Master Etudes du développement

Master parcours Développement agroéconomique : environnement, ressources et alimentation (FI-FC)

Le contexte global, marqué par des tensions géopolitiques, par des crises économiques et plus spécifiquement agricoles, et des situations d’injustice à l’échelle régionale et locale, est aujourd’hui fortement pressé par des conditions climatiques changeantes. Celles-ci ont mis en évidence la nécessité de connaissances non seulement dans les domaines scientifiques et techniques habituels, mais aussi, et surtout, en lien avec des enjeux sociaux, politiques, économiques et culturels, en rapport avec cette dynamique globale.

Dans ces conditions, l’économie mondiale met en concurrence des agricultures inégalement développées, présentant d'importantes différences dans plusieurs domaines (technologiques, environnementaux, fiscaux, droits humains, genre, etc.). La compréhension de ces inégalités suppose une bonne connaissance des origines et des transformations de l’agriculture dans les différentes régions du monde. L’analyse des contraintes et des enjeux auxquels doivent faire face les exploitations agricoles aux niveaux local, national et international permet de saisir les différentes facettes du processus de développement agricole.

L’ensemble des enseignements du parcours Développement agroéconomique : environnement, ressources et alimentation, ainsi que l’expérience en milieu professionnel, sont conçus pour apporter des connaissances approfondies sur les enjeux agro-environnementaux contemporains, les méthodes de diagnostic des situations agroéconomiques, et pour situer les politiques agricoles des pays développés ou en développement dans le contexte des relations internationales. Cela permet d’appréhender les contraintes exercées par les forces économiques sur le processus de développement agricole.

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Master parcours Développement local et transformations socio-écologiques (FI-FC)

Le parcours « Développement local et transformations socio-écologiques » du Master Etudes du développement est un programme de formation pluridisciplinaire, critique, constrictif, appliqué et nourri par les paradigmes contemporains du changement social.  Il forme des étudiantes et étudiants issu.e.s d’une pluralité de disciplines (géographie, sociologie, anthropologie, économie, histoire, sciences sociales) aux métiers de l’accompagnement des dynamiques de changement sociétal et environnemental et aux méthodologies participatives, endogènes et inclusives. Un parcours recherche est aussi proposé en deuxième année. 

Comme l’ensemble des parcours de l’IEDES, il fait le parti pris suivant : réfléchir aux processus de changement social à partir des terrains extra-européens (Afrique, Amérique du Sud, Asie).  Cela implique de connaître la longue et conflictuelle histoire des rapports politiques et épistémologiques entre les Nords et les Suds, de se familiariser avec les pensées post-coloniales et décoloniales mais aussi d’apprendre à lire la pluralité des visions du monde et à s’en inspirer. 

Le développement local vise à établir un compromis entre acteurs, territoires et ressources. Il désigne un processus au cours duquel les ressources locales (qu’elle soient économiques, humaines, sociales, culturelles ou environnementales) sont valorisées et les acteurs conduits à se penser comme les moteurs du développement de leur territoire et non plus comme de simples bénéficiaires.

Il est particulièrement pertinent pour penser et mettre en pratique des « alternatives de développement » au sein de territoires confrontés à des difficultés sociales, économiques, politiques et environnementales. 

Il implique une dynamique résolument participative, durable et attentive aux conflictualités et vise à renforcer les capacités des acteurs à changer leur destin et celui de leur territoire. 

• Une équipe pédagogique mixte (enseignants-chercheurs et professionnels), plurielle en termes de disciplines et d’horizons et impliquée.
• Un module tutoré qui prépare au monde professionnel.  Les étudiant.e.s de M2 se voient confier une mission réelle de jeunes experts par des partenaires associatifs et institutionnels de la formation: Conseil départemental du Val de Marne, Plateau Urbain, Plateforme du commerce équitable, Association française pour l’agriculture urbaine, Tiers-lieux, Centre communal d’action sociale, Ressourceries, Associations de quartier etc.
• Des approches pédagogiques innovantes (jeux sérieux, évaluation par posters, sorties pédagogiques, stage terrain etc)
• Une formation par l’expérience : stage non obligatoire en M1, obligatoire en M2, possibilité de césure entre le M1 et le M2, projets étudiants de solidarité, associations étudiantes, Organisation du Festival les TroPikantes par les étudiant.e.s…
• Une formation à la recherche par la recherche, en lien avec le laboratoire de recherche de l’IEDES : l’Unité Mixte de  Recherche Développement et sociétés (UMR DEVSOC : IRD-Paris 1) et une insertion possible en doctorat après le master.
• Un engagement associatif au sein notamment de l’AED (Association Etudes et Développement), association des étudiant.e.s de l’IEDES, membre du Réseau Etudiants et Développement et autour de nombreux projets (Guinée, Inde, Sénégal…). 

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Master parcours Expertise économique du développement : politiques publiques et projets (FI-FC)

Ce parcours de Master a un double objectif :

• former des acteurs du développement capables de mobiliser la science économique et le financement et management de projets de développement au service des populations voire, plus largement, des espèces naturelles les plus vulnérables dont les droits sont bien souvent violés ;
• préparer des étudiants désireux de s’initier à la recherche dans le domaine des études du développement économique.

Il met l’accent sur trois dimensions clés du développement :

• la rareté et l’inégalité dans la répartition et l’accès aux ressources naturelles (terre, énergie fossile, minerais), humaines (éducation, santé, capacités cognitives), financières (microcrédit, finance verte), et technologiques (innovation, apprentissage, diffusion) ;
• le rôle en matière de coordination et de coopération, mais aussi et surtout les atouts et faiblesses des différentes institutions économiques (e.g. propriété privée vs communs) et politiques (e.g. démocratie vs autocratie), tant formelles (lois, Constitutions) qu’informelles (normes, usages et conventions).
• l’efficacité des politiques publiques selon l’horizon temporel, du court au long terme, d’une part, des projets de développement, d’autre part, et l’évaluation de leur impact en fonction des objectifs visés en matière, par exemple, de changement structurel, de mondialisation, d’informalité sur le marché du travail, de démographie et d’éducation, de protection et mobilité sociale, etc.

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