Licence Géographie et aménagement parcours Espaces, territoires, sociétés

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Cet enseignement constitue une introduction à la géographie humaine, passant notamment par la lecture des paysages. Après deux séances introductives portant sur les concepts-clefs de "territoire" et de "paysage", le CM aborde les cas spécifiques des territoires et des paysages urbains, puis ruraux, en partant des caractéristiques paysagères majeures de ces territoires, tant dans les Nords que dans les Suds, et en raisonnant à différentes échelles. La dernière séance est consacrée aux interrelations et influences réciproques entre nature, ville et campagne, et à la construction contemporaine de nouveaux types de paysages et de territoires, désormais plus composites, en particulier à l'échelle locale.

Les TD valorisent l’échelle locale de l’analyse, et notamment la maille communale dans le contexte français. Ils insistent sur la lecture des documents de base de la géographie (en particulier la carte topographique) et font acquérir un savoir-faire aux étudiants dans le domaine du diagnostic paysager et territorial au niveau local.

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L’initiation au diagnostic territorial est une introduction au terrain en géographie : cet enseignement s’inscrit dans une progression de quatre semestres répartis entre la L1 et la L2. Ce premier semestre est dédié aux techniques d’observation : la localisation, l’orientation et l’utilisation des cartes topographiques ; la capacité à utiliser cartes et photographies aériennes pour analyser un paysage lors d’une sortie ; les méthodes de description d’identification et éventuellement de dénombrement des formes et des processus observables. Trois à quatre séances de trois heures passées sur le terrain, dans divers sites de Paris ou de la région parisienne, alternent avec des séances en salle.

Les séances en salle abordent les techniques de restitution des observations : réalisation de croquis, de cartes de synthèse, tenue d’un carnet de terrain, utilisation de la photographie. Les méthodes d’observation géographique sont présentées et pratiquées dans plusieurs contextes géographiques ou types d’espaces : forêt, milieu fluvial, zone urbaine résidentielle, zone industrielle ou récréative, etc. Chaque groupe de TD est limité à 18 étudiants et encadré par deux enseignants aux spécialisations différentes, afin de favoriser les échanges et la diversité des thèmes abordés.

Attention : les sorties étant d’une durée minimale de trois heures et éloignées du Centre PMF, les étudiants devront bloquer 4h de leur emploi du temps pour cet enseignement

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Le cours magistral de « Systèmes climatiques » vise à comprendre les grands mécanismes qui permettent d'expliquer la répartition, les caractéristiques et la dynamique des principaux climats à la surface de la Terre : bilan radiatif, courants océaniques, circulation atmosphérique, effets des reliefs…L’approche choisie est résolument multi-scalaire, traitant aussi bien des mécanismes planétaires que des facteurs régionaux et locaux, voire des microclimats. Dans un contexte global de réchauffement climatique sont envisagés les enjeux qui en résultent pour les sociétés humaines.

Le cours magistral se prolonge par des mises en application dans les TD où sont étudiés :

1/ les documents de base de la climatologie (diagrammes ombrothermiques, bulletin météorologique, cartes climatiques...) ;

2/ des configurations géographiques précises où est analysée la manière dont se combinent les différents facteurs qui régissent les caractéristiques de l’atmosphère et leurs conséquences pour les territoires et les sociétés qui les habitent.

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Ce cours prolonge l’enseignement Paysages et territoires du 1^er semestre. Il élargit l’étude des territoires en recourant aux données démographiques, sociales et économiques. Le CM traite des dynamiques démographiques, et notamment migratoires, de l’espace français, des transformations touchant aux villes (métropolisation, périurbanisation), des formes de division sociale des espaces et des mutations du système productif. Les TD déclinent, à travers de nombreux exemples de communes françaises, l’étude de ces transformations spatiales, tant urbaines que rurales. En utilisant notamment les données fournies par l’INSEE, les étudiants réalisent sur une commune choisie un dossier privilégiant l’analyse sociale et économique pour rendre compte des enjeux d’aménagement et de développement local.

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Cet enseignement, qui privilégie le lien entre les enseignements théoriques de la géographie et la pratique du terrain, alterne quatre à cinq sorties de trois heures dans divers sites de la région parisienne avec des séances en salle. Chaque groupe de TD est encadré par deux enseignants aux spécialisations différentes.

Ce semestre est dédié à l’utilisation et à l’analyse des bases de données sur les territoires et l’environnement, des plus simples (GoogleEarth, Géoportail…) aux plus complexes (activités commerciales, biodiversité, risques naturels, pollution…). Dans la pratique du géographe, il est de plus en plus fréquent de recourir à ce type de sources, et il est nécessaire de comprendre ce que sont les bases de données, comment elles ont été conçues, comment l’information qu’elles contiennent a été collectée, et comment elle peut être utilisée dans un raisonnement géographique. Par ailleurs, il est également important de savoir critiquer une base de données, en repérant les éventuelles erreurs qu’elle contient, afin de ne pas l’utiliser de façon erronée.

Cet apprentissage se fait principalement en confrontant quelques bases de données, aussi bien socio-économiques qu’environnementales, avec les observations de terrain, par exemple en comparant une base de données sur le trafic routier avec l’observation des flux automobiles sur un site donné. Les compétences en matière d’observation acquises précédemment sont ainsi combinées à de nouvelles techniques de sélection et d’analyse de données. Le TD fonctionne sur la base du travail individuel ainsi qu’en petits groupes.

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La mondialisation n’est pas un phénomène récent. Des phases d’expansion et de contraction des échanges se sont succédé depuis le Moyen Age. Néanmoins, les transformations en cours dans la phase actuelle de la mondialisation (entamée dès 1945) sont particulièrement intenses. Après une présentation des définitions et des approches de la mondialisation, le CM montre l’originalité des transformations actuelles par un rappel des caractéristiques de la mondialisation du XIX^ème siècle. Puis, les principaux processus de transformation des échanges, du système productif et de la sphère financière sont décrits et discutés. Enfin, l’ancrage territorial de la mondialisation est analysé dans deux contextes géographiques, celui des métropoles (lieux d’articulation du local et du global) et celui des macro-régions (un niveau d’échelle s’affirmant de plus en plus). En TD, trois notions sont approfondies : les flux mon-dialisés (de produits, d’hommes, de richesses) abordés à partir de sources statistiques et d’illustrations cartographiques, les principaux acteurs de la mondialisation (Etat-nations, dont le rôle reste important malgré l’essor des réseaux et des diasporas, firmes multinationales, ONG etc.), et les effets de la mondialisation sur des territoires choisis, métropolitains (des villes-monde) et nationaux (l’Inde, ouverte récemment aux investissements étrangers).

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Cet enseignement vise à transmettre les principaux savoirs et compétences permettant de comprendre comment évoluent biodiversité et formations végétales à la surface terrestre. Sont abordés les grands systèmes de classification de la végétation, les facteurs de sa répartition dans l’espace, le rôle de la société dans les mutations des paysages végétaux et de la biodiversité. Le CM se focalise sur la présentation des principales notions à maîtriser, et insiste sur les formes d’interaction entre la végétation et la société dans les territoires : évolution de l’agro-biodiversité, rôle de l’Homme dans le façonnement des paysages végétaux au cours de l’Histoire. Le TD porte quant à lui sur les aspects biophysiques de l’analyse géographique de la végétation, fournissant les outils et techniques pour mesurer et comprendre la répartition des formations végétales dans l’espace. Une sortie de terrain permet une première mise en pratique des notions enseignées.

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L’enseignement se donne comme objectif d’initier à une approche des diverses modalités et composantes de la ruralité contemporaine. Le CM s’attache à souligner ce qui distingue les sociétés et les espaces ruraux de leurs homologues urbains et montre que les faits ruraux se comprennent aussi par leurs multiples rapports au phénomène urbain. Il présente les définitions et les traits généraux des questions rurales et précise ce qui est propre au contexte des pays du Nord. Les TD insistent sur le contexte agricole et rural français à travers des études de documents (documentaires-vidéo, cartes, recensement général agricole, textes).

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Cet enseignement traite des mobilités sous l’angle plus spécifique des migrations appréhendées à différentes échelles. L’objectif est d’en comprendre les grands enjeux contemporains en veillant à les réinscrire dans une perspective historique d’une part et à en saisir la diversité d’autre part. Ainsi, le cours aborde la question des migrations dans le temps long, les facteurs de déplacement, les statuts juridiques des personnes et les politiques publiques. Il analyse les transformations des territoires ruraux et urbains sous l’effet de ces mobilités. Des exemples sont développés au Nord et au Sud en TD en articulation avec les CM. Des outils numériques et participatifs y sont intégrés

L’évaluation du CM a lieu en décembre par un devoir sur table. Les TD sont évalués en contrôle continu à partir de travaux individuels et collectifs.

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Pour expliquer la localisation de phénomènes ou d’objets géographiques et pour comprendre comment ils évoluent, le géographe doit effectuer une mise en relation de deux variables par une approche statistique dite bivariée. Après un bref rappel de l’intérêt de l’analyse statistique en géographie, le cours montre donc comment décrire et expliquer l’évolution d’une variable géographique, d’abord dans l’espace (par exemple, les températures locales expliquées par l’altitude du lieu en question) puis dans le temps (par exemple, les densités de population d’un lieu donné à différentes dates). Ces analyses permettent d’identifier des configurations spatiales (gradients, discontinuités, effets de barrières) et des rythmes temporels (cycles, tendances, anomalies). Les TD sont une mise en pratique concrète, en salle informatique, des notions et des exemples vus en cours. Ils insistent sur la recherche des liens de causes à effets entre deux variables, qu’elles soient quantitatives ou qualitatives. Ils s’appuient sur la réalisation et la description de graphiques, sur l’ajustement de modèles de régression linéaire, et sur l’exploitation de tableaux de contingence.

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Le Département des Langues dispense les enseignements de langues. Les étudiants de géographie peuvent choisir entre les langues suivantes : Allemand – Anglais – Arabe – Chinois – Espagnol – Français Langue Etrangère – Italien – Japonais – Portugais – Russe. Ils décident en toute responsabilité du niveau de langue qu’ils souhaitent suivre : pour les aider à faire leur choix, ce département propose un test de niveau auto-corrigé. Les enseignements de langue ont lieu dans les locaux du Centre PMF

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Les dynamiques géomorphologiques permettent de comprendre comment les formes du relief sont nées et comment elles ont évolué au cours du temps. Cet enseignement porte plus particulièrement sur les processus responsables de cette évolution (la morphogenèse). Dans un premier temps, la mise en place des grands volumes de relief (massifs montagneux, bassins sédimentaires, etc.) est présentée, en lien avec la tectonique des plaques et les cycles sédimentaires. Dans un second temps, sont menées une analyse des agents qui façonnent les versants, les vallées et les littoraux, puis la description et l’explication des formes qui en résultent. Les thèmes traités en CM sont approfondis lors des TD par des travaux sur documents variés (photographies aériennes, cartes, images satellites, tableaux statistiques, extraits d’articles de recherche).

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Depuis les années 1990, la mondialisation des échanges s’est accompagnée d’intégrations économiques macro-régionales. Ces associations qui résultent de stratégies contradictoires, apparaissent autant comme une étape dans un processus de construction de normes et de pratiques mondialisées, que comme des espaces de résistances à l’homogénéisation. Du « clash » des civilisations jusqu’à la nécessité de « préférences collectives » reposant sur des normes sociales et culturelles – et qui ne pourraient se construire à l’échelle du globe –, les idéologies de la globalisation mobilisent ainsi le concept d’aire culturelle. Le CM se propose d’interroger les enjeux d’une problématisation en terme d’aires culturelles dont les sciences sociales ont engagé depuis longtemps la critique, et qu’elles tentent aujourd’hui de dépasser par des approches en termes de circulation, de réseaux, de mondes connectés et transnationaux. Les TD mettent à l’épreuve les concepts par des études de cas concrets choisis dans ces « aires », et posant la question de leurs délimitations.

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Cet enseignement sensibilise les étudiants aux spécificités du monde tropical et leur permet d’appréhender les blocages et les dynamiques socio-économiques de ce vaste ensemble de pays en développement. Les relations entre tropicalité et sous-développement constituent un élément majeur de réflexion. L’enseignement présente les principes et les formes d’organisation de l’espace en insistant sur les rapports entre environnements tropicaux et sociétés à forte composante rurale. Il insiste également sur les dynamiques actuellement à l’œuvre : transformations politiques post-coloniales, essor des villes, croissance économique spectaculaire de certaines régions.

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Ce cours a pour objectif l’acquisition d’une culture cartographique, intégrant une dimension historique tout autant que les apports des nouveaux modes de représentation cartographique qui se développent sur support numérique. Cette culture cartographique est transmise par une approche thématique : cartographie de la population, cartographie de l’occupation du sol, cartographie des échanges entre les lieux, etc. Les TD visent à mettre en œuvre cette culture cartographique, à travers des exemples de nature variée comme la représentation d’informations qualitatives (cartographie d’édition), la représentation de données quantitatives complexes (typologie) ou encore la représentation de flux. Les méthodes sont mises en pratique au moyen du logiciel de dessin vectoriel Inkscape, du logiciel de cartographie automatique Magrit et du tableur Excel.

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Cet enseignement prolonge celui du semestre précédent et clôt
le cycle de pré-professionnalisation entamé en 1ère année.
L’organisation des TD reste la même : groupes réduits
encadrés par deux enseignants aux compétences
complémentaires, séances en salle alternant avec trois sorties
de terrain. En revanche, les thèmes étudiés sont choisis par
les étudiants.
Les compétences qui seront acquises durant ce semestre
concernent désormais le dialogue avec les acteurs sur le
terrain (collectivités territoriales, responsables associatifs,
commerçants...) et les méthodes de présentation des résultats
d’une enquête (édition). Les étudiants sont amenés à réaliser,
d’une part, des entretiens approfondis, d’autre part, à
perfectionner leur maîtrise de la mise en forme des
informations recueillies sur le terrain, par la réalisation de
graphiques, cartes, posters, diaporamas. Par ailleurs, les
compétences acquises aux semestres précédents (observation
du terrain, utilisation de bases de données, production de
données) sont systématiquement mobilisées.
Deux des groupes de TD sont plus spécifiquement consacrés à
la mise en forme des informations sur support vidéo. La
réalisation de petits films documentaires s’effectue en utilisant
l’équipement de l’Atelier Géo-vidéo.

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L’objectif de ce cours est d’initier les étudiant.e.s à
l’utilisation des SIG. Il leur permettra d’appréhender le
fonctionnement général des SIG ainsi que leurs
applications dans différents domaines. Il proposera
ensuite la prise en main d’un SIG libre (Qgis) par la
manipulation de données /vecteur/ et /raster/ de
différentes sources. Plusieurs compétences seront
développées : visualisation et consultation de bases de
données spatialisées, réalisation de requêtes spatiales
et attributaires, opérations géomatiques de base,
digitalisation, cartographie et mise en page, etc. Des
travaux sous forme d projets permettront aux
étudiant.e.s d’être progressivement autonomes dans la
réponse à des problèmes concrets nécessitant l’usage
d’un SIG.

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Le Département des Langues dispense les enseignements de
langues. Les étudiants de géographie peuvent choisir entre les
langues suivantes : Allemand – Anglais – Arabe – Chinois –
Espagnol – Français Langue Etrangère – Italien – Japonais –
Portugais – Russe. Ils décident en toute responsabilité du niveau de
langue qu’ils souhaitent suivre : pour les aider à faire leur choix, ce
département propose un test de niveau auto-corrigé. Les
enseignements de langue ont lieu dans les locaux du Centre PMF.
Pour tout renseignement, les étudiants doivent s’adresser au bureau
A 0706, ouvert tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 16h, consulter
le site

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