ECTS
120 crédits
Durée
2 ans
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Langue(s) d'enseignement
Français
Présentation
Le parcours LOPHISC offre une formation approfondie dans les différents domaines de la logique et de la philosophie des sciences contemporaines : logique, histoire et philosophie de la logique, des mathématiques, de la biologie et de la médecine, de la physique, de la psychologie, des neurosciences, de la connaissance et du langage, ainsi que la philosophie générale des sciences.
Le LOPHISC s’adresse à des étudiant.e.s venant de différents cursus : philosophie avant tout, mais également sciences exactes, sciences de la vie et de la terre, sciences humaines et sociales, sciences médicales, sciences de l’ingénieur.
Le parcours permet de choisir entre deux options : Philosophie des sciences ou Logique. Un panachage entre les deux options est également possible.
Les étudiant.e.s ont la possibilité de s’inscrire dans le programme du double diplôme Sienne - Paris 1 (voir plus bas) en effectuant l’année de M2 au sein du Master “Language and Mind” Department of Social, Political and Cognitive Sciences de l’université de Sienne (Italie).
_______
Une partie du cursus (un semestre ou une année) peut être effectuée dans une université à l’étranger, grâce au réseau très étendu de partenariats ERASMUS de l’UFR de philosophie. https://www.pantheonsorbonne.fr/international/etudiants-de-pantheon-sorbonne/
Les étudiant.e.s intéressé.e.s doivent se manifester dès que possible (au plus tard début février de l’année précédant le séjour Erasmus souhaité) auprès du responsable des relations internationales à l’UFR (Charlotte.Murgier@univ-paris1.fr) et du responsable du parcours LOPHISC (mkistler@univ-paris1.fr).
Objectifs
L’objectif du parcours LOPHISC est de donner une formation fondamentale de haut niveau, équilibrée et ouverte, dans les domaines de la philosophie des sciences et de la logique, qui constituent deux options distinctes à l’intérieur du parcours. La formation ménage aussi une place à l’histoire des sciences.
Plus précisément, le LOPHISC vise à fournir aux étudiant.e.s les outils et les compétences pour :
- Connaître les débats classiques et contemporains en logique et philosophie des sciences, cette dernière incluant la philosophie générale des sciences, la philosophie de la physique, des mathématiques, de la biologie, de l’écologie, de la médecine, des sciences cognitives et du langage.
- Analyser, comprendre, interpréter et commenter des textes philosophiques et scientifiques, et les situer dans l’histoire de la philosophie et des sciences.
- Conduire une réflexion critique et argumentée sur un concept, un auteur, une théorie, un courant de pensée issus des corpus philosophiques et scientifiques.
- Mener à bien un travail de recherche et communiquer des résultats dans une forme adéquate, à l’écrit et à l’oral.
- Pour l’option « logique » : maîtrise des langages formels, notamment des aspects mathématiques et techniques de la logique formelle ; mettre en oeuvre les langages logiques appropriés pour des champs d'application donnés (notamment sciences sociales et économiques).
Les + de la formation
La formation est adossée à une équipe de recherche en logique et philosophie des sciences, l'Institut d'Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques (IHPST).
Organisation
Membres de l’équipe pédagogique
Les étudiant.e.s bénéficient d’un encadrement personnalisé tout au long du parcours, adapté à leur formation et à leurs intérêts.
En plus de la validation des cours (voir liste plus bas), les étudiant.e.s doivent rédiger un Travail d’Étude et de Recherche (TER) en M1 et un Mémoire de Recherche en M2 sous la supervision d’un.e enseignant.e. du LOPHISC.
Lors de la candidature en M1, les étudiant.e.s doivent joindre une brève présentation d’un thème qu’elles ou ils aimeraient étudier dans le cadre du TER. Pour s’inspirer, on pourra consulter les sujets de mémoire proposés par chaque enseignant.e (lien vers les propositions de sujets de mémoire). D’autres sujets peuvent également être proposés.
Responsable : Maximilian Kistler
Professeur des universités
Philosophie des sciences, métaphysique, philosophie de l'esprit et des sciences cognitives
(mkistler @ univ-paris1.fr)mkistler@univ-paris1.fr (mkistler @ univ-paris1.fr)
Enseignants :
Vincent Ardourel (Chargé de recherche) Philosophie de la physique Philosophie des sciences
|
Igor Douven (Directeur de recherche) Philosophie des sciences Philosophie des sciences cognitives
|
Philosophie des mathématiques Logique
|
Jean Fichot (Maitre de conférence) Logique Histoire de la logique
(mkistler @ univ-paris1.fr)Voir plus >> (mkistler @ univ-paris1.fr)
|
Denis Forest (Professeur des universités) Philosophie et histoire des sciences (neurosciences, sciences de l'esprit, médecine)
|
Philippe Huneman (Directeur de recherche) Philosophie et histoire de la biologie Philosophie et histoire des sciences
|
Lucie Laplane (Chargée de recherche) Philosophie de la biologie et de la médecine
|
Marianna Antonutti Marfori (Maitresse de conférences) Philosophie et histoire des mathématiques
|
Francesca Merlin (Directrice de recherche, directrice de l'IHPST) Philosophie et histoire de la biologie
|
Matteo Mossio (Chargé de recherche, adjoint au responsable du parcours LOPHISC) Philosophie et histoire des sciences de la vie
|
Alberto Naibo (Maitre de conférences) Logique, philosophie de l'informatique
|
Marco Panza (Directeur de recherche) Philosophie et histoire des mathématiques
|
Francesca Poggiolesi (Chargée de recherche) Logique
|
Olivier Rey (Chargé de recherche) Philosophie et histoire des mathématiques et des sciences
|
Alexandra Soulier (Chargée de recherche) Philosophie et histoire de la médecine
|
Marion Vorms (Maitresse de conférence) Philosophie des sciences cognitives Philosophie de la connaissance
|
Pierre Wagner (Professeur des universités) Philosophie et histoire de la logique et des sciences
|
Programme
Les étudiant.e.s ont accès à un ensemble de cours exceptionnellement étendu, ce qui permet de suivre un itinéraire adapté à leur formation et à leurs intérêts. Le choix des cours peut se faire en accord avec l’encadrant.e.
Les étudiant.e.s inscrit.e.s doivent suivre un tronc commun qui comprend un cours de philosophie générale des sciences (S1) et un cours de philosophie de la connaissance (S2), ainsi qu’un enseignement d’ouverture (à choisir dans l’offre générale du master de philosophie) et un cours de langue vivante (S1 et S2). Les étudiant.e.s doivent ensuite choisir soit l’option ‘logique’ soit l’option ‘philosophie des sciences’. Il est aussi possible de panacher, en accord avec les responsables du parcours (M. Kistler ainsi que M. Wagner pour l’option logique).
L’option “Philosophie des Sciences” permet d’approfondir l’étude des enjeux philosophiques et épistémologiques propres à différentes sciences de la nature et domaines de connaissance. L’option est composée des cours suivants : philosophie de la biologie (S1 et S2), philosophie de la connaissance et du langage (S1 et S2), philosophie des neurosciences (S1) philosophie de la physique (S2) ainsi que la logique et la philosophie de la logique (S1 et S2).
L’option “Logique” comprend, outre des cours de philosophie, une formation fondamentale en théorie des ensembles, théorie de la calculabilité, théorie de la démonstration et théorie des modèles au premier semestre, complétée au second semestre par une étude des modalités, de l’incomplétude et des relations entre logique et informatique. Cette formation offre aux étudiants philosophes la possibilité de multiples orientations ultérieures ou complémentaires non seulement en philosophie mais également en logique, en informatique, en sciences cognitives ou en linguistique.
Le contenu de l'ensemble des cours proposés au sein du parcours LOPHISC est disponible dans le menu déroulant ci-dessous. Il est également disponible ici
Sélectionnez un programme
Master 1 Philosophie parcours logique et philosophie des sciences
Au choix: parmi
UE1 Enseignement Fondamental
12 créditschoix séminaire offre M1 philosophie hors spécialité
5 créditsAu choix: parmi
Histoire de la philosophie ancienne
26hHistoire de la philosophie arabe et médiévale
26hHistoire de la philosophie moderne et contemporaine A
26hHistoire de la philosophie moderne et contemporaine B
26hMéthodes en sociologie et anthropologie
26hPhénoménologie
26hPhilosophie de la connaissance et du langage
26hPhilosophie de l'art
26hPhilosophie des religions
26hPhilosophie du droit
26hPhilosophie d'une sciences particulière B
26hPhilosophie économique et sociale
26hPhilosophie française contemporaine
26hPhilosophie morale
26hPhilosophie politique
26h
Langues vivantes
2 créditsPhilosophie générale des sciences
26h
UE2 Enseignement complémentaire
9 créditsUE3 enseignement spécifique
9 crédits
Au choix: parmi
Mémoire
6 créditsSéminaire international
UE1 Enseignement Fondamental
14 créditschoix séminaire offre M1 philosophie hors spécialité
6 créditsAu choix: parmi
Histoire de la philosophie ancienne
26hHistoire de la philosophie arabe et médiévale
26hHistoire de la philosophie moderne et contemporaine A
26hHistoire de la philosophie moderne et contemporaine B
26hPhénoméno et psychanalyse
26hPhilosophie de la connaissance et du langage
26hPhilosophie de l'art
26hPhilosophie des religions
26hPhilosophie d'une sciences particulière C
26hPhilosophie d'une sciences particulière D
26hPhilosophie économique, sociale et politique
26hPhilosophie et théorie du droit
26hPhilosophie française contemporaine
26hPhilosophie histoire des sciences formelles C
19,5hPhilosophie morale
26hSociologie et anthropologie des techniques
26h
Langues vivantes
2 créditsThéorie de la connaissance
26h
UE2 Enseignement complémentaire
4 créditsAu choix: parmi
UE3 enseignement spécifique
6 créditsAu choix: parmi
Option logique
Option philosophie des sciences
Au choix: parmi
Option philosophie des sciences
Au choix: parmi
Philosophie d'une sciences particulière D
26h
UE4 Mémoire
6 créditsMémoire
6 crédits
Master 2 Recherche Logique et philosophie des sciences
Au choix: parmi
Mémoire
30hSéminaire international
UE1 Enseignement fondamentaux
UE2 Enseignements spécifiques
Au choix: parmi
cours de mise à niveau
39hCours programme partenaire
Au choix: parmi
Métaphysique
19,5hPhilosophie de la connaissance et du langage
19,5hPhilosophie histoire des sciences A
19,5hPhilosophie histoire des sciences B
19,5hPhilosophie histoire des sciences formelles A
19,5hPhilosophie histoire des sciences formelles B
19,5h
UE3 Mémoire de récherche
conférences et colloques
1 crédits16hDocumentation
1 crédits6hEncadrement
1 crédits10hMémoire
30h
Au choix: parmi
Mémoire
30hSéminaire international
UE1 Enseignement fondamentaux
8 créditsUE2 Enseignements spécifiques
Au choix: parmi
Cours programme partenaire
Métaphysique
19,5hPhilosophie de connaissance et du langage
19,5hPhilosophie histoire des sciences C
19,5hPhilosophie histoire des sciences D
19,5hPhilosophie histoire des sciences formelles C
19,5hPhilosophie histoire des sciences formelles D
19,5hTPLE ou séminaire en anglais
Au choix: parmi
Séminaire en anglais
3,5 crédits19,5hTPLE Anglais
4 crédits19,5hTPLE Grec
4 crédits19,5hTPLE Latin
4 crédits19,5h
UE3 Mémoire de récherche
conférences et colloques
1 crédits16hDocumentation
1 crédits6hEncadrement
1 crédits10hMémoire
30h
UE1 Enseignement Fondamental
ECTS
12 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Automne
1- Philosophie générale des sciences (5 ECTS) K4040115
Max Kistler |
Mardi 10h-12h |
Lalande |
2- Enseignement d’ouverture (5 ECTS)
Cours à choisir dans l’offre générale du master de philosophie |
3- Langue vivante (2 ECTS)
Cours assuré par le département des langues |
choix séminaire offre M1 philosophie hors spécialité
ECTS
5 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Automne
Histoire de la philosophie ancienne
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
Histoire de la philosophie arabe et médiévale
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
Histoire de la philosophie moderne et contemporaine A
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
Histoire de la philosophie moderne et contemporaine B
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
Méthodes en sociologie et anthropologie
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
Phénoménologie
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
Philosophie de la connaissance et du langage
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
2- Philosophie de la connaissance et du langage
(parcours Philo. contemporaine) (4,5 ECTS) K4040915
Jocelyn Benoist |
Vendredi 14h-16h |
Halbwachs |
Philosophie de l'art
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
Philosophie des religions
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
Philosophie du droit
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
Philosophie d'une sciences particulière B
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
1- Histoire et philosophie d’une science particulière B :
philosophie des sciences cognitives
(4,5 ECTS) K4041715
Phillipe Lusson |
Mercredi 12h-14h |
D631/Sorbonne |
Philosophie des sciences cognitives
Ce cours propose une introduction au dialogue entre la philosophie et les autres disciplines des sciences cognitives (en particulier la psychologie, les neurosciences et l’anthropologie) à travers l’étude de plusieurs questions controversées qui chacune remettent en cause un aspect de la théorie historiquement dominante de l’esprit. Après une introduction des éléments essentiels de cette théorie, des points de vue méthodologiques qui la sous-tendent, et de certains arguments importants en sa faveur, le cours abordera des problèmes récemment débattus : la question de la modularité du système perceptuel, la question du rôle des représentations dans la cognition, l’architecture de l’esprit humain, le problème dit “du cadre”, et le rôle des structures sociales dans le développement de la cognition humaine.
Éléments de bibliographie :
-Clarke, Andy, Mindware: An Introduction to the Philosophy of Cognitive Science, Oxford University Press, 2014
-Weiskopf, Daniel and Adams, Fred, An Introduction to the Philosophy of Psychology, Cambridge University Press, 2015
-Fisette, Denis et Poirier, Pierre (dir.), Philosophie de l’esprit, Vrin, 2002, 2 vol. (en particulier les textes de Dretske, Fodor et Van Gelder)
-Bermudez, José Luis (dir.), Philosophy of Psychology: Contemporary Readings, Routledge, 2005 (en particulier les textes de Marr, Dennett, Fodor et Carruthers)
-Bermudez, José Luis, Philosophy of Psychology: A Contemporary Introduction, Routledge, 2005
-Andler, Daniel, “Philosophie des sciences cognitives”, in Barberousse, Anick, Bonnay, Denis et Cozic, Michael (dir.), Précis de philosophie des sciences, Vuibert, 2011 (http://andler.dec.ens.fr/pdf/110.pdf)
-Davies, Martin, “An Approach to Philosophy of Cognitive Science” in Jackson, Frank et Smith, Michael (dir.), The Oxford Handbook of Contemporary Philosophy, Oxford University Press, 2005 (http://www.mkdavies.net/Martin_Davies/CogSci_files/CogSciApproach.pdf)
Philosophie économique et sociale
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
Philosophie française contemporaine
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
Philosophie morale
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
Philosophie politique
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
Langues vivantes
ECTS
2 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Automne
Philosophie générale des sciences
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
1- Philosophie générale des sciences (5 ECTS) K4040115
Philippe Huneman |
Mardi 10h-12h |
Lalande |
Philosophie générale des sciences (S1, UE1)
Concepts fondamentaux de la philosophie des sciences
Ce cours de philosophie des sciences introduit à certaines problématiques classiques de la discipline, aussi bien épistémologiques que métaphysiques : l’explication et les lois, la causalité, le réalisme scientifique, les genres naturels. Il abordera pour finir des questions relatives aux valeurs en sciences, et la différence entre science en train de se faire et littérature scientifique, en considérant les échanges entre histoire des sciences post-kuhnienne et philosophie analytique des sciences. Il vise ainsi à expliquer pourquoi la science est la plus fiable source de savoir sur la réalité, et en même temps pourquoi la position scientiste est radicalement fausse.
Evaluation
Mini mémoire sur un sujet relatif au cours, choisi avec l’accord de l’enseignant.
Bibliographie :
- Anouk Barberousse, Denis Bonnay et Mikael Cozic, Précis de philosophie des sciences, Vuibert 2011.
- Anouk Barberousse, Max Kistler, Pascal Ludwig, La philosophie des sciences au XXe siècle, Flammarion, Collection Champs Université, 2000.
- Carl Hempel, Philosophy of Natural Science, Prentice Hall, 1966, trad. Eléments d'épistémologie, A. Colin, 1972.
- Philippe Hunema Pourquoi ? Une question pour découvrir le monde. Paris : Flammarion, 2020
- Thierry Hoquet, Francesca Merlin (dirs.) Précis de philosophie de la biologie. Paris: Vuibert, 2016
- Heather Douglas. “Inductive Risk’“. Philosophy of science, 2000
- Marion Vorms. Qu’est ce qu’une théorie scientifique. Paris, Vuibert, 2015
- Isabelle Drouet. Causalité et inférence. Paris, Vuibert, 2016.
UE2 Enseignement complémentaire
ECTS
9 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Automne
Option logique
1- Histoire et philosophie de la logique et des mathématiques (4,5 ECTS) K4040315
Jean Fichot |
Vendredi 14h-16h |
Lalande |
2- Théorie des ensembles (4,5 ECTS) K4040515
Mirna Džamonja |
Vendredi, 10h-12h |
D631/Sorbonne |
Option philosophie des sciences
1- Histoire et philosophie d’une science particulière A : Une histoire conceptuelle de la théorie de l’évolution (4,5 ECTS) K4040715
Matteo Mossio/Alexandra Soulier |
Lundi, 14h-17h |
D631/Sorbonne |
2- Philosophie de la connaissance et du langage
(parcours Philo. contemporaine)
(4,5 ECTS) K4040915
Jocelyn Benoist |
Vendredi 14h-16h |
Halbwachs |
Option logique
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Automne
Philosophie de la logique et des maths
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
1- Philosophie générale des sciences (4.5 ECTS) K4040315
Jean Fichot |
Vendredi 14h-16h |
Lalande |
Histoire et philosophie de la logique et des mathématiques(S1, UE2)
Résumé
L’accent sera mis sur les questions suivantes (entre autres): comment peut-on justifier le rejet d’une loi logique? Ce refus peut-il se fonder uniquement sur des arguments de nature mathématique? Si d’autres arguments, conceptuels et philosophiques, sont en plus nécessaires, quels sont-ils? De la logique et des mathématiques, laquelle de ces deux disciplines est première? Quels rapports entretiennent les notions d’effectivité humaine et de calculabilité mécanique? Etc.
Bibliographie
Des textes, ainsi qu'une bibliographie plus complète, seront donnés sur l'EPI du cours.
Dummett M. Elements of Intuitionism. Clarendon Press.
Largeault J. Intuition et intuitionisme. Vrin.
Théorie des ensembles
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
2- Théorie des ensembles (4,5 ECTS) K4040515
Mirna Džamonjat |
Vendredi 10h-12h |
D631/Sorbonne |
Théorie des ensembles (S1, UE2)
Au cours du 19e siècle, une crise profonde toucha les mathématiques dans leurs fondements, soulevant plusieurs questions concernant la nature de cette discipline et le statut ontologique de ses entités. Cela a engendré le programme de Hilbert envisageant une axiomatisation complète des mathématiques. Dans le cours, nous présenterons l’univers ensembliste développé par Cantor à travers lequel certaines réponses ont été envisagées.
La théorie des ensembles est en fait la science de l’infini ou au moins de sa manifestation mathématique. Nous analyserons notamment les infinis différents ( !), la construction des ordinaux et des cardinaux, ainsi que leurs arithmétiques, dont la distinction est exigée dans le cas infini. Aux travaux précurseurs de Cantor succédèrent plusieurs tentatives de formalisation de la théorie des ensembles. Nous verrons les motivations à la source de ces entreprises, puis étudierons la plus célèbre : l’axiomatique de Zermelo-Fraenkel, en portant un regard attentif sur l’axiome du choix, un axiome à l’efficacité mathématique indéniable mais à la légitimité parfois contestée.
Bibliographie
- K. J. B. Devlin, The joy of sets : Fundamentals of contemporary set theory. Springer, 1993.
- Patrick Dehornoy, Théorie des ensembles, Introduction à une théorie de l’infini et des grans cardinaux, Calvage et Mounet, 2017.
- Mirna Džamonja, Théorie des ensembles pour les philosophes, Éd. universitaire européenne, 2017.
- Mirna Džamonja, Fast Track to Forcing, Cambridge University Press, 2020.
- H. B. Enderton, Elements of set theory. Academic Press, 1977.
Option philosophie des sciences
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Automne
Philosophie de la connaissance et du langage
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
2- Philosophie de la connaissance et du langage
(parcours Philo. contemporaine) (4,5 ECTS) K4040915
Jocelyn Benoist |
Vendredi 14h-16h |
Halbwachs |
Philosophie d'une sciences particulière A
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
1- Histoire et philosophie d’une science particulière A :
Une histoire conceptuelle de la théorie de l’évolution
(4,5 ECTS) K4040715
Matteo Mossio / Alexandra Soulier |
Lundi 14h-17h ( moins de séances ) |
D631/Sorbonne |
Histoire et philosophie d’une science particulière (S1, UE2) : Philosophie de la biologie et de la médecine
Le cours examinera la manière dont l’adoption d’un point de vue théorique oriente l’étude des phénomènes biologiques, la conception du normal et du pathologique, ainsi que les pratiques médicales et les politiques d’intervention en santé publique.
La première partie du cours (M. Mossio) décrira les principes fondamentaux de la théorie de l’autonomie biologique - héritière contemporaine de la tradition organiciste, que l’on fait remonter au moins à Kant - qui caractérise les êtres vivants comme des systèmes autonomes, capables d’exister en établissant “leur propre normes”. On montrera comment penser le vivant par le prisme de l’autonomie revient à adopter un point de vue original sur la question de l’identité, de l’agentivité, de la finalité et de la normativité, ainsi que de l’évolution.
Dans la seconde partie (A. Soulier), qui portera sur le rôle de la théorie en médecine et en santé publique, nous examinerons en quoi le recours à des théorisations alternatives d’un même phénomène (comme le bien-être, l’incorporation biologique du social ou l’addiction) influence non seulement la recherche mais aussi la prise en charge en clinique et en santé publique. Nous examinerons comment tout au long du continuum qui va du laboratoire à la construction de politiques de santé, les théories qu’elles soient explicitement formulées ou qu’elles interviennent en arrière-plan des choix méthodologiques orientent les pratiques médicales et définissent ultimement ce que nous entendons par “santé”.
Bibliographie
Fassin, D. (2008). Faire de la santé publique. Éditions de l'École des hautes études en santé publique.
Gayon, J. et Ricqlès, Armand de (éd) (2010). Les fonctions : des organismes aux artefacts. Paris, PUF (notamment l’introduction, et les chapitres de la première partie).
Harding, S. G. (Ed.). (1987). Feminism and methodology: Social science issues. Indiana University Press.
Longino, H. E. (2013). Studying human behavior. In Studying Human Behavior. University of Chicago Press.
Moreno, A. et Mossio, M. (2015). Biological Autonomy. Springer.
Varela, F. (1989). Autonomie et Connaissance. Essai sur le vivant. Seuil.
UE3 enseignement spécifique
ECTS
9 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Automne
Option logique
1- Théorie des modèles (3 ECTS) K4041115
Mirna Džamonja |
Mardi, 16h-18h |
Halbwachs |
2- Théorie de la démonstration (3 ECTS) K4041315
Jean Fichot |
jeudi, 16h30-18h30 |
Halbwachs |
|
3- Théorie de la calculabilité (3 ECTS) K4041515
Alberto Naibo |
Mardi, 8h-10h |
Salle E628/Sorbonne |
Option philosophie des sciences
1- Histoire et philosophie d’une science particulière B : philosophie des sciences cognitives (4,5 ECTS) K4041715
Philippe Lusson |
Mercredi 12h-14h |
D631 Sorbonne |
2- Logique pour non spécialistes (4,5 ECTS) K4041915
Pierre Saint-Germier |
Mercredi, 17-19 |
Halbwachs |
Option logique
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Automne
Théorie de la calculabilité
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
3- Théorie de la calculabilité (3 ECTS) K4041515
Alberto Naibo |
Mardi 8h-10h |
Salle E628 /Sorbonne |
Dans ce cours on se propose d’étudier, d’un point de vue formel, des notions comme celles de calcul et d’algorithme. Plus précisément, il s’agira de fournir une analyse logico-mathématique de notions qui concernent l’exécution d’une action de manière purement mécanique, c’est-à-dire sans faire appel à des formes d’intuition ou d’ingéniosité quelconques. Les instruments privilégiés pour poursuivre cette étude seront les fonctions récursives, suivant la tradition de K. Gödel et S.C. Kleene. Après avoir défini la classe de ces fonctions, on démontrera des théorèmes qui les concernent. D’une part, on établira des résultats positifs, comme la possibilité de ramener chacune de ces fonctions à une certaine forme normale, en donnant ainsi la possibilité d’avoir un modèle abstrait et universel de représentation des processus mécaniques de calcul. De l’autre, on établira des résultats négatifs – ou mieux limitatifs –, comme l’impossibilité de décider à l’avance si chaque processus mécanique s’arrêtera ou pas.
Bibliographie :
- Polycopié distribué en cours, couvrant l’ensemble du programme et contenant une sélection d’exercices.
- Boolos, G., Burgess, J. & Jeffrey, R. (2007). Computability and Logic (5ème édition). Cambridge: Cambridge University Press.
- van Dalen, D. (2001). Algorithms and decision problems: A crash course in recursion theory. Dans D.M. Gabbay et F. Guenthner (dir.), Handbook of Philosophical Logic (2ème édition), Vol. 1, p. 245-311. Dordrecht: Kluwer.
- van Dalen, D. (2004). Logic and Structure (5ème édition). Berlin: Springer (chap. 8).
- Epstein, R.L. & Carnielli, W.A. (2008). Computability: Computable functions, logic and the foundations of mathematics (3ème édition). Socorro (New Mexico): Advanced Reasoning Forum.
- Odifreddi, P. & Cooper, B. (2012). “Recursive functions”. Dans E.N. Zalta (dir.), The Stanford Encyclopedia of Philosophy, <http://plato.stanford.edu/entries/recursive-functions/>.
- Odifreddi, P. (1989). Classical Recursion Theory. Amsterdam: Elsevier.
- Rogers, H. (1987). Theory of Recursive Functions and Effective Computability. Cambridge (Mass.): MIT Press.
Terwijn, S. (2008). Éléments de théorie de la calculabilité, trad. fr. M. Cadilhac, manuscrit, <http://www.math.ru.nl/~terwijn/publications/syllabus_fr.pdf>.
Théorie de la démonstration
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
2- Théorie de la démonstration (3 ECTS) K4041315
Jean Fichot |
Jeudi 16h30-18h30 |
Halbwachs |
Résumé
Variantes et fragments de la déduction naturelle classique du premier ordre. Propriétés des preuves sans coupures. Elimination des coupures et applications : démonstrations de cohérence et d'indépendance, constructivité (le cas intuitionniste: arithmétique de Heyting ; aspects constructifs de la logique classique : déduction naturelle multi-conclusions).
Bibliographie
Un polycopié et des exercices seront donnés sur l'EPI du cours.
David R., Nour K., Raffalli C., Introduction à la logique : Théorie de la démonstration, Dunod, Paris,2001.
Negri S., von Plato J., Structural proof theory, Cambridge University Press, 2001.
Prawitz D., Natural Deduction, Almquist et Wiksell, Stockholm, 1965. Réédition Courier Dover Publications, 2006.
Théorie des modèles
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
2- Théorie des modéles (3 ECTS) K4041115
Mirna Džamonjat |
Mardi 16h-18h |
Halbwachs |
Ce cours propose d’introduire à la théorie des modèles classique. L’approche dite « modèle-théorique » de la logique classique vise à caractériser les structures qui satisfont les théories du premier ordre de manière à pouvoir les comparer (en l’occurrence leurs propriétés sémantiques et mathématiques, comme leur expressivité, leur nombre, leur taille, etc.). Tout à fin de mieux les classer et de comprendre leur globalité. Dans ce cours, nous partirons d’un langage interprété pour la logique du premier ordre, présenterons un théorème de complétude dans ce cadre, puis étudierons les résultats les plus fondamentaux, positifs ou négatifs, de la théorie des modèles classique : définissabilité, compacité, théorème de Löwenhein-Skolem et ses conséquences, interpolation, caractérisation de Lindström, etc.
Bibliographie indicative:
-C.C Chang and H.J Keisler, Model Theory, 3rd Ed., Dover Books 2012
-Wilfrid Hodges, A Shorter Model Theory, Cambridge University Press, 1997.
-Jouko Väänänen, Models and Games, Cambridge University Press, 2011
Option philosophie des sciences
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Automne
Logique pour non-spécialistes
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
2- Logique pour non spécialistes (4,5 ECTS) K4041915
Pierre Saint-Germier |
Mercredi 17h-19h |
Halbwachs |
Qu’il s’agisse de définir le contenu empirique d’une théorie, les conditions auxquelles deux théories scientifiques sont équivalentes, encore la nature du raisonnement expérimental, il est difficile d’y voir clair si l’on ne dispose pas de quelques outils logiques. En outre, de nombreux arguments ou doctrines ayant eu un impact considérable en philosophie des sciences aux XXe et XXIe siècles s’appuient sur des concepts, des techniques, ou des résultats relevant de la logique formelle, par exemple le théorème de Beth, pour ce qui concerne les débats sur la réduction de la psychologie aux neurosciences. L’objectif de ce cours est ainsi d’introduire aux concepts, techniques et résultats fondamentaux de la logique classique, et de quelques logiques non classiques, en visant spécifiquement leurs applications en philosophie des sciences.
Bibliographie indicative
Boolos, Georges, Jeffrey, Richard, et Burgess, John (2007) Computability and Logic, Cambridge, Cambridge University Press.
Halvorson, Hans (2020) How logic works. A user’s guide, Princeton, Princeton University Press.
Halvorson, Hans (2019) The logic in the philosophy of science, Cambridge, Cambridge University Press.
Lepage, François (2010) Éléments de logique contemporaine, Montréal, Presses de l’Université de Montréal.
Priest, Graham (2008) From If to Is. Introduction to non-classical logic, Oxford, Oxford University Press.
Wagner, Pierre (2014) Logique et Philosophie, Paris, Ellipses.
Philosophie d'une sciences particulière B
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Automne
1- Histoire et philosophie d’une science particulière B :
philosophie des sciences cognitives
(4,5 ECTS) K4041715
Phillipe Lusson |
Mercredi 12h-14h |
D631/Sorbonne |
Philosophie des sciences cognitives
Ce cours propose une introduction au dialogue entre la philosophie et les autres disciplines des sciences cognitives (en particulier la psychologie, les neurosciences et l’anthropologie) à travers l’étude de plusieurs questions controversées qui chacune remettent en cause un aspect de la théorie historiquement dominante de l’esprit. Après une introduction des éléments essentiels de cette théorie, des points de vue méthodologiques qui la sous-tendent, et de certains arguments importants en sa faveur, le cours abordera des problèmes récemment débattus : la question de la modularité du système perceptuel, la question du rôle des représentations dans la cognition, l’architecture de l’esprit humain, le problème dit “du cadre”, et le rôle des structures sociales dans le développement de la cognition humaine.
Éléments de bibliographie :
-Clarke, Andy, Mindware: An Introduction to the Philosophy of Cognitive Science, Oxford University Press, 2014
-Weiskopf, Daniel and Adams, Fred, An Introduction to the Philosophy of Psychology, Cambridge University Press, 2015
-Fisette, Denis et Poirier, Pierre (dir.), Philosophie de l’esprit, Vrin, 2002, 2 vol. (en particulier les textes de Dretske, Fodor et Van Gelder)
-Bermudez, José Luis (dir.), Philosophy of Psychology: Contemporary Readings, Routledge, 2005 (en particulier les textes de Marr, Dennett, Fodor et Carruthers)
-Bermudez, José Luis, Philosophy of Psychology: A Contemporary Introduction, Routledge, 2005
-Andler, Daniel, “Philosophie des sciences cognitives”, in Barberousse, Anick, Bonnay, Denis et Cozic, Michael (dir.), Précis de philosophie des sciences, Vuibert, 2011 (http://andler.dec.ens.fr/pdf/110.pdf)
-Davies, Martin, “An Approach to Philosophy of Cognitive Science” in Jackson, Frank et Smith, Michael (dir.), The Oxford Handbook of Contemporary Philosophy, Oxford University Press, 2005 (http://www.mkdavies.net/Martin_Davies/CogSci_files/CogSciApproach.pdf)
Mémoire
ECTS
6 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
Travail encadré de recherche, ou TER (mémoire rédigé sous la direction d’un enseignant de l’UFR) (6 ECTS) K404M215
Séminaire international
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
UE1 Enseignement Fondamental
ECTS
14 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
1- Théorie de la connaissance (6 ECTS) K4040215
Marion Vorms |
Jeudi, 14h-16h |
D622 |
2- Enseignement d’ouverture (6 ECTS)
Cours à choisir dans l’offre générale du master de philosophie |
3- Langue vivante (2 ECTS)
Cours assuré par le département des langues |
choix séminaire offre M1 philosophie hors spécialité
ECTS
6 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
Histoire de la philosophie ancienne
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Histoire de la philosophie arabe et médiévale
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Histoire de la philosophie moderne et contemporaine A
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Histoire de la philosophie moderne et contemporaine B
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Phénoméno et psychanalyse
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Philosophie de la connaissance et du langage
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Philosophie de la connaissance et du langage
(cours du parcours Philosophie contemporaine).
K4040615
Ronan de Calan |
Vendredi 14h-16h |
Cavaillès |
Cours de mise à niveau : "Histoire de la philosophie : introduction au problème de la connaissance"
Le cours de mise à niveau en philosophie s’adresse aux étudiant(e)s qui souhaitent s’inscrire en Master 2 « LoPhiSC » alors qu’ils n’ont pas suivi le cursus classique, de la licence au Master 1 de philosophie ; il s’agit notamment des étudiant(e)s d’origine scientifique ou qui ont un parcours en histoire de l’art. L’objectif est de fournir aux étudiant(e)s concernés les éléments de base d’un cours d’histoire de la philosophie et de philosophie générale. Ce cours est organisé en une série de leçons au cours desquelles nous examinons quelques-uns des principaux systèmes de philosophie et nous introduisons et analysons un choix de problèmes classiques en philosophie. Sont également offerts dans cet enseignement une initiation à la recherche bibliographique en philosophie, une formation aux exercices classiques de la réflexion philosophique (dissertation philosophique, explication de textes). Certaines séances sont consacrées à des exercices pratiques effectués à partir de sujets de philosophie générale. On demande aux étudiant(e)s de lire une liste limitée mais significative d’œuvres majeures tirées de l’histoire de la philosophie. Les étudiant(e)s rédigent dissertations et commentaires de textes qui font l’objet d’une évaluation.
Cet enseignement de mise à niveau en philosophie est aussi le lieu où les étudiant(e)s peuvent poser toutes sortes de questions relatives à des points qu’ils ne maîtrisent pas et qui seraient présupposés dans les séminaires de master 2 qu’ils suivent par ailleurs. À titre indicatif, voici quelques-uns des sujets qui ont été abordés au cours des séances données les années précédentes :
- Physis et culture grecque : les Présocratiques
- Méthode et sagesse socratique
- Science et dialectique chez Platon
- L’âme, le vivant selon Aristote
- Science et métaphysique chez Descartes
- Déterminisme et liberté : Spinoza, Leibniz
- La révolution copernicienne en philosophie : Kant
- Idée de progrès et philosophies de l'histoire : Condorcet, Hegel
- La philosophie comme thérapeutique selon Wittgenstein
- Le rationalisme critique de Popper
- Canguilhem et l'histoire des sciences
- Foucault et l'archéologie du savoir ; etc...
Bibliographie
Des indications bibliographiques détaillées seront données au début de ce cours. Nous conseillons aux étudiant(e)s de lire, dès avant le début du cours, quelques-uns des livres suivants, que nous indiquons à titre d’exemples d’ouvrages particulièrement adaptés aux premières séances de ce travail de mise à niveau en philosophie :
- Hadot, Pierre, Qu’est-ce que la philosophie antique ? Paris, Gallimard, Folio-essais, 1995.
- Collectif, Un siècle de philosophie. 1900-2000, Paris, Gallimard, Folio-essais, 2000.
- Les Présocratiques, Pléiade, Gallimard, 1988.
Platon, L’apologie de Socrate, Paris, Garnier-Flammarion.
Philosophie de l'art
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Philosophie des religions
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Philosophie d'une sciences particulière C
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Histoire et philosophie d’une science particulière C :
philosophie de la biologie
(6 ECTS) K4041015
Francesca Merlin |
Mardi de 16h à 18h |
D618 |
Analyse philosophique de la relation nature-nurture dans les sciences biomédicales : dichotomie ou interdépendance ?
Quel est la part des gènes et de l’environnement, de l’innée et de l’acquis, dans la construction d’un organisme vivant ? Autrement dit, quelle est la contribution de la nature et de la nurture (culture) dans la détermination de ce qu’il est ? Dans ce cours nous développerons une analyse philosophique de la relation entre nature et nurture dans les sciences biologiques et médicales à partir de la moitié du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Notre objectif sera d’évaluer la pertinence de ces questions, de saisir la signification et le rôle épistémologique de chacun de ces deux concepts au sein des théories et modèles, et l’évolution de leur relation par rapport aux avancées des sciences biologiques et médicales, tout particulièrement dans l’étude du développement et du comportement humains. Nous nous interrogerons aussi sur les enjeux soulevés par la relation nature-nurture dans la sphère sociétale, et sur comment sa conception peut avoir un impact dans les débats sur l’origine de certains traits et comportements humains tels que les capacités cognitives ou l’agressivité.
Quelques éléments bibliographiques :
Keller, E. F. (2010). The mirage of a space between nature and nurture. Duke University Press.
Lock, M. M., & Palsson, G. (2016). Can science resolve the nature/nurture debate?. John Wiley & Sons.
Paul, D. B. (1998). The politics of heredity: Essays on eugenics, biomedicine, and the nature-nurture debate. SUNY press.
Pigliucci, M. (2001). Phenotypic plasticity: beyond nature and nurture. JHU Press.Tabery, J. (2014). Beyond versus: The struggle to understand the interaction of nature and nurture. MIT Press.
Philosophie d'une sciences particulière D
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Histoire et philosophie d’une science particulière D :
philosophie de la physique
(6 ECTS) K4040815
Vincent Ardourel |
Vendredi 12h-14h |
G303 – esc. C, 3e étage |
Philosophie de la physique
Dans ce cours d’introduction à la philosophie de la physique, nous nous intéresserons à différents problèmes soulevés par la physique contemporaine, et en particulier par la théorie de la relativité, la mécanique quantique et la physique statistique. Nous aborderons notamment les questions suivantes : Quelle est la nature de l’espace et du temps ? Qu’est-ce que l’espace-temps ? Comment doit-on concevoir la matière ? Comment interpréter la mécanique quantique ? Peut-on expliquer la flèche du temps ? Qu’est-ce que le déterminisme en physique ?
Bibliographie
- Albert, D. Quantum Mechanics and Experience. Harvard University Press 1992.
- Barberousse, A., « Philosophie de la Physique » in, Précis de philosophie des sciences (dir. Barberousse, Bonnay, Cozic), Vuibert, 2011.
- Boyer-Kassem, T., Qu’est-ce que la mécanique quantique ? Vrin, 2015.
- Einstein, A., La Théorie de la relativité restreinte et générale, Dunod, 2000.
Philosophie économique, sociale et politique
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Philosophie et théorie du droit
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Philosophie française contemporaine
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Philosophie histoire des sciences formelles C
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
3- Philosophie des sciences (philo/histoire des sciences C) 4 ECTS
Denis Forest |
Mardi, 10h-11h30 |
IHPST, salle de conférences |
Problèmes fondamentaux de la philosophie de la psychiatrie
Depuis le livre de Rachel Cooper publié en 2007, Psychiatrie et philosophie des sciences, la philosophie de la psychiatrie a connu un essor important. Le cours passera en revue quelques grandes questions topiques en philosophie des sciences et en philosophie de la médecine telles qu’elles se posent aujourd’hui dans le champ de l’analyse philosophique de la psychiatrie. On abordera notamment le débat sur la démarcation entre normal et pathologique (à partir de la notion de dysfonction préjudiciable et la relation entre faits et valeurs), la question de l’explication en psychiatrie (notamment à partir des défenses du pluralisme explicatif), et la question des relations entre connaissances et interventions thérapeutiques (sur les exemples d’une part de la relation entre mécanismes de la mémoire et médecine post-traumatique et d’autre part du Contingency management).
Bibliographie :
COOPER (Rachel), 2007. Psychiatry and philosophy of science, Montreal, MacGill-Queen’s University press.
FAUCHER (Luc) et GOYER (Simon), 2016, « Le Research Domain Criteria (RDoC), le réductionnisme et la psychiatrie clinique », Revue de synthèse, 137- 1/2, p. 117-149.
GOLDSTEIN (Jan), 1997. Consoler et classifier. Les empêcheurs de penser en rond, Le Plessis Roobinson.
HIGGINS et al., 2008. Contingency Management in Substance Abuse Treatment. Guilford Press.
KENDLER (Kenneth), 2012, “Levels of explanation in psychiatric and substance use disorders: implications for the development of an etiologically based nosology”, Molecular Psychiatry, 17(1): 11–21.
PICKARD (Hannah), 2021. Is addiction a brain disease? A plea for agnosticism and heterogeneity, Psychopharmacology, https://doi.org/10.1007/s00213-021-06013-4
STICH (S.) et MURPHY (D.), 2000, Darwin in the madhouse: evolutionary psychology and the classification of mental disorders, in Carruthers et Chamberlain, Evolution and the human mind, Cambridge University Press.
WAKEFIELD (Jerome), 1992a, The concept of mental disorder. On the Boundary between biological Facts and social values. American Psychologist, Vol. 47 n°3, p. 373-388. Traduction par S. Demazeux in Philosophie de la médecine, textes édités par Elodie Giroux et Maël Lemoine, Paris, Vrin, p. 127-176.
ZACHAR (Peter), 2006, Les troubles psychiatriques et le modèle des espèces pratiques, in Philosophiques, 2006, volume 33 /1, p. 81-97
Philosophie morale
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Sociologie et anthropologie des techniques
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Langues vivantes
ECTS
2 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
Théorie de la connaissance
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Théorie de la connaissance (6 ECTS) K4040215
Marion Vorms |
Jeudi, 14h-16h |
D622 |
Raisonnement scientifique et raisonnement judiciaire : données, hypothèses, preuves
Comment, sur la base d’un ensemble de données initialement disparates, en vient-on à formuler, élaborer, et finalement à adopter — au moins temporairement — des hypothèses ? À partir de quel moment est-il légitime de considérer que les données parlent suffisamment en faveur d’une certaine hypothèse pour accepter cette dernière, et en rejeter d’autres ? Quelle(s) décision(s), théorique(s) ou pratique(s) une telle acceptation implique-t-elle ?
La théorie de la connaissance, quand elle traite de ces questions, se concentre presque exclusivement sur l’enquête scientifique : le cœur des théories dites « de la confirmation » consiste ainsi à élucider la manière dont les théories scientifiques sont soutenues par les données empiriques. L’objectif de ce cours est d’aborder un ensemble de questions relatives au raisonnement sur la base de données ou raisonnement probatoire (evidential reasoning) par le biais d’une analyse comparée entre raisonnement scientifique et raisonnement judiciaire. Plus précisément, il vise à éclairer d’un nouveau jour certains aspects du raisonnement scientifique au moyen d’une étude du raisonnement probatoire dans le domaine judiciaire, depuis l’enquête criminelle jusqu’au jugement rendu par le juge ou le jury — étude qui puisera des éléments de réflexion aussi bien en droit français qu’en Common Law.
Après avoir rappelé quelques éléments fondamentaux des théories de la confirmation (problème de l’induction, approche hypothéthico-déductive, approche bayésienne), on abordera en particulier les thèmes suivants :
- La notion de donnée : que nous enseigne à ce sujet la réflexion juridique sur les différents types de preuve (testimoniale, tangible, scientifique, etc.), leur crédibilité, leur pertinence, leur admissibilité ?
- L’acceptation des hypothèses : que nous enseignent les différents types de standards de preuve (ou de règles de conviction) en usage selon les juridictions, les notions de charge de la preuve et de présomptions, sur l’acceptation des hypothèses scientifiques (et en particulier la notion significativité statistique en science) ? Comment les seuils d’acceptation des hypothèses varient-ils selon le contexte — juridique ou scientifique ? Comment, de ce point de vue, la réflexion sur le juridique permet-elle de repenser le rôle des valeurs dans l’enquête scientifique ?
- Le statut du témoignage et le rôle des experts : que nous enseigne une analyse du témoignage au tribunal, et plus particulièrement de celui des experts et des recommandations qui leur sont faites (notamment en ce qui concerne l’expression de résultats statistiques) sur la communication de l’incertitude, et plus généralement le statut de la parole publique des scientifiques ?
Le cours s’appuiera sur des articles et ouvrages de philosophie, ainsi que sur des sources juridiques. La bibliographie ci-dessous concerne presque exclusivement les références philosophiques.
Bibliographie
- Bouchard, F. (2016). “The Roles of Institutional Trust and Distrust in Grounding Rational Deference to Scientific Expertise”, Perspectives on Science, vol. 24 (5) : 582-608.
- Cohen L. J. (2002). Should a jury say what it believes or what it accepts? In Knowledge and language. Selected Essays of L. Jonathan Cohen. Boston studies in the philosophy of science (Vol. 227), ed. and with an introduction by James Logue. Springer.
- Cozic, M. "Confirmation et induction", Précis de philosophie des sciences, Vuibert.
- Douglas, Heather. (2008), “The Role of Values in Expert Reasoning.” Public Affairs Quarterly 22 (1): 1–18.
- Earman, J. et Salmon, W. (1999). “The confirmation of scientific hypotheses”, in Salmon M. et al. Introduction to the philosophy of science, Indianapolis & Cambridge: Hackett publishers.
- Friedman, J. (2017). Why suspend judging? Noûs, 51(2), 302–326.
- Gelfert, A. (2014). A Critical Introduction to Testimony (London: Bloomsbury Publishing).
- Goldman, Alvin. 2001. “Experts: Which Ones Should You Trust?”, Philosophy and Phenomenological research, 63:1, 85-110
- Hardwig, John (1985). "Epistemic Dependence," Journal of Philosophy 82: 335-49.
- Hempel, Carl. (1965). “Science and Human values”, Aspects of scientific explanation and other essays in the philosophy of science
- Howson, C. et Urbach, P. (1993). Scientific Reasoning: The Bayesian Approach, 2nd edition. Chicago: Open Court.
- John, S. (2011). “Expert Testimony and Epistemological Free-Riding: The MME Controversy”, The Philosophical Quarterly 61: 496–517.
- John, Stephen. (2015). “The example of the IPCC does not vindicate the value free ideal”, Synthese.
- Picinali, Federico. (2013). Two Meanings of 'Reasonableness': dispelling the 'floating' Reasonable Doubt, The Modern Law Review.
- Roberts, P. et Zuckerman, A. (2010). Criminal evidence, Oxford University Press.
UE2 Enseignement complémentaire
ECTS
4 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
Option logique
1- Logique des modalités K4040415
Francesca Poggiolesi |
Lundi 12h-15h, aux dates suivantes 23 |
Cavaillès |
Option philosophie des sciences
1- Philosophie de la connaissance et du langage (cours du parcours Philosophie contemporaine). K4040615
Ronan de Calan |
Vendredi 14h-16h |
Cavaillès |
2- Histoire et philosophie d’une science particulière C : philosophie de la biologie (6 ECTS) K4041015
Francesca Merlin |
Mardi de 16h à 18h |
D 618 |
Logique des modalités
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Logique des modalités K4040415
Francesca Poggiolesi |
Lundi 12h-15h, le 23 et 30 janvier 2023 |
Cavaillès |
Francesca Poggiolesi |
Lundi 12h-15h, le 13 et 20 février 2023 |
Cavaillès |
Francesca Poggiolesi |
Lundi 12h-15h, le 06 et 20 Mars 2023 |
Cavaillès |
Francesca Poggiolesi |
Lundi 12h-15h, le 03 , 17 et 24 Avril 2023 |
Cavaillès |
Logique des modalités (S2, UE2)
Résumé
Le terme logique modale est aujourd’hui employé pour indiquer une domaine d’investigation très vaste et très varié. Dans ce domaine on a pourtant isolé
un certain nombre de systèmes qui représentent la base et le fondement de tout étude concernant la logique modale. Nous allons analyser ces systèmes dans le détail.
- d’un point de vue formel, nous allons étudier les principaux systèmes de logique modale à travers trois diverses formalisations : les axiomes à la Hilbert, la sémantique de mondes possibles et les systèmes de preuves. Nous allons examiner les relations entre ces trois différentes formalisations et nous allons aussi mettre en relief le lien avec la logique du premier ordre.
- d’un point de vue conceptuel, nous allons introduire les principales interprétations liées à nos systèmes de logique modale. Nous allons commencer par le concept de nécessité et de possibilité, puis nous allons nous arrêter sur une interprétation en termes d’obligation et de permission. Finalement nous allons consacrer une analyse approfondie à une interprétation épistémique, c’est-à-dire en termes de connaissance et de croyance. Cette dernière interprétation nous permettra de dire quelques mots sur les derniers développements de logique modale, à savoir la logique dynamique.
Bibliographie
- Blackburn, M. de Rijke, et Y. Venema. Modal Logic. Cambridge University Press, 2001.
- van Ditmarsch, W. van der Hoek, et B. Kooi. Dynamic Epistemic Logic. Springer, 2008.
- Fitting et R. L. Mendelsohn. First-Order Modal Logic. Springer, 1998
- E. Hughes et M. J. Cresswell. A New Introduction to Modal Logic. Routledge, 1996
- Garson, Modal Logic, The Stanford Encyclopedia of Philosophy (Spring 2016 Edition), Edward N. Zalta (ed.)
- Poggiolesi. Gentzen Calculi for Modal Propositional Logic. Springer, 2010.
Philosophie de la connaissance et du langage
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Philosophie de la connaissance et du langage
(cours du parcours Philosophie contemporaine).
K4040615
Ronan de Calan |
Vendredi 14h-16h |
Cavaillès |
Cours de mise à niveau : "Histoire de la philosophie : introduction au problème de la connaissance"
Le cours de mise à niveau en philosophie s’adresse aux étudiant(e)s qui souhaitent s’inscrire en Master 2 « LoPhiSC » alors qu’ils n’ont pas suivi le cursus classique, de la licence au Master 1 de philosophie ; il s’agit notamment des étudiant(e)s d’origine scientifique ou qui ont un parcours en histoire de l’art. L’objectif est de fournir aux étudiant(e)s concernés les éléments de base d’un cours d’histoire de la philosophie et de philosophie générale. Ce cours est organisé en une série de leçons au cours desquelles nous examinons quelques-uns des principaux systèmes de philosophie et nous introduisons et analysons un choix de problèmes classiques en philosophie. Sont également offerts dans cet enseignement une initiation à la recherche bibliographique en philosophie, une formation aux exercices classiques de la réflexion philosophique (dissertation philosophique, explication de textes). Certaines séances sont consacrées à des exercices pratiques effectués à partir de sujets de philosophie générale. On demande aux étudiant(e)s de lire une liste limitée mais significative d’œuvres majeures tirées de l’histoire de la philosophie. Les étudiant(e)s rédigent dissertations et commentaires de textes qui font l’objet d’une évaluation.
Cet enseignement de mise à niveau en philosophie est aussi le lieu où les étudiant(e)s peuvent poser toutes sortes de questions relatives à des points qu’ils ne maîtrisent pas et qui seraient présupposés dans les séminaires de master 2 qu’ils suivent par ailleurs. À titre indicatif, voici quelques-uns des sujets qui ont été abordés au cours des séances données les années précédentes :
- Physis et culture grecque : les Présocratiques
- Méthode et sagesse socratique
- Science et dialectique chez Platon
- L’âme, le vivant selon Aristote
- Science et métaphysique chez Descartes
- Déterminisme et liberté : Spinoza, Leibniz
- La révolution copernicienne en philosophie : Kant
- Idée de progrès et philosophies de l'histoire : Condorcet, Hegel
- La philosophie comme thérapeutique selon Wittgenstein
- Le rationalisme critique de Popper
- Canguilhem et l'histoire des sciences
- Foucault et l'archéologie du savoir ; etc...
Bibliographie
Des indications bibliographiques détaillées seront données au début de ce cours. Nous conseillons aux étudiant(e)s de lire, dès avant le début du cours, quelques-uns des livres suivants, que nous indiquons à titre d’exemples d’ouvrages particulièrement adaptés aux premières séances de ce travail de mise à niveau en philosophie :
- Hadot, Pierre, Qu’est-ce que la philosophie antique ? Paris, Gallimard, Folio-essais, 1995.
- Collectif, Un siècle de philosophie. 1900-2000, Paris, Gallimard, Folio-essais, 2000.
- Les Présocratiques, Pléiade, Gallimard, 1988.
Platon, L’apologie de Socrate, Paris, Garnier-Flammarion.
Philosophie d'une sciences particulière C
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Histoire et philosophie d’une science particulière C :
philosophie de la biologie
(6 ECTS) K4041015
Francesca Merlin |
Mardi de 16h à 18h |
D618 |
Analyse philosophique de la relation nature-nurture dans les sciences biomédicales : dichotomie ou interdépendance ?
Quel est la part des gènes et de l’environnement, de l’innée et de l’acquis, dans la construction d’un organisme vivant ? Autrement dit, quelle est la contribution de la nature et de la nurture (culture) dans la détermination de ce qu’il est ? Dans ce cours nous développerons une analyse philosophique de la relation entre nature et nurture dans les sciences biologiques et médicales à partir de la moitié du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Notre objectif sera d’évaluer la pertinence de ces questions, de saisir la signification et le rôle épistémologique de chacun de ces deux concepts au sein des théories et modèles, et l’évolution de leur relation par rapport aux avancées des sciences biologiques et médicales, tout particulièrement dans l’étude du développement et du comportement humains. Nous nous interrogerons aussi sur les enjeux soulevés par la relation nature-nurture dans la sphère sociétale, et sur comment sa conception peut avoir un impact dans les débats sur l’origine de certains traits et comportements humains tels que les capacités cognitives ou l’agressivité.
Quelques éléments bibliographiques :
Keller, E. F. (2010). The mirage of a space between nature and nurture. Duke University Press.
Lock, M. M., & Palsson, G. (2016). Can science resolve the nature/nurture debate?. John Wiley & Sons.
Paul, D. B. (1998). The politics of heredity: Essays on eugenics, biomedicine, and the nature-nurture debate. SUNY press.
Pigliucci, M. (2001). Phenotypic plasticity: beyond nature and nurture. JHU Press.Tabery, J. (2014). Beyond versus: The struggle to understand the interaction of nature and nurture. MIT Press.
UE3 enseignement spécifique
ECTS
6 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
Option logique
1- Complétude et indécidabilité (3 ECTS) K4041215OK
David Waszek |
Mercredi 13h30-15h30 |
G303 – esc. C, 3e étage |
2- Logique et fondements de l’informatique (3 ECTS) K4041415
Christophe Denis |
Mardi 12H-14H |
D630 Sorbonne Galerie Dumas |
Option philosophie des sciences. L’un des deux cours suivants au choix :
1- Histoire et philosophie d’une science particulière D : philosophie de la physique (6 ECTS) K4040815
Vincent Ardourel |
Vendredi 12h-14h |
G303 – esc. C, 3e étage |
1bis- Philosophie de la logique (cours mutualisé avec M2) (6 ECTS) K4041015
Mariana Antonutti |
Mercredi, 9h-11h |
IHPST (13 rue du Four), salle de conférences |
Option logique
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Automne
Complétude et indécidabilité
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Complétude et indécidabilité (3 ECTS) K4041215
David Waszek |
Mercredi 13h30-15h30 |
G303 – esc. C, 3e étage |
Le but de ce cours est de démontrer plusieurs théorèmes célèbres d'incomplétude et d'indécidabilité et d'en discuter l'interprétation et les conséquences philosophiques.
Le cœur du cours consiste en la démonstration de deux théorèmes importants : le premier théorème d'incomplétude de Gödel (qui affirme en substance que toute théorie axiomatique de l'arithmétique qui est cohérente et « suffisamment forte » est incomplète, au sens où il existe des énoncés de son langage qu'elle ne permet ni de démontrer ni de réfuter), et un théorème d'indécidabilité apparenté (d'après lequel toute théorie vérifiant les hypothèses précédentes est indécidable, au sens où il n'existe pas de procédure algorithmique permettant, étant donné un énoncé de son langage, de déterminer en un temps fini si celui-ci y est ou n'y est pas démontrable). La démonstration de ces théorèmes est très instructive et introduit des idées et outils essentiels en logique mathématique, qui, entre autres, font le lien entre étude des systèmes formels et théorie de la calculabilité.
Nous aborderons également le second théorème d'incomplétude de Gödel et le théorème d'indéfinissabilité de la vérité de Tarski, et discuterons la signification et la portée des résultats démontrés.
Quoique ce ne soit pas absolument indispensable (quelques rappels seront fournis), une familiarité préalable avec la théorie de la calculabilité, qui fait l'objet d'un cours au premier semestre, est recommandée. Des notes de cours seront fournies.
Indications bibliographiques
Smith, Peter. An Introduction to Gödel's Theorems. 2e édition, Cambridge : CUP, 2013.
Cori, René et Lascar, Daniel. Logique mathématique, vol. 2 : Fonctions récursives, théorème de Gödel, théorie des ensembles, théorie des modèles. Paris : Dunod, 2003.
Logique et fondements de l'informatique
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Logique et fondements de l’informatique (3 ECTS) K4041415
Christophe Denis |
Mardi 12H-14H |
D630 Sorbonne Galerie Dumas |
Option philosophie des sciences
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Automne
Option philosophie des sciences
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Automne
Philosophie de la biologie
ECTS
4 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
Philosophie d'une sciences particulière C
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Histoire et philosophie d’une science particulière C :
philosophie de la biologie
(6 ECTS) K4041015
Francesca Merlin |
Mardi de 16h à 18h |
D618 |
Analyse philosophique de la relation nature-nurture dans les sciences biomédicales : dichotomie ou interdépendance ?
Quel est la part des gènes et de l’environnement, de l’innée et de l’acquis, dans la construction d’un organisme vivant ? Autrement dit, quelle est la contribution de la nature et de la nurture (culture) dans la détermination de ce qu’il est ? Dans ce cours nous développerons une analyse philosophique de la relation entre nature et nurture dans les sciences biologiques et médicales à partir de la moitié du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Notre objectif sera d’évaluer la pertinence de ces questions, de saisir la signification et le rôle épistémologique de chacun de ces deux concepts au sein des théories et modèles, et l’évolution de leur relation par rapport aux avancées des sciences biologiques et médicales, tout particulièrement dans l’étude du développement et du comportement humains. Nous nous interrogerons aussi sur les enjeux soulevés par la relation nature-nurture dans la sphère sociétale, et sur comment sa conception peut avoir un impact dans les débats sur l’origine de certains traits et comportements humains tels que les capacités cognitives ou l’agressivité.
Quelques éléments bibliographiques :
Keller, E. F. (2010). The mirage of a space between nature and nurture. Duke University Press.
Lock, M. M., & Palsson, G. (2016). Can science resolve the nature/nurture debate?. John Wiley & Sons.
Paul, D. B. (1998). The politics of heredity: Essays on eugenics, biomedicine, and the nature-nurture debate. SUNY press.
Pigliucci, M. (2001). Phenotypic plasticity: beyond nature and nurture. JHU Press.Tabery, J. (2014). Beyond versus: The struggle to understand the interaction of nature and nurture. MIT Press.
Philosophie d'une sciences particulière D
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
26h
Période de l'année
Printemps
1- Histoire et philosophie d’une science particulière D :
philosophie de la physique
(6 ECTS) K4040815
Vincent Ardourel |
Vendredi 12h-14h |
G303 – esc. C, 3e étage |
Philosophie de la physique
Dans ce cours d’introduction à la philosophie de la physique, nous nous intéresserons à différents problèmes soulevés par la physique contemporaine, et en particulier par la théorie de la relativité, la mécanique quantique et la physique statistique. Nous aborderons notamment les questions suivantes : Quelle est la nature de l’espace et du temps ? Qu’est-ce que l’espace-temps ? Comment doit-on concevoir la matière ? Comment interpréter la mécanique quantique ? Peut-on expliquer la flèche du temps ? Qu’est-ce que le déterminisme en physique ?
Bibliographie
- Albert, D. Quantum Mechanics and Experience. Harvard University Press 1992.
- Barberousse, A., « Philosophie de la Physique » in, Précis de philosophie des sciences (dir. Barberousse, Bonnay, Cozic), Vuibert, 2011.
- Boyer-Kassem, T., Qu’est-ce que la mécanique quantique ? Vrin, 2015.
- Einstein, A., La Théorie de la relativité restreinte et générale, Dunod, 2000.
UE4 Mémoire
ECTS
6 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
Travail encadré de recherche, ou TER (mémoire rédigé sous la direction d’un enseignant de l’UFR) (6 ECTS) K404M215
Mémoire
ECTS
6 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
Travail encadré de recherche, ou TER (mémoire rédigé sous la direction d’un enseignant de l’UFR) (6 ECTS) K404M215
Mémoire
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
30h
Période de l'année
Automne
2- Mémoire (12 ECTS)
Séminaire international
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Automne
UE1 Enseignement fondamentaux
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Automne
UE1 : enseignement spécifique (8 ECTS)
Deux cours au choix dans la liste suivante :
1- Philosophie de la logique (philo/histoire des sciences formelles A) 4 ECTS
Alberto Naibo |
mardi 14-15h30 |
IHPST, salle de conférences |
2- Philosophie des mathématiques (philo/histoire des sciences formelles B) 4 ECTS
Marianna Antonutti |
Mercredi 11h-12h30 |
IHPST, salle de conférences |
3- Philosophie des sciences (philo/histoire des sciences A) 4 ECTS
Max Kistler |
Lundi, 9h-10h30 |
IHPST, salle de conférences |
4- Philosophie des sciences (philo/histoire des sciences B) 4 ECTS
Max Kistler |
Lundi, 10h45-12h15 |
IHPST, salle de conférences |
Philosophie histoire des sciences A
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Automne
1- Philosophie de la logique (philo/histoire des sciences formelles A) 4 ECTS
Alberto Naibo |
mardi 14-15h30 |
IHPST, salle de conférences |
Les algorithmes occupent aujourd'hui une place centrale au sein du débat public et scientifique actuel. Lorsque nous lisons ou écoutons des débats sur l’impact croissant de la science et de la technologie dans notre société, nous entendons régulièrement : « les algorithmes changent le monde », « les algorithmes façonnent notre avenir », « les algorithmes gouvernent nos vies », etc. On voit ici apparaître ce sentiment commun selon lequel nous mettons entre les mains des algorithmes non seulement une partie importante de nos décisions, mais aussi de nos propres vies. Ce sentiment contraste toutefois avec un autre constat : le manque de consensus, parmi les experts, à propos de ce qu’est un algorithme.
De façon très étonnante, dans les ouvrages de référence sur l’algorithmique, on ne trouve nulle part de définition générale et exhaustive de la notion. On se limite à l’étude d’exemples, en les répertoriant au mieux selon certaines caractéristiques communes. Dans ce cours nous essaierons de comprendre pourquoi il est si difficile d’aboutir à une définition suffisamment précise de la notion d’algorithme, permettant de traiter les algorithmes comme les véritables objets d’étude d’une théorie scientifique, et plus spécifiquement d’une théorie formelle (mathématisée).
Autrement dit, qu’est-ce qui rend si difficile le développement d’une théorie formelle (mathématique) des algorithmes ? Nous montrerons que la difficulté réside dans le fait que la notion d’algorithme n’est pas apparue ex nihilo dans le champ des mathématiques ou de l’informatique. Il s’agit en revanche d’une notion se présentant comme intrinsèquement liée à d’autres notions (calcul, instruction, règle, problème, programme, etc.) dont l’usage n’est pas restreint au langage spécifique des mathématiques ou de l’informatique, mais touche aussi notre langage ordinaire. Nous étudierons donc la notion d’algorithme en lien et en comparaison avec certaines de ces notions, notamment celles qui occupent une place fondamentale dans l’histoire et la philosophie de la logique et des mathématiques, telles que la notion de fonction effectivement calculable, la notion de calcul mécanique, la notion de système formel et celle de règle formelle, le problème de la décision, et la question de l’automatisation des démonstrations.
Bibliographie
- Bourdeau et J. Mosconi (dir.), Anthologie de la calculabilité. Cassini, Paris, 2022.
Chabert, J.-L. et al. (dir.), Histoire d’algorithmes : du caillou à la puce. Belin, Paris , 1994.
Colson, L., « Functions versus algorithms », dans G. Paun et al. (dir.), Current Trends in Theoretical Computer Science: Entering the 21st century, p. 343–362. World Scientific Publishing, Singapore, 2001.
Dean, W., « Algorithms and the mathematical foundations of computer science », dans P.Welch et L. Horsten (dir.), Gödel’s Disjunction: The scope and limits of mathematical knowledge, p. 19–66. Oxford University Press, Oxford, 2016.
Dowek, G., Les métamorphoses du calcul. Le Pommier, Paris, 2007.
Hilbert, D., « Les fondements des mathématiques » (1927), trad. fr. dans J. Largeault (dir.), Intuitionisme et théorie de la démonstration. Vrin, Paris, 1992.
Gödel, K., « The present situation in the foundations of mathematics », dans Collected Works, vol. 3, p. 45–53. Oxford University Press, Oxford, 1995.
Gurevich, Y., « What is an algorithm? », dans M. Bieliková et al. (dir.), SOFSEM 2012: Theory and Practice of Computer Science, p. 31–42. Springer, Berlin, 2012.
Kleene, S.C., Logique mathématique, trad. fr. J. Largeault. Armand Colin, Paris , 1971.
Knuth, D., Algorithmes, trad. fr. P. Cigielski. The University of Chicago Press, Chicago, 2011.
Moschovakis, Y., « What is an algorithm? », dans B. Engquist et W. Schmid (dir.), Mathematics
Unlimited – 2001 and Beyond, pp. 919–936. Springer, Berlin, 2001
Turing, A., « Théorie des nombres calculables, suivie d’une application au problème de la décision » (1936-7), trad. fr. J. Basch, dans La machine de Turing, p. 47–103. Éditions du Seuil, Paris, 1995.
Philosophie histoire des sciences B
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Automne
2- Philosophie des mathématiques
(philo/histoire des sciences formelles B) 4 ECTS
Marianna Antonutti |
Mercredi 11h-12h30 |
IHPST, salle de conférences |
L’explication mathématique
Les explications mathématiques sont au cœur de la pratique scientifique et de notre compréhension du monde. Mais qu'est-ce qu'une explication mathématique précisément, et quel rôle joue-t-elle dans nos connaissances scientifiques et mathématiques ?
Le riche développement de l'étude de l'explication mathématique au cours des deux dernières décennies a produit différentes approches de ce notion, ainsi que de nouveaux arguments en faveur du réalisme et de l'antiréalisme mathématique. Ce cours se propose d'étudier la nature de l'explication mathématique en mathématiques et l'impact que ce débat a eu sur le débat réalisme vs antiréalisme dans la philosophie des mathématiques.
Nous aborderons des questions telles que : qu'est-ce qu'une explication véritablement mathématique, et quels types d'objets mathématiques peuvent constituer une explication (preuves, théories, méthodes de preuve, etc.) ? Comment la notion de preuve explicative peut-elle être caractérisée, et quelle est sa relation avec d'autres types de preuves, telles que les preuves pures ? Existe-t-il des méthodes de preuve qui sont toujours explicatives ou non explicatives, par exemple les preuves par induction ? L’acceptation d'explications véritablement mathématiques nous engage-t-elle à l'existence d'objets mathématiques ?
Bibliographie indicative:
A. Arana. Idéaux de preuve : explication et pureté. Dans Précis de philosophie de la logique et des mathématiques Vol. 2: Philosophie des mathématiques (dir. A. Arana et M. Panza), Éditions de la Sorbonne, 2021.
A. Baker. Are there Genuine Mathematical Explanations of Physical Phenomena?, Mind 114: 223–238, 2005.
P. Kitcher. Explanatory unification. Philosophy of Science 48:507–531, 1981.
M. Lange. Because Without Cause: Non-causal Explanations in Science and Mathematics. Oxford University Press, 2017.
M. Leng. Mathematical Explanation. Dans Mathematical Reasoning and Heuristics (dir. C. Cellucci and D. Gillies), King's College Publications, 2005.
P. Mancosu. Mathematical Explanation: Problems and Prospects. Topoi 20:97–117, 2001.
P. Mancosu. The Philosophy of Mathematical Practice. Oxford University Press, 2008 (surtout les chapitres 5 et 6).
J. Saatsi. On the ‘Indispensable Explanatory Role’ of Mathematics. Mind 125(500):1045–1070, 2016.
M. Steiner. Mathematical Explanation. Philosophical Studies 34:135–151, 1978.
Philosophie histoire des sciences formelles A
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Automne
3- Philosophie des sciences (philo/histoire des sciences A) 4 ECTS
Max Kistler |
Lundi, 9h-10h30 |
IHPST, salle de conférences |
Métaphysique des sciences : lois, espèces naturelles, individus, dispositions.
La métaphysique a longtemps été considérée comme dépourvue de sens, à la suite notamment des arguments de Carnap dans les années 1930. Cependant, Carnap a été plus tard parmi les premiers à montrer qu’il était possible et important d’interpréter au moins certaines questions métaphysiques, notamment des questions d’existence. Depuis quelques années, on assiste à un renouveau de recherches philosophiques sur différentes notions métaphysiques, notamment sur les notions de causalité, de loi de la nature, de propriétés et espèces naturelles, d’individu et de disposition. Le but de la métaphysique des sciences est de tenter d’analyser un certain nombre de concepts qui sont trop abstraits pour faire directement l’objet de recherches scientifiques mais qui sont utilisés et présupposés dans la recherche scientifique. Dans ce cours, nous étudierons des textes consacrés à l’analyse d’un certain nombre de concepts métaphysiques, dans le contexte de la philosophie des sciences : les concepts de loi de la nature, espèce naturelle, individu et disposition, puis nous lirons quelques travaux récents qui s’interrogent sur la possibilité et la nature d’une telle entreprise.
Evaluation
Analyse et présentation orale d’un ou plusieurs articles ou chapitres de livres, choisis avec l’accord de l’enseignant. Ce travail doit également être rédigé.
Bibliographie
Articles et livres sur la métaphysique des sciences en général
Carnap, Rudolf (1950). Empiricism, semantics, and ontology, Revue Internationale de Philosophie 4, p. 20-40
.Ney, Alyssa (2012), Neo-positivist Metaphysics, Philosophical Studies 160, p. 53-78.Popper, Karl R. (1993), Why Even Pseudo-Sciences May Well Be Meaningful.
Metaphysical Programmes for Science. In Realism and the Aim of Science, Routledge, chap. 23.
Schaffer, Jonathan (2009), On What Grounds What, in D. Chalmers, D. Manley and R. Wasserman (eds.), Metametaphysics. New Essays on the Foundation of Ontology. Oxford UP, p. 347-383.
Schrenk, Markus, Metaphysics of Science. A Systematic and Historical Introduction. Routledge, 2017.
Articles et livres sur des notions métaphysiques particulières
Cohen, Jonathan and Callender, Craig (2009), A Better Best System Account of Lawhood, Philosophical Studies 145, p. 1-34.
Dretske, Fred (1977), Laws of Nature, Philosophy of Science 44, p. 248-68.
Mellor, D.H. (2012), Nature’s Joints: A Realistic Defense of Natural Properties, Ratio (new series) 25, p. 387-404.
Pradeu, Thomas (2008), Qu’est-ce qu’un individu biologique ?, in P. Ludwig et T. Pradeu (dir.), L’individu. Perspectives contemporaines. Paris, Vrin, p. 97-125.
Prior, Elizabeth W., Robert Pargetter et Frank Jackson (1982), Three Theses about Dispositions, American Philosophical Quarterly 19, p. 251-257.
Mellor, D. H. (2000), The Semantics and Ontology of Dispositions, Mind, 109, p. 757-780.
Hüttemann, Andreas (2009), Dispositions in Physics, in: G. Damschen, R. Schnepf, K. Stueber (eds.), Debating Dispositions. Issues in Metaphysics, Epistemology, and Philosophy of Mind, Berlin/New York: de Gruyter, p. 223-237.
Philosophie histoire des sciences formelles B
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Automne
4- Philosophie des sciences (philo/histoire des sciences B) 4 ECTS
Max Kistler |
Lundi, 10h45-12h15 |
IHPST, salle de conférences |
La causalité en science
Il n’existe plus de consensus sur l’analyse de la notion de cause : selon la doctrine généralement acceptée depuis la révolution scientifique du 17e siècle et jusqu’à l’empirisme logique de la première moitié du 20e siècle, la notion de cause se réduit à celle de régularité et de loi. Cette assimilation de la causalité à la nomicité conduit à l’idée que toutes les explications sont causales. Or, au cours de la seconde moitié du 20e siècle, plusieurs philosophes ont exploré l’hypothèse selon laquelle nombre d’explications scientifiques ne sont pas causales : soit il n’existe aucun lien causal entre les états de choses désignés par les prémisses et la conclusion, soit on explique la cause par l’effet, plutôt que l’inverse. Depuis, les propositions d’analyses nouvelles de la causalité foisonnent : en termes de conditionnels contrefactuels, en termes d’augmentation de la probabilité, en termes de processus, ou en termes de manipulabilité. Nous analyserons quelques textes représentatifs de ces analyses philosophiques de la causalité, avant d’étudier le débat récent sur la place de la causalité dans une représentation du monde conforme à la physique contemporaine.
Evaluation
Analyse et présentation orale d’un ou plusieurs articles ou chapitres de livres, choisis avec l’accord de l’enseignant. Ce travail doit également être rédigé.
Bibliographie
- Anouk Barberousse, Denis Bonnay et Mikael Cozic, Précis de philosophie des sciences, Vuibert 2011, chap III: La causalité.
- Helen Beebee, Christopher Hitchcock, Peter Menzies (eds.), The Oxford Handbook of Causation, Oxford University Press, 2009.
- Max Kistler, La causalité dans la philosophie contemporaine, Intellectica, 38, 2004/1, p. 139-185.
- Max Kistler, Analysing Causation in Light of Intuitions, Causal Statements, and Science, in B. Copley, F. Martin (eds.), Causation in Grammatical Structures, Oxford University Press (Oxford Studies in Theoretical Linguistics 52), 2014, p 76-99.
- Jonathan Schaffer, The Metaphysics of Causation, Stanford Encyclopedia of Philosophy, http://plato.stanford.edu/entries/causation-metaphysics/, 2003.
UE2 Enseignements spécifiques
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Automne
Deux cours au choix dans la liste suivante (chacun des cours au choix vaut 3,5 ECTS)
- un ou deux cours choisi dans l'UE1 (autre(s) que ceux qui ont été pris au titre de l'UE1)
- métaphysique (M2 philo contemporaine)
- philosophie de la connaissance et du langage (M2 philo contemporaine)
- un cours d’un programme partenaire
- cours de mise à niveau en philosophie (obligatoire pour les étudiants qui n’ont pas suivi de cursus de philosophie).
Vendredi 27 janvier 2023,
3/2, 10/2, 17/2, 24/2, de 8h à 12h, puis jeudi 2/3, 9/3, 16/3, 23/3, 30/3, de 9h a 13h, salle de conférences, 13 rue du Four, 75006 Paris.
cours de mise à niveau
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
39h
Période de l'année
Automne
Cours programme partenaire
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Automne
Philosophie histoire des sciences formelles B
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Automne
4- Philosophie des sciences (philo/histoire des sciences B) 4 ECTS
Max Kistler |
Lundi, 10h45-12h15 |
IHPST, salle de conférences |
La causalité en science
Il n’existe plus de consensus sur l’analyse de la notion de cause : selon la doctrine généralement acceptée depuis la révolution scientifique du 17e siècle et jusqu’à l’empirisme logique de la première moitié du 20e siècle, la notion de cause se réduit à celle de régularité et de loi. Cette assimilation de la causalité à la nomicité conduit à l’idée que toutes les explications sont causales. Or, au cours de la seconde moitié du 20e siècle, plusieurs philosophes ont exploré l’hypothèse selon laquelle nombre d’explications scientifiques ne sont pas causales : soit il n’existe aucun lien causal entre les états de choses désignés par les prémisses et la conclusion, soit on explique la cause par l’effet, plutôt que l’inverse. Depuis, les propositions d’analyses nouvelles de la causalité foisonnent : en termes de conditionnels contrefactuels, en termes d’augmentation de la probabilité, en termes de processus, ou en termes de manipulabilité. Nous analyserons quelques textes représentatifs de ces analyses philosophiques de la causalité, avant d’étudier le débat récent sur la place de la causalité dans une représentation du monde conforme à la physique contemporaine.
Evaluation
Analyse et présentation orale d’un ou plusieurs articles ou chapitres de livres, choisis avec l’accord de l’enseignant. Ce travail doit également être rédigé.
Bibliographie
- Anouk Barberousse, Denis Bonnay et Mikael Cozic, Précis de philosophie des sciences, Vuibert 2011, chap III: La causalité.
- Helen Beebee, Christopher Hitchcock, Peter Menzies (eds.), The Oxford Handbook of Causation, Oxford University Press, 2009.
- Max Kistler, La causalité dans la philosophie contemporaine, Intellectica, 38, 2004/1, p. 139-185.
- Max Kistler, Analysing Causation in Light of Intuitions, Causal Statements, and Science, in B. Copley, F. Martin (eds.), Causation in Grammatical Structures, Oxford University Press (Oxford Studies in Theoretical Linguistics 52), 2014, p 76-99.
- Jonathan Schaffer, The Metaphysics of Causation, Stanford Encyclopedia of Philosophy, http://plato.stanford.edu/entries/causation-metaphysics/, 2003.
Métaphysique
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Automne
Philosophie de la connaissance et du langage
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Automne
Philosophie histoire des sciences A
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Automne
1- Philosophie de la logique (philo/histoire des sciences formelles A) 4 ECTS
Alberto Naibo |
mardi 14-15h30 |
IHPST, salle de conférences |
Les algorithmes occupent aujourd'hui une place centrale au sein du débat public et scientifique actuel. Lorsque nous lisons ou écoutons des débats sur l’impact croissant de la science et de la technologie dans notre société, nous entendons régulièrement : « les algorithmes changent le monde », « les algorithmes façonnent notre avenir », « les algorithmes gouvernent nos vies », etc. On voit ici apparaître ce sentiment commun selon lequel nous mettons entre les mains des algorithmes non seulement une partie importante de nos décisions, mais aussi de nos propres vies. Ce sentiment contraste toutefois avec un autre constat : le manque de consensus, parmi les experts, à propos de ce qu’est un algorithme.
De façon très étonnante, dans les ouvrages de référence sur l’algorithmique, on ne trouve nulle part de définition générale et exhaustive de la notion. On se limite à l’étude d’exemples, en les répertoriant au mieux selon certaines caractéristiques communes. Dans ce cours nous essaierons de comprendre pourquoi il est si difficile d’aboutir à une définition suffisamment précise de la notion d’algorithme, permettant de traiter les algorithmes comme les véritables objets d’étude d’une théorie scientifique, et plus spécifiquement d’une théorie formelle (mathématisée).
Autrement dit, qu’est-ce qui rend si difficile le développement d’une théorie formelle (mathématique) des algorithmes ? Nous montrerons que la difficulté réside dans le fait que la notion d’algorithme n’est pas apparue ex nihilo dans le champ des mathématiques ou de l’informatique. Il s’agit en revanche d’une notion se présentant comme intrinsèquement liée à d’autres notions (calcul, instruction, règle, problème, programme, etc.) dont l’usage n’est pas restreint au langage spécifique des mathématiques ou de l’informatique, mais touche aussi notre langage ordinaire. Nous étudierons donc la notion d’algorithme en lien et en comparaison avec certaines de ces notions, notamment celles qui occupent une place fondamentale dans l’histoire et la philosophie de la logique et des mathématiques, telles que la notion de fonction effectivement calculable, la notion de calcul mécanique, la notion de système formel et celle de règle formelle, le problème de la décision, et la question de l’automatisation des démonstrations.
Bibliographie
- Bourdeau et J. Mosconi (dir.), Anthologie de la calculabilité. Cassini, Paris, 2022.
Chabert, J.-L. et al. (dir.), Histoire d’algorithmes : du caillou à la puce. Belin, Paris , 1994.
Colson, L., « Functions versus algorithms », dans G. Paun et al. (dir.), Current Trends in Theoretical Computer Science: Entering the 21st century, p. 343–362. World Scientific Publishing, Singapore, 2001.
Dean, W., « Algorithms and the mathematical foundations of computer science », dans P.Welch et L. Horsten (dir.), Gödel’s Disjunction: The scope and limits of mathematical knowledge, p. 19–66. Oxford University Press, Oxford, 2016.
Dowek, G., Les métamorphoses du calcul. Le Pommier, Paris, 2007.
Hilbert, D., « Les fondements des mathématiques » (1927), trad. fr. dans J. Largeault (dir.), Intuitionisme et théorie de la démonstration. Vrin, Paris, 1992.
Gödel, K., « The present situation in the foundations of mathematics », dans Collected Works, vol. 3, p. 45–53. Oxford University Press, Oxford, 1995.
Gurevich, Y., « What is an algorithm? », dans M. Bieliková et al. (dir.), SOFSEM 2012: Theory and Practice of Computer Science, p. 31–42. Springer, Berlin, 2012.
Kleene, S.C., Logique mathématique, trad. fr. J. Largeault. Armand Colin, Paris , 1971.
Knuth, D., Algorithmes, trad. fr. P. Cigielski. The University of Chicago Press, Chicago, 2011.
Moschovakis, Y., « What is an algorithm? », dans B. Engquist et W. Schmid (dir.), Mathematics
Unlimited – 2001 and Beyond, pp. 919–936. Springer, Berlin, 2001
Turing, A., « Théorie des nombres calculables, suivie d’une application au problème de la décision » (1936-7), trad. fr. J. Basch, dans La machine de Turing, p. 47–103. Éditions du Seuil, Paris, 1995.
Philosophie histoire des sciences B
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Automne
2- Philosophie des mathématiques
(philo/histoire des sciences formelles B) 4 ECTS
Marianna Antonutti |
Mercredi 11h-12h30 |
IHPST, salle de conférences |
L’explication mathématique
Les explications mathématiques sont au cœur de la pratique scientifique et de notre compréhension du monde. Mais qu'est-ce qu'une explication mathématique précisément, et quel rôle joue-t-elle dans nos connaissances scientifiques et mathématiques ?
Le riche développement de l'étude de l'explication mathématique au cours des deux dernières décennies a produit différentes approches de ce notion, ainsi que de nouveaux arguments en faveur du réalisme et de l'antiréalisme mathématique. Ce cours se propose d'étudier la nature de l'explication mathématique en mathématiques et l'impact que ce débat a eu sur le débat réalisme vs antiréalisme dans la philosophie des mathématiques.
Nous aborderons des questions telles que : qu'est-ce qu'une explication véritablement mathématique, et quels types d'objets mathématiques peuvent constituer une explication (preuves, théories, méthodes de preuve, etc.) ? Comment la notion de preuve explicative peut-elle être caractérisée, et quelle est sa relation avec d'autres types de preuves, telles que les preuves pures ? Existe-t-il des méthodes de preuve qui sont toujours explicatives ou non explicatives, par exemple les preuves par induction ? L’acceptation d'explications véritablement mathématiques nous engage-t-elle à l'existence d'objets mathématiques ?
Bibliographie indicative:
A. Arana. Idéaux de preuve : explication et pureté. Dans Précis de philosophie de la logique et des mathématiques Vol. 2: Philosophie des mathématiques (dir. A. Arana et M. Panza), Éditions de la Sorbonne, 2021.
A. Baker. Are there Genuine Mathematical Explanations of Physical Phenomena?, Mind 114: 223–238, 2005.
P. Kitcher. Explanatory unification. Philosophy of Science 48:507–531, 1981.
M. Lange. Because Without Cause: Non-causal Explanations in Science and Mathematics. Oxford University Press, 2017.
M. Leng. Mathematical Explanation. Dans Mathematical Reasoning and Heuristics (dir. C. Cellucci and D. Gillies), King's College Publications, 2005.
P. Mancosu. Mathematical Explanation: Problems and Prospects. Topoi 20:97–117, 2001.
P. Mancosu. The Philosophy of Mathematical Practice. Oxford University Press, 2008 (surtout les chapitres 5 et 6).
J. Saatsi. On the ‘Indispensable Explanatory Role’ of Mathematics. Mind 125(500):1045–1070, 2016.
M. Steiner. Mathematical Explanation. Philosophical Studies 34:135–151, 1978.
Philosophie histoire des sciences formelles A
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Automne
3- Philosophie des sciences (philo/histoire des sciences A) 4 ECTS
Max Kistler |
Lundi, 9h-10h30 |
IHPST, salle de conférences |
Métaphysique des sciences : lois, espèces naturelles, individus, dispositions.
La métaphysique a longtemps été considérée comme dépourvue de sens, à la suite notamment des arguments de Carnap dans les années 1930. Cependant, Carnap a été plus tard parmi les premiers à montrer qu’il était possible et important d’interpréter au moins certaines questions métaphysiques, notamment des questions d’existence. Depuis quelques années, on assiste à un renouveau de recherches philosophiques sur différentes notions métaphysiques, notamment sur les notions de causalité, de loi de la nature, de propriétés et espèces naturelles, d’individu et de disposition. Le but de la métaphysique des sciences est de tenter d’analyser un certain nombre de concepts qui sont trop abstraits pour faire directement l’objet de recherches scientifiques mais qui sont utilisés et présupposés dans la recherche scientifique. Dans ce cours, nous étudierons des textes consacrés à l’analyse d’un certain nombre de concepts métaphysiques, dans le contexte de la philosophie des sciences : les concepts de loi de la nature, espèce naturelle, individu et disposition, puis nous lirons quelques travaux récents qui s’interrogent sur la possibilité et la nature d’une telle entreprise.
Evaluation
Analyse et présentation orale d’un ou plusieurs articles ou chapitres de livres, choisis avec l’accord de l’enseignant. Ce travail doit également être rédigé.
Bibliographie
Articles et livres sur la métaphysique des sciences en général
Carnap, Rudolf (1950). Empiricism, semantics, and ontology, Revue Internationale de Philosophie 4, p. 20-40
.Ney, Alyssa (2012), Neo-positivist Metaphysics, Philosophical Studies 160, p. 53-78.Popper, Karl R. (1993), Why Even Pseudo-Sciences May Well Be Meaningful.
Metaphysical Programmes for Science. In Realism and the Aim of Science, Routledge, chap. 23.
Schaffer, Jonathan (2009), On What Grounds What, in D. Chalmers, D. Manley and R. Wasserman (eds.), Metametaphysics. New Essays on the Foundation of Ontology. Oxford UP, p. 347-383.
Schrenk, Markus, Metaphysics of Science. A Systematic and Historical Introduction. Routledge, 2017.
Articles et livres sur des notions métaphysiques particulières
Cohen, Jonathan and Callender, Craig (2009), A Better Best System Account of Lawhood, Philosophical Studies 145, p. 1-34.
Dretske, Fred (1977), Laws of Nature, Philosophy of Science 44, p. 248-68.
Mellor, D.H. (2012), Nature’s Joints: A Realistic Defense of Natural Properties, Ratio (new series) 25, p. 387-404.
Pradeu, Thomas (2008), Qu’est-ce qu’un individu biologique ?, in P. Ludwig et T. Pradeu (dir.), L’individu. Perspectives contemporaines. Paris, Vrin, p. 97-125.
Prior, Elizabeth W., Robert Pargetter et Frank Jackson (1982), Three Theses about Dispositions, American Philosophical Quarterly 19, p. 251-257.
Mellor, D. H. (2000), The Semantics and Ontology of Dispositions, Mind, 109, p. 757-780.
Hüttemann, Andreas (2009), Dispositions in Physics, in: G. Damschen, R. Schnepf, K. Stueber (eds.), Debating Dispositions. Issues in Metaphysics, Epistemology, and Philosophy of Mind, Berlin/New York: de Gruyter, p. 223-237.
Philosophie histoire des sciences formelles B
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Automne
4- Philosophie des sciences (philo/histoire des sciences B) 4 ECTS
Max Kistler |
Lundi, 10h45-12h15 |
IHPST, salle de conférences |
La causalité en science
Il n’existe plus de consensus sur l’analyse de la notion de cause : selon la doctrine généralement acceptée depuis la révolution scientifique du 17e siècle et jusqu’à l’empirisme logique de la première moitié du 20e siècle, la notion de cause se réduit à celle de régularité et de loi. Cette assimilation de la causalité à la nomicité conduit à l’idée que toutes les explications sont causales. Or, au cours de la seconde moitié du 20e siècle, plusieurs philosophes ont exploré l’hypothèse selon laquelle nombre d’explications scientifiques ne sont pas causales : soit il n’existe aucun lien causal entre les états de choses désignés par les prémisses et la conclusion, soit on explique la cause par l’effet, plutôt que l’inverse. Depuis, les propositions d’analyses nouvelles de la causalité foisonnent : en termes de conditionnels contrefactuels, en termes d’augmentation de la probabilité, en termes de processus, ou en termes de manipulabilité. Nous analyserons quelques textes représentatifs de ces analyses philosophiques de la causalité, avant d’étudier le débat récent sur la place de la causalité dans une représentation du monde conforme à la physique contemporaine.
Evaluation
Analyse et présentation orale d’un ou plusieurs articles ou chapitres de livres, choisis avec l’accord de l’enseignant. Ce travail doit également être rédigé.
Bibliographie
- Anouk Barberousse, Denis Bonnay et Mikael Cozic, Précis de philosophie des sciences, Vuibert 2011, chap III: La causalité.
- Helen Beebee, Christopher Hitchcock, Peter Menzies (eds.), The Oxford Handbook of Causation, Oxford University Press, 2009.
- Max Kistler, La causalité dans la philosophie contemporaine, Intellectica, 38, 2004/1, p. 139-185.
- Max Kistler, Analysing Causation in Light of Intuitions, Causal Statements, and Science, in B. Copley, F. Martin (eds.), Causation in Grammatical Structures, Oxford University Press (Oxford Studies in Theoretical Linguistics 52), 2014, p 76-99.
- Jonathan Schaffer, The Metaphysics of Causation, Stanford Encyclopedia of Philosophy, http://plato.stanford.edu/entries/causation-metaphysics/, 2003.
UE3 Mémoire de récherche
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Automne
1- Initiation à la recherche (3 ECTS)
- conférences et colloques (1 ECTS)
- initiation à la recherche : encadrement (1 ECTS)
- initiation (1 ECTS)
2- Mémoire (12 ECTS)
conférences et colloques
ECTS
1 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
16h
Période de l'année
Automne
Documentation
ECTS
1 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
6h
Période de l'année
Automne
Encadrement
ECTS
1 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
10h
Période de l'année
Automne
Mémoire
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
30h
Période de l'année
Automne
2- Mémoire (12 ECTS)
Mémoire
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
30h
Période de l'année
Printemps
Séminaire international
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
UE1 Enseignement fondamentaux
ECTS
8 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
UE1 : enseignement spécifique (8 ECTS)
Deux cours au choix dans la liste suivante :
1- Philosophie de la logique (philo/histoire des sciences formelles C) 4 ECTS
Marianna Antonutti |
Mercredi 9h-11h |
IHPST, salle de conférences |
2- Philosophie des mathématiques (philo/histoire des sciences formelles D) 4 ECTS
Olivier Rey |
Mercredi 14h-16h |
IHPST, salle de conférences |
3- Philosophie des sciences (philo/histoire des sciences C) 4 ECTS
Denis Forest |
Mardi, 10h-11h30 |
IHPST, salle de conférences |
4- Philosophie des sciences (philo/histoire des sciences D) 4 ECTS
Philippe Huneman |
Mardi, 11h45-13h15 |
IHPST, salle de conférences |
Philosophie histoire des sciences C
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
1- Philosophie de la logique (philo/histoire des sciences formelles C) 4 ECTS
Marianna Antonutti |
Mercredi 9h-11h |
IHPST, salle de conférences |
Carnap et Quine sur le langage et la logique
R. Carnap et W.V.O. Quine sont des figures clés de l'histoire de la philosophie analytique. Leur travail a été extrêmement influent dans de nombreux domaines, notamment l'épistémologie, la métaphysique, la logique et la philosophie des sciences. Ce cours se concentrera sur leurs travaux en philosophie du langage, au sens large, en explorant en détail le développement des points de vue respectifs de Carnap et de Quine sur le langage et la logique, ainsi que les principaux points de désaccord entre eux : leurs attitudes à l'égard des langages naturels et formels, des langages intensionnels et extensionnels (y compris leurs attitudes à l'égard de la logique modale quantifiée), du langage et de la logique des théories scientifiques, du vérificationnisme, et leur dispute sur la distinction analytique/synthétique, y compris notamment le principe de tolérance de Carnap et les objections de Quine à ce principe.
Pour une bibliographie indicative, voir :
Hylton, Peter and Gary Kemp, "Willard Van Orman Quine", The Stanford Encyclopedia of Philosophy, 2020 (https://plato.stanford.edu/entries/quine/), et
Leitgeb, Hannes and André Carus, "Rudolf Carnap", The Stanford Encyclopedia of Philosophy, 2019 (https://plato.stanford.edu/entries/carnap/), ou
Wagner, Pierre, "Carnap", L’encyclopédie philosophique, 2018 (https://encyclo-philo.fr/item/142).
Philosophie histoire des sciences D
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
2- Philosophie des mathématiques (philo/histoire des sciences formelles D)
4 ECTS
Olivier Rey |
Mercredi 14h-16h |
IHPST, salle de conférences |
Des μαθηματα aux mathématiques
Sur la quatrième de couverture des deux ultimes ouvrages de Michel Foucault, L’Usage des plaisirs et Le Souci de soi (1984), figure cette citation de René Char (L’Âge cassant, 1965) : « L’histoire des hommes est la longue succession des synonymes d’un même vocable. Y contredire est un devoir. » Foucault entend cette phrase à sa manière : elle lui permet de critiquer les écarts, voire les béances de sens que dissimulent les fausses synonymies (comme lorsqu’on imagine, par exemple, que « sexualité » traduit adéquatement l’eros des Anciens).
De fausses synonymies se dissimulent aussi dans l’invariance de certains vocables, dont le signifié change avec le temps. Ainsi, les mathemata des anciens Grecs n’étaient pas les mathématiques des modernes – tant par la manière dont elles étaient conçues que par la place qu’elles occupaient dans l’économie générale de la pensée. Contredire cette synonymie est, sinon un devoir, du moins une tâche pour une philosophie des mathématiques.
Cela étant, la perception des différences entre mathemata et mathématiques, au sens moderne du terme, ne doit pas, à son tour, venir dissimuler une profonde parenté. Au contraire : la perception des variations doit permettre de mieux cerner en quoi consiste cette parenté, à mieux dégager une essence du mathématique. On s’intéressera, en particulier, aux liens entre mathématiques et schèmes d’action, et à la dualité fondamentale entre « espaces » et « fonctions » définies sur ces espaces.
Bibliographie
Jean-François Mattéi, Pythagore et les pythagoriciens (1983), Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2013.
Platon, La République, trad. Pierre Pachet, Paris, Gallimard, coll. « Folio essais », 1993.
Martin Heidegger, Qu’est-ce qu’une chose ? (1935-1936), trad. Jean Reboul et Jacques Taminiaux, Paris, Gallimard, coll. « Tel », 1971.
Edmund Husserl, La Terre ne se meut pas (1934), trad. Didier Franck, Paris, Éditions de Minuit, 1989.
Henri Poincaré, La Valeur de la science (1905) [extraits], Paris, Flammarion, coll. « Champs », 1999.
Jean Piaget, Introduction à l’épistémologie génétique. I. La Pensée mathématiques, Paris, PUF, coll. « Bibl. de philosophie contemporaine, Logique et philosophie des sciences », 1950.
Evert W. Beth et Jean Piaget, Épistémologie mathématique et psychologie. Essai sur les relations entre la logique formelle et la pensée réelle, Paris, PUF, coll. « Bibl. scientifique internationale », 1961.
- Bourbaki, Éléments de mathématiques. Théorie des ensembles [Introduction], Paris, Hermann, 1970.
Simone Weil, L’Enracinement (1943), Paris, Flammarion, coll. « Champs classiques », 2014.
Philosophie histoire des sciences formelles C
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
3- Philosophie des sciences (philo/histoire des sciences C) 4 ECTS
Denis Forest |
Mardi, 10h-11h30 |
IHPST, salle de conférences |
Problèmes fondamentaux de la philosophie de la psychiatrie
Depuis le livre de Rachel Cooper publié en 2007, Psychiatrie et philosophie des sciences, la philosophie de la psychiatrie a connu un essor important. Le cours passera en revue quelques grandes questions topiques en philosophie des sciences et en philosophie de la médecine telles qu’elles se posent aujourd’hui dans le champ de l’analyse philosophique de la psychiatrie. On abordera notamment le débat sur la démarcation entre normal et pathologique (à partir de la notion de dysfonction préjudiciable et la relation entre faits et valeurs), la question de l’explication en psychiatrie (notamment à partir des défenses du pluralisme explicatif), et la question des relations entre connaissances et interventions thérapeutiques (sur les exemples d’une part de la relation entre mécanismes de la mémoire et médecine post-traumatique et d’autre part du Contingency management).
Bibliographie :
COOPER (Rachel), 2007. Psychiatry and philosophy of science, Montreal, MacGill-Queen’s University press.
FAUCHER (Luc) et GOYER (Simon), 2016, « Le Research Domain Criteria (RDoC), le réductionnisme et la psychiatrie clinique », Revue de synthèse, 137- 1/2, p. 117-149.
GOLDSTEIN (Jan), 1997. Consoler et classifier. Les empêcheurs de penser en rond, Le Plessis Roobinson.
HIGGINS et al., 2008. Contingency Management in Substance Abuse Treatment. Guilford Press.
KENDLER (Kenneth), 2012, “Levels of explanation in psychiatric and substance use disorders: implications for the development of an etiologically based nosology”, Molecular Psychiatry, 17(1): 11–21.
PICKARD (Hannah), 2021. Is addiction a brain disease? A plea for agnosticism and heterogeneity, Psychopharmacology, https://doi.org/10.1007/s00213-021-06013-4
STICH (S.) et MURPHY (D.), 2000, Darwin in the madhouse: evolutionary psychology and the classification of mental disorders, in Carruthers et Chamberlain, Evolution and the human mind, Cambridge University Press.
WAKEFIELD (Jerome), 1992a, The concept of mental disorder. On the Boundary between biological Facts and social values. American Psychologist, Vol. 47 n°3, p. 373-388. Traduction par S. Demazeux in Philosophie de la médecine, textes édités par Elodie Giroux et Maël Lemoine, Paris, Vrin, p. 127-176.
ZACHAR (Peter), 2006, Les troubles psychiatriques et le modèle des espèces pratiques, in Philosophiques, 2006, volume 33 /1, p. 81-97
Philosophie histoire des sciences formelles D
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
4- Philosophie des sciences (philo/histoire des sciences D) 4 ECTS
Philippe Huneman |
Mardi, 11h45-13h15 |
IHPST, salle de conférences |
Problèmes philosophiques de la biologie évolutive et de l’écologie théorique : lois, explications, stochasticité
Le cours étudiera certains des problèmes de philosophie des sciences posés par la biologie évolutive contemporaine et l’écologie. On commencera par étudier ce qu’est une explication par sélection naturelle. On replacera celle-ci dans la structure conceptuelle de la biologie évolutive, dont on a pu dire qu’elle est le cadre général pour les sciences biologiques – « nothing in biology makes sense except in the light of evolution », disait Dobzhansky dans une formule célèbre –, ou bien qu’elle en détient les seules lois à proprement parler.
On s’intéressera ensuite à la question des lois naturelles en biologie et en écologie. En biologie évolutive, l’horizon de ce problème est constitué par la possibilité de concevoir la sélection naturelle comme porteuse de généralités nomothétiques. En écologie, plusieurs questions s’entremêlent : rapport entre modèles mécanistes et modèles phénoménologiques, rôles de la stochasticité, rapport entre valeurs épistémiques dans la modélisation (prédiction, réalisme, généralité). Ls écologues eux-mêmes ont largement contribué au débat par leurs réflexions méthodologiques.
Le cours traitera donc de la nature des explications, des modèles et des lois en écologie et évolution, sur le fond de cette problématique de la légalité propre à l’évolution et à l’écologie (ainsi qu’à leurs interrelations).
Bibliographie
Articles importants historiquement :
- Larry Wright, “Functions”, Journal of philosophy, 1973.
- Stephen Jay Gould & Richard Lewontin, “The spandrels of San Marco and the adaptationist program”, Proceedings of the royal society, 1979.
- Ernst Mayr, “Cause and effect in biology”, Science, 134 (1961), 1501-1506.
Articles liés aux problématiques du cours :
- Lawton, J. H. 1999. ‘’Are There General Laws in Ecology?’’ - Oikos 84: 177–192.
- Levins, R. (1966) “The Strategy of Model Building in Population Biology”, American Scientist, 54: 421–431.
- Walsh, D., Lewens, T., Ariew, A. (2002) “Trials of life: natural selection and random drift,” Philosophy of Science 69: 452–473.
Livres :
- Paul Griffiths, Kim Sterelny, Sex and death, MIT Press, 1998.
- A Rosenberg, D Mc Shea, Philosophy of biology, Routledge, 2011.
- Elliott Sober, Philosophy of biology, 1993, 2002.
- Kim Sterelny, Gould vs. Dawkins, NY, 2002.
- C Sachse. Philosophie de la biologie, PPUR, 2012.
- Heams T, Huneman P, Lecointre G, Silberstein M (eds.) Les mondes darwiniens. Paris: Matériologiques, 2011.
- George Williams, Adaptation and natural selection, Cambridge, 1966
Deux recueils d’articles fondamentaux :
- Elliott Sober, Conceptual issues in evolutionary biology, Cambridge UP, 1989.
- David Hull, Michael Ruse, Philosophy of biology, Oxford readings in philosophy, Oxford UP.
UE2 Enseignements spécifiques
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
UE2 : enseignements mutualisés (7 ECTS)
Deux cours au choix dans la liste suivante (chacun des cours au choix vaut 3,5 ECTS) :
- un cours choisi dans l'UE1 (autre que ceux qui ont été pris au titre de l'UE1)
- métaphysique
- philosophie de la connaissance et du langage
- un cours d’un programme partenaire
Cours programme partenaire
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
Métaphysique
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
Philosophie de connaissance et du langage
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
Philosophie histoire des sciences C
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
1- Philosophie de la logique (philo/histoire des sciences formelles C) 4 ECTS
Marianna Antonutti |
Mercredi 9h-11h |
IHPST, salle de conférences |
Carnap et Quine sur le langage et la logique
R. Carnap et W.V.O. Quine sont des figures clés de l'histoire de la philosophie analytique. Leur travail a été extrêmement influent dans de nombreux domaines, notamment l'épistémologie, la métaphysique, la logique et la philosophie des sciences. Ce cours se concentrera sur leurs travaux en philosophie du langage, au sens large, en explorant en détail le développement des points de vue respectifs de Carnap et de Quine sur le langage et la logique, ainsi que les principaux points de désaccord entre eux : leurs attitudes à l'égard des langages naturels et formels, des langages intensionnels et extensionnels (y compris leurs attitudes à l'égard de la logique modale quantifiée), du langage et de la logique des théories scientifiques, du vérificationnisme, et leur dispute sur la distinction analytique/synthétique, y compris notamment le principe de tolérance de Carnap et les objections de Quine à ce principe.
Pour une bibliographie indicative, voir :
Hylton, Peter and Gary Kemp, "Willard Van Orman Quine", The Stanford Encyclopedia of Philosophy, 2020 (https://plato.stanford.edu/entries/quine/), et
Leitgeb, Hannes and André Carus, "Rudolf Carnap", The Stanford Encyclopedia of Philosophy, 2019 (https://plato.stanford.edu/entries/carnap/), ou
Wagner, Pierre, "Carnap", L’encyclopédie philosophique, 2018 (https://encyclo-philo.fr/item/142).
Philosophie histoire des sciences D
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
2- Philosophie des mathématiques (philo/histoire des sciences formelles D)
4 ECTS
Olivier Rey |
Mercredi 14h-16h |
IHPST, salle de conférences |
Des μαθηματα aux mathématiques
Sur la quatrième de couverture des deux ultimes ouvrages de Michel Foucault, L’Usage des plaisirs et Le Souci de soi (1984), figure cette citation de René Char (L’Âge cassant, 1965) : « L’histoire des hommes est la longue succession des synonymes d’un même vocable. Y contredire est un devoir. » Foucault entend cette phrase à sa manière : elle lui permet de critiquer les écarts, voire les béances de sens que dissimulent les fausses synonymies (comme lorsqu’on imagine, par exemple, que « sexualité » traduit adéquatement l’eros des Anciens).
De fausses synonymies se dissimulent aussi dans l’invariance de certains vocables, dont le signifié change avec le temps. Ainsi, les mathemata des anciens Grecs n’étaient pas les mathématiques des modernes – tant par la manière dont elles étaient conçues que par la place qu’elles occupaient dans l’économie générale de la pensée. Contredire cette synonymie est, sinon un devoir, du moins une tâche pour une philosophie des mathématiques.
Cela étant, la perception des différences entre mathemata et mathématiques, au sens moderne du terme, ne doit pas, à son tour, venir dissimuler une profonde parenté. Au contraire : la perception des variations doit permettre de mieux cerner en quoi consiste cette parenté, à mieux dégager une essence du mathématique. On s’intéressera, en particulier, aux liens entre mathématiques et schèmes d’action, et à la dualité fondamentale entre « espaces » et « fonctions » définies sur ces espaces.
Bibliographie
Jean-François Mattéi, Pythagore et les pythagoriciens (1983), Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2013.
Platon, La République, trad. Pierre Pachet, Paris, Gallimard, coll. « Folio essais », 1993.
Martin Heidegger, Qu’est-ce qu’une chose ? (1935-1936), trad. Jean Reboul et Jacques Taminiaux, Paris, Gallimard, coll. « Tel », 1971.
Edmund Husserl, La Terre ne se meut pas (1934), trad. Didier Franck, Paris, Éditions de Minuit, 1989.
Henri Poincaré, La Valeur de la science (1905) [extraits], Paris, Flammarion, coll. « Champs », 1999.
Jean Piaget, Introduction à l’épistémologie génétique. I. La Pensée mathématiques, Paris, PUF, coll. « Bibl. de philosophie contemporaine, Logique et philosophie des sciences », 1950.
Evert W. Beth et Jean Piaget, Épistémologie mathématique et psychologie. Essai sur les relations entre la logique formelle et la pensée réelle, Paris, PUF, coll. « Bibl. scientifique internationale », 1961.
- Bourbaki, Éléments de mathématiques. Théorie des ensembles [Introduction], Paris, Hermann, 1970.
Simone Weil, L’Enracinement (1943), Paris, Flammarion, coll. « Champs classiques », 2014.
Philosophie histoire des sciences formelles C
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
3- Philosophie des sciences (philo/histoire des sciences C) 4 ECTS
Denis Forest |
Mardi, 10h-11h30 |
IHPST, salle de conférences |
Problèmes fondamentaux de la philosophie de la psychiatrie
Depuis le livre de Rachel Cooper publié en 2007, Psychiatrie et philosophie des sciences, la philosophie de la psychiatrie a connu un essor important. Le cours passera en revue quelques grandes questions topiques en philosophie des sciences et en philosophie de la médecine telles qu’elles se posent aujourd’hui dans le champ de l’analyse philosophique de la psychiatrie. On abordera notamment le débat sur la démarcation entre normal et pathologique (à partir de la notion de dysfonction préjudiciable et la relation entre faits et valeurs), la question de l’explication en psychiatrie (notamment à partir des défenses du pluralisme explicatif), et la question des relations entre connaissances et interventions thérapeutiques (sur les exemples d’une part de la relation entre mécanismes de la mémoire et médecine post-traumatique et d’autre part du Contingency management).
Bibliographie :
COOPER (Rachel), 2007. Psychiatry and philosophy of science, Montreal, MacGill-Queen’s University press.
FAUCHER (Luc) et GOYER (Simon), 2016, « Le Research Domain Criteria (RDoC), le réductionnisme et la psychiatrie clinique », Revue de synthèse, 137- 1/2, p. 117-149.
GOLDSTEIN (Jan), 1997. Consoler et classifier. Les empêcheurs de penser en rond, Le Plessis Roobinson.
HIGGINS et al., 2008. Contingency Management in Substance Abuse Treatment. Guilford Press.
KENDLER (Kenneth), 2012, “Levels of explanation in psychiatric and substance use disorders: implications for the development of an etiologically based nosology”, Molecular Psychiatry, 17(1): 11–21.
PICKARD (Hannah), 2021. Is addiction a brain disease? A plea for agnosticism and heterogeneity, Psychopharmacology, https://doi.org/10.1007/s00213-021-06013-4
STICH (S.) et MURPHY (D.), 2000, Darwin in the madhouse: evolutionary psychology and the classification of mental disorders, in Carruthers et Chamberlain, Evolution and the human mind, Cambridge University Press.
WAKEFIELD (Jerome), 1992a, The concept of mental disorder. On the Boundary between biological Facts and social values. American Psychologist, Vol. 47 n°3, p. 373-388. Traduction par S. Demazeux in Philosophie de la médecine, textes édités par Elodie Giroux et Maël Lemoine, Paris, Vrin, p. 127-176.
ZACHAR (Peter), 2006, Les troubles psychiatriques et le modèle des espèces pratiques, in Philosophiques, 2006, volume 33 /1, p. 81-97
Philosophie histoire des sciences formelles D
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
4- Philosophie des sciences (philo/histoire des sciences D) 4 ECTS
Philippe Huneman |
Mardi, 11h45-13h15 |
IHPST, salle de conférences |
Problèmes philosophiques de la biologie évolutive et de l’écologie théorique : lois, explications, stochasticité
Le cours étudiera certains des problèmes de philosophie des sciences posés par la biologie évolutive contemporaine et l’écologie. On commencera par étudier ce qu’est une explication par sélection naturelle. On replacera celle-ci dans la structure conceptuelle de la biologie évolutive, dont on a pu dire qu’elle est le cadre général pour les sciences biologiques – « nothing in biology makes sense except in the light of evolution », disait Dobzhansky dans une formule célèbre –, ou bien qu’elle en détient les seules lois à proprement parler.
On s’intéressera ensuite à la question des lois naturelles en biologie et en écologie. En biologie évolutive, l’horizon de ce problème est constitué par la possibilité de concevoir la sélection naturelle comme porteuse de généralités nomothétiques. En écologie, plusieurs questions s’entremêlent : rapport entre modèles mécanistes et modèles phénoménologiques, rôles de la stochasticité, rapport entre valeurs épistémiques dans la modélisation (prédiction, réalisme, généralité). Ls écologues eux-mêmes ont largement contribué au débat par leurs réflexions méthodologiques.
Le cours traitera donc de la nature des explications, des modèles et des lois en écologie et évolution, sur le fond de cette problématique de la légalité propre à l’évolution et à l’écologie (ainsi qu’à leurs interrelations).
Bibliographie
Articles importants historiquement :
- Larry Wright, “Functions”, Journal of philosophy, 1973.
- Stephen Jay Gould & Richard Lewontin, “The spandrels of San Marco and the adaptationist program”, Proceedings of the royal society, 1979.
- Ernst Mayr, “Cause and effect in biology”, Science, 134 (1961), 1501-1506.
Articles liés aux problématiques du cours :
- Lawton, J. H. 1999. ‘’Are There General Laws in Ecology?’’ - Oikos 84: 177–192.
- Levins, R. (1966) “The Strategy of Model Building in Population Biology”, American Scientist, 54: 421–431.
- Walsh, D., Lewens, T., Ariew, A. (2002) “Trials of life: natural selection and random drift,” Philosophy of Science 69: 452–473.
Livres :
- Paul Griffiths, Kim Sterelny, Sex and death, MIT Press, 1998.
- A Rosenberg, D Mc Shea, Philosophy of biology, Routledge, 2011.
- Elliott Sober, Philosophy of biology, 1993, 2002.
- Kim Sterelny, Gould vs. Dawkins, NY, 2002.
- C Sachse. Philosophie de la biologie, PPUR, 2012.
- Heams T, Huneman P, Lecointre G, Silberstein M (eds.) Les mondes darwiniens. Paris: Matériologiques, 2011.
- George Williams, Adaptation and natural selection, Cambridge, 1966
Deux recueils d’articles fondamentaux :
- Elliott Sober, Conceptual issues in evolutionary biology, Cambridge UP, 1989.
- David Hull, Michael Ruse, Philosophy of biology, Oxford readings in philosophy, Oxford UP.
TPLE ou séminaire en anglais
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
Séminaire en anglais
ECTS
3,5 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
TPLE Anglais
ECTS
4 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
TPLE Grec
ECTS
4 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
TPLE Latin
ECTS
4 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
19,5h
Période de l'année
Printemps
UE3 Mémoire de récherche
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Période de l'année
Printemps
1- Initiation à la recherche (3 ECTS)
- conférences et colloques (1 ECTS)
- initiation à la recherche : encadrement (1 ECTS)
- initiation (1 ECTS)
2- Mémoire (12 ECTS)
conférences et colloques
ECTS
1 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
16h
Période de l'année
Printemps
Documentation
ECTS
1 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
6h
Période de l'année
Printemps
Encadrement
ECTS
1 crédits
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
10h
Période de l'année
Printemps
Mémoire
Composante
UFR de philosophie (UFR10)
Volume horaire
30h
Période de l'année
Printemps
Admission
Conditions d'admission
L'étudiant.e devra être titulaire d'un diplôme de Licence de philosophie, de logique, ou de sciences exactes, ou sciences de la vie et de la terre, ou sciences humaines et sociales, ou sciences médicales, ou sciences de l'ingénieur, ou d'un diplôme européen équivalent, ou d'un curriculum attestant d'une formation fondamentale significative en philosophie, ou en logique, ou en sciences exactes, sciences de la vie et de la terre, sciences humaines et sociales, sciences médicales ou sciences de l'ingénieur.
L'admission se fera sur examen du dossier constitué des pièces suivantes :
- relevé de notes de la formation suivie antérieurement (Licence, CPGE, autre Master, autre formation diplômante) ;
- projet de recherche (une page) ;
- curriculum vitae ;
- attestation d'un niveau de langue française C1 (pour les étudiant.e.s non francophones).
Modalités d'inscription
Vous trouverez des informations sur la procédure de candidature sur le site général du Master de Philosophie :
https ://philosophie.pantheonsorbonne.fr/formations/master-candidature
Double diplôme Sienne - Paris 1
Les étudiant.e.s du LOPHISC peuvent suivre la 2e année du Master à l’Université de Sienne en Italie et obtenir un double diplôme.
Plus d’informations : cliquer ici
Les étudiant.e.s intéressé.e.s doivent se manifester dès que possible (au plus tard le 1er mars de leur année de Master 1) auprès du responsable du parcours LOPHISC (mkistler @ univ-paris1.fr (mkistler @ univ-paris1.fr)).
Et après
Insertion professionnelle
Le LOPHISC prépare les étudiants à la poursuite de leurs études supérieurs (doctorat) ainsi qu’à toute une gamme de métiers à l’interface de la philosophie et des sciences et des technologies. Après avoir obtenu le Master, les étudiants peuvent également préparer les concours de l’enseignement public, CAPES et agrégation de philosophie.