjeux liés à l’introduction du SIRH dans les organisations. Pour chaque domaine, les principaux outils de gestion sont analysés ainsi que leurs conditions d’utilisation. Le semestre 1 s’achève en étudiant la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences ainsi que ses conditions de mise en œuvre dans les organisations. Au semestre 2, l’accent est mis sur les pratiques d’évaluation au sein des organisations : évaluation des individus (étude des principaux enjeux liés à l’utilisation des méthodes d’évaluation), évaluation des pratiques RH (et notamment la gestion du risque de « discrimination » lors du recrutement de salariés, de la gestion des carrières de ces derniers, etc.). Enfin, le semestre s’achève par une introduction au comportement organisationnel : il s’agit de comprendre les apports et les limites de l’utilisation des baromètres sociaux, visant l’étude du climat social ainsi que la mesure des attitudes et comportements des individus dans les organisations.

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M1 S1
M1 - M4011519 Histoire des relations sociales en Europe 1

Résumé de cours

• Cours d’histoire des relations sociales en Europe occidentale
  CM Isabelle Lespinet-Moret
  TD Adeline Blaszkiewicz-Maison et Maxence Demeule
  
  Le cours se propose de parcourir l’ensemble du XX° siècle en Europe occidentale en abordant cette histoire par le biais des relations sociales.
  L’idée est d’approfondir l’étude des sociétés en interrogeant la façon dont ces sociétés s’organisent et fonctionnent au gré des situations économiques, politiques et sociales, c’est-à-dire dans des périodes de prospérité ou de crise, de paix ou de guerre, avec des régimes politiques démocratiques ou fascistes selon les cas.
  Pour approfondir l’étude de ces sociétés, nous analyserons les relations de travail ou de non-travail, les aspirations, revendications et contestations de ces sociétés, les mouvements sociaux, la place des femmes au sein de ces sociétés, les migrations intra-européennes et extra-européennes, les ruralités, les questions de logement et d’urbanisation, les catégories d’âge et les relations intergénérationnelles, les politiques sociales en matière de santé, d’éducation et de logement, les cultures, les loisirs.
  Le cadre de l’étude sera l’Europe occidentale en focalisant sur certains pays comme l’Allemagne, l’Espagne, la France et la Grande-Bretagne afin de comparer ces sociétés, d’étudier leurs divergences et convergences en matière sociale. Au premier semestre le cours portera sur le premier XX° siècle, de 1900 à 1944. Le second semestre se consacrera à la période 1945-1980.
  Une bibliographie sera déposée en septembre sur l’EPI.

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Laurence Lizé, Maître de conférences HDR, Université de Paris I

Intitulé : Politiques de l’emploi Master 1 AES

Résumé semestre 1

Ce cours aborde les différents objectifs et instruments des politiques de l’emploi qui se sont déployés en France et en Europe depuis les années 1970. Politiques actives, politiques passives, dispositifs ciblés sur certaines catégories de bénéficiaires ou encore dites « générales » car centrées sur les allègements de cotisations sociales patronales, ces politiques se sont profondément réformées. Dans quelle dynamique européenne ces tendances s’inscrivent-elles ? Ces politiques font l’objet de nombreux débats et leur efficacité est souvent contestée. L’orientation des politiques de l’emploi correspond à des conceptions économiques qui restent fortement débattues : les fondements théoriques qui sous-tendent ces politiques seront présentés et discutées. L’efficacité de ces politiques sera interrogée en mettant en perspective les différentes modalités de leur évaluation.

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Dans le cadre de ce cours, nous nous intéressons à la construction sociale, politique et médiatique des problèmessociaux. Il s’agit de voir en quoi les outils de la sociologie (cadre théorique et enquêtes empiriques) peuventrenouveler l’approche et la connaissance que nous pouvons avoir de tel ou tel « problème ». Plusieurs thématiquessont ainsi étudiées dans le courant de l’année : le travail étudiant, le phénomène des « bandes de jeunes »,l’absentéisme scolaire, le handicap, le service national universel et le service civique. L’idée est de travailler sur lafaçon dont la jeunesse / les jeunesses peuvent se voir élevées au rang de problème social.

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Mme Chaserant Camille, Mme Roger Muriel

Ce cours porte sur la protection sociale, entendue comme l’ensemble des régimes de base et complémentaires ainsi que l’aide et l’action sociale menées tant par l’État que par les collectivités territoriales et le secteur associatif. Système complexe faisant intervenir de nombreux acteurs, la protection sociale française est souvent présentée en distinguant chaque risque social. Ce cours a pour objectif de mettre en évidence les liens entre les risques, offrant une analyse historique et critique des politiques menées dans le champ de la protection sociale.

Le cours traite d’abord de l’émergence du risque pauvreté et de l’évolution des actions menées en faveur de la protection sociale des plus démunis. Les inégalités de santé sont ensuite abordées, soulignant l’évolution des principes de justice et d’organisation de notre système de protection sociale. Le cours se termine sur l’élaboration de notre système de retraites et l’impact des inégalités, notamment de santé, sur le niveau des pensions.

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Cours magistral assuré par Christel Coton

Le cours de sociologie des problèmes sociaux délivré aux étudiants inscrit en M1 AES est articulé autour d’un cours magistral hebdomadaire et d’une séance de travaux dirigés en lien avec le cours. Le cours et les textes abordés en TD permettent aux étudiants de se familiariser avec la démarche sociologique dans son approche des problèmes sociaux. Il s’agit de s’intéresser à la construction sociale, politique et médiatique des problèmes sociaux, et de voir en quoi les outils de la sociologie (cadre théorique et enquêtes empiriques) peuvent renouveler l’approche et la connaissance que nous pouvons avoir de tel ou tel « problème ». Plusieurs thématiques rattachées à la « mise en problème » des jeunes sont ainsi étudiées dans le courant de l’année : le phénomène des « bandes de jeunes », l’absentéisme scolaire, le handicap, le service national, le service militaire et le service civique, la délinquance juvénile et la question de la vidéo-surveillance, la question de la « radicalisation » religieuse.

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Mme Irène POLITIS

Le droit de la protection sociale complémentaire permet de développer des aspects opérationnels, mêlant différentes branches du droit (droit des assurances, du travail, de la sécurité sociale, des sociétés, etc.). Il constitue un complément au cours de droit de la sécurité sociale du 1^er semestre, dans lequel les régimes de bases ont été abordés, mais peut aussi être abordé séparément (notamment pour ceux qui s’orientent vers des parcours RH, car les enjeux RH de la matière sont importants).

 Au-delà de l’utilité intellectuelle et personnelle que le cours peut avoir, il représente un secteur d’une spécialisation professionnelle possible, et vise à préparer les étudiants à leur entrée en M2, et, à leur donner des repères importants pour des questions auxquelles ils pourront être confrontés dans le cadre de leur carrière professionnelle future (RH, cadres des organismes de protection sociale, conseil, etc.).

Les principaux aspects abordés consistent en :

• La présentation des différents acteurs de la protection sociale complémentaire (mutuelle, assurance, institutions de prévoyance)
• Les modes de mise en place de la protection sociale complémentaire en entreprise
• La présentation des risques couverts, de façon obligatoire ou non (santé, décès, retraite, chômage, etc.).

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Sociologie des relations professionnelles

Cours optionnel sans TD M1 AES – Second semestre

Sylvie Contrepois

RESUME

Le cours de sociologie des relations professionnelles propose des clés de lecture pour comprendre les rapports coopératifs et/ou conflictuels qui se nouent entre les trois principaux acteurs clés – les organisations patronales, les organisations syndicales de salariés et l’Etat – intervenant dans la fixation des conditions d’emploi des salariés. Nous étudions le cadre formel de ces relations (notions de représentativité, de liberté syndicale) et la façon dont les acteurs se l’approprient et le négocient. Nous abordons également les différents types de conflits du travail et leur mode de résolution, ainsi que le fonctionnement des institutions représentatives du personnel. Nous abordons, enfin, le positionnement des acteurs sociaux sur des dimensions clés de la relation salariale : emploi, salaires, retraites, discriminations au travail, santé et conditions de travail.

PRESENTATION PLUS COMPLETE

Contenu du cours

Le cours de sociologie des relations professionnelles propose des clés de lecture pour comprendre les rapports coopératifs et/ou conflictuels qui s’établissent entre les trois principaux acteurs clés – les organisations patronales, les organisations syndicales de salariés et l’Etat – intervenant dans la fixation des conditions d’emploi des salariés.

Les deux premières séances abordent le cadre formel de ces relations et la façon dont les acteurs se l’approprient et le négocient. Nous nous arrêtons notamment sur les notions de représentativité et de liberté syndicale.

Un ensemble de séances sont ensuite consacrées aux différentes modalités d’expression des intérêts des parties, principalement au sein de l’entreprise. Nous étudions notamment les différents types de conflits du travail et leur mode de résolution ainsi que le fonctionnement des institutions représentatives du personnel. Ces dernières ayant connu une réforme majeure de leur structuration et de leur fonctionnement, avec la mise en place des Comités Sociaux et Economiques (CSE) à partir de 2018, nous consacrons une séance complète à l’analyse des conséquences de cette réforme.

Plusieurs séances, enfin, proposent un examen détaillé du positionnement des acteurs sociaux sur des dimensions clés de la relation salariale : l’accès à l’emploi, la fixation des salaires, les conditions de départ en retraite, la lutte contre les discriminations au travail, la prise en compte des questions de santé et l’amélioration des conditions de travail.

Les séances s’articulent autour de la lecture de travaux de recherche réalisés par des spécialistes du champ des relations professionnelles, sociologues mais aussi politologues, historiens ou économistes. Ces travaux présentent des résultats d’enquêtes récentes.

Evaluation

Bien que le cours soit sans TD, des modalités optionnelles de contrôle continu y sont proposées. Il peut s’agir d’exposés sur les textes étudiés ou d’un journal relatant et analysant le développement d’un conflit majeur ou d’une négociation structurante.

L’examen final porte sur une analyse de texte et nécessite une bonne maîtrise des concepts et notions vus en cours.

Perspectives

Le cours de sociologie des relations professionnelles propose un cadre de réflexion et des outils qui pourront être mobilisés ultérieurement dans l’exercice de différentes professions, par exemple : expert.e en matière de santé au travail ou en matière de politique sociale de l’entreprise ; chargé.e de mission au sein des organismes paritaires ; journaliste spécialisé.e ; responsable des relations sociales au sein d’une DRH ; chercheur.e.

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M1 - M4012019 Gestion de l'entreprise 2

Résumé de cours

• Résumé de cours
  
  Dylan MARTIN-LAPOIRIE
  
  Ce cours avancé de gestion de l’entreprise a pour objectif d’analyser les interactions entre, d’une part, l’environnement contemporain des entreprises et, d’autre part, les méthodes d’évaluation, les changements structurels et organisationnels, la gouvernance et la place des entreprises sur leurs territoires.
  
  Plan de cours :
  
  Chapitre 1 : Les nouvelles configurations de l’entreprise
  
  Chapitre 2 : L’évaluation des entreprises
  
  Chapitre 3 : Les changements structurels et organisationnels
  
  Chapitre 4 : La gouvernance
  
  Chapitre 5 : L’entreprise et ses territoires

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Présentation du cours de Gestion des Ressources Humaines

M1 AES

(Semestre 1 et Semestre 2)

Valerie.Neveu@univ-paris1.fr

Le cours de Gestion des Ressources Humaines a lieu au premier et au second semestre du M1. Les TD se déroulent au semestre 2. L’objectif est de présenter et d’analyser les principaux enjeux du recours au management des compétences aujourd’hui dans les organisations. Pour cela, au premier semestre, après avoir présenté l’émergence de la gestion des « compétences » dans les organisations, en montrant notamment les points de rupture et de continuité avec une logique de « poste », le cours propose d’explorer les principaux domaines d’application du management des compétences. Cela suppose d’étudier ainsi, par exemple, la formation comme moyen pour les entreprises de développer les compétences de leurs salariés, ou encore le champ de la rémunération dite « stratégique » des compétences, ou encore les enjeux liés à l’introduction du SIRH dans les organisations. Pour chaque domaine, les principaux outils de gestion sont analysés ainsi que leurs conditions d’utilisation. Le semestre 1 s’achève en étudiant la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences ainsi que ses conditions de mise en œuvre dans les organisations. Au semestre 2, l’accent est mis sur les pratiques d’évaluation au sein des organisations : évaluation des individus (étude des principaux enjeux liés à l’utilisation des méthodes d’évaluation), évaluation des pratiques RH (et notamment la gestion du risque de « discrimination » lors du recrutement de salariés, de la gestion des carrières de ces derniers, etc.). Enfin, le semestre s’achève par une introduction au comportement organisationnel : il s’agit de comprendre les apports et les limites de l’utilisation des baromètres sociaux, visant l’étude du climat social ainsi que la mesure des attitudes et comportements des individus dans les organisations.

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